Enlèvement

Chapitre 3 : Jace

Ce soir, Mario nous a proposé d'aller en boite, mais avant d'y aller, passage obligatoire au bar entre potes.
-Aller grouille, ça sent le parfum d'ici, tu veux pécho où quoi ? Me sort Thomas.
Bien sûr que non, il est con ? Depuis ma rupture avec Célia, je me suis promis de ne plus jamais tomber amoureux. C'était vraiment une peste celle-là,quand j'y repense. Je ne sais même pas ce qui lui a prit de nous trahir comme ça. Les Smith sont nos pires ennemis.
-J'arrive.
-On y va ? Gueule Mario.
Arrivés dans la voiture, nous discutons de tout et de rien, mais surtout de l'appel que j'ai reçu hier, enfin, ce matin très tôt. On flippe bien, parce que Sergio est capable de tout, et nous le savons tous.
Nous réfléchissons à ce que nous pouvons lui donner comme objet précieux. Thomas propose de lui donner sa montre en or. Mais ça ne serait pas assez pour Sergio. Nous pensons à la Bugatti, mais il lui faut quelque chose de beaucoup, beaucoup plus cher. Nous réfléchissons, mais sans succès. Nous arrivons bientôt au bar. Notre conducteur se gare, nous descendons, puis, marchons vers le bar. Le serveur nous propose une table, mais nous prenons celle d'à coté. Nous commandons 6 bières, qu'il nous amène dans la minute.
-Ramène des cacahuètes mec, on se fait chier là. Vous êtes vraiment des bons à rien ici. S'écrit Mario.
Nous discutons d'argent, de drogue, et de sexe. Les gens autour nous dévisagent, mais on s'en fout, on est plus forts qu'eux.
Mario nous raconte ses derniers ébats avec la pute qu'il à prit à la semaine. Je sais pas comment il fait, elle est vraiment dégueulasse. Puis nous nous remettons à chercher un objet digne de Sergio.
-Une poubelle ? Dit Thomas, en rigolant.
Je lui mets une tape derrière la tête.
-Tais toi, ses hommes ne sont peut être pas loin.
Nous sommes obligés de trouver un objet rare et cher car nous avons besoin de notre argent pour les cargaisons, les commandes, les fournisseurs. Sinon, nous tomberons. Nous ne pouvons pas lui donner.
Je suis dans mes pensées, jusqu'au moment où je vois deux putains de bombasses arriver.
Thomas a vu mon regard, il a la même réaction que moi. Mario nous voit.
-Doucement les gars, vous allez perdre vos yeux. Et puis, il y en a une des deux qui est prise je crois. Nous dit-il en montrant ce mec bidon de la tête.
Je les fixe, et une des deux filles croise mon regard.