Chapitre 5 : Jace

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Les autres n'arrêtent pas de boire, shot sur shot. C'est agaçant.

On est censés aller en boîte après mais ils n'ont pas l'air motivés à se bouger le cul. Putain, moi j'en ai grave besoin , en plus le carré VIP nous est réservé dès qu'on le souhaite. Les proprios jartent ceux qui y sont quand on arrive. Vie de star ouais. Ils ont seulement peur de nous donc ils font les lèches bottes.

Le mieux, c'est qu'on ne paie jamais rien là bas, tout est offert. Ce n'est pas l'argent qui nous manque mais c'est toujours cool de faire jalouser le reste de la boîte, alors qu'eux paient 10 balles par verre.

Nous, on à juste à faire profiter les putes pour profiter d'elles après. C'est comme ça que ça marche ici, c'est des pompes à fric Et à queues.

Enfin bref. Perdu dans mes pensées j'essaie d'écouter la conversation des gars, pour revenir à la réalité.

Je me décide enfin à demander l'addition, sinon, ils ne s'arrêteront jamais de boire et on ira jamais en boîte. Il ne tiendront jamais debout.

J'ai besoin de baiser une ou deux putes pour me changer les idées. Elles ne servent qu'à ça de toute façon. Ici c'est sexe, alcool, thune, rien d'autre.

- S'il vous plaît l'addition. Dis-je en levant brièvement le bras.

- Oui, j'arrive tout de suite Monsieur.

- Mais putain tu casses les couilles. Me dit Thomas.

- Je prends les devants sinon demain,10 heures, on y est encore. Et puis rappelle toi qu'on a un vol bientôt donc j'aimerai profiter.

La femme me tend un papier : 207 £

- Bordel de merde les gars vous abusez. Je paie et mets le papier dans ma poche, puis je demande discrètement à la serveuse de donner le papier où je suis en train de noter mon numéro, à la bombasse. Ce qu'elle fait.

Puis deux minutes plus tard je la vois ouvrir le papier, rougir et le ranger dans sa poche. Elle ne me regarde pas puis part avec son groupe de potes. Elle ne me lance même pas un regard. J'adore ça, ce sont les filles les plus timides dans la vie qui sont les plus torrides au lit.

Nous faisons de même et partons en direction de la boîte.

Sur la route, Thomas m'interpelle :

- Hé mec ! T'as fais tomber un papier.

Je le ramasse, c'est le ticket de caisse du bar . J'aperçois une tâche noire à l'arrière de ce papier très fin. Je le retourne.

Je suis littéralement choqué. Je me fige et arrête de marcher. Je montre le papier aux deux cons. Ils sont tout aussi choqués que moi. Mon visage se décompose. Ils nous observaient. Sur le papier était inscrit :

"L'objet était juste devant toi, tu l'as vu?"

Enlèvement Où les histoires vivent. Découvrez maintenant