Chapitre 9 : Jace

29 6 1
                                    

Le soleil me fait mal aux yeux, je ne sais pas quelle heure il est mais il ne doit pas être tôt.

Je cherche mon téléphone dans le lit, puis regarde l'heure. 11h. Je claque mon téléphone. Je suis soulagé, je rentre bientôt chez moi, en Italie. On est venus ici seulement pour dealer, et parce que Mario voulait voir quelques uns de ses potes qu'il n'a pas vu depuis un bail. Mais ici, ça craint, on se fait chier. C'est mieux là bas, il y a plus d'action.

Je passe ma matinée à ruminer, à chercher ce que veux Sergio, 11h, 12h,13h et je n'ai toujours aucune idée de ce qu'il désire. Magnifique, bar, pointus. Bar ? La chose était au bar. C'est la seule chose que j'ai vue. Magnifique ? Bordel de merde. La seule chose qu'il y avait de magnifique c'était ELLE.

J'attends désespérément son message. Mario et Thomas sont partis voir leurs potes. Je suis seul à l'hôtel. Je me commande donc à manger. Je prends le téléphone de la chambre et appelle l'accueil.

- Pâtes aux truffes, pour la chambre 13.

- Bonjour ? S'il vous plaît ? Merci?

- Dépêche toi sale pute et t'auras ta récompense.

Je raccroche, et m'habille, même si ces vêtements ne vont pas rester très longtemps sur moi. Je regarde mon téléphone perso, toujours rien. J'aurai dû aller la voir directement.

J'entends toquer à la porte.

- Ouais, entre.

C'est la pute de l'accueil.

- Votre repas monsieur.

- Ouais pose le là. Indiquant le petit bureau dans le coin de la pièce. Ce qu'elle fait.

- Viens là maintenant.

-Pardon ?

- T'as bien entendu. Je me lève puis ferme la porte à clés.

- Que faites-vous ?

- Nous sommes dans un hôtel, n'est-ce pas ma jolie ?

- Oui bien sûr.

- Et alors? Tu n'as jamais appris que le client est roi ? Surtout dans un quatre étoiles ?

- Si monsieur, notre priorité est de satisfaire le client, et faire tout ce qu'il demande, dans la limite du raisonnable bien sûr.

- Alors suce moi.

- Non.

- Ce n'était pas une question. Je l'empoigne par les cheveux et la force à se mettre à genoux.

- Monsieur, cela ne fait pas parti des consignes de l'hôtel.

- Fais ce que je te dis. J'enlève mon pantalon, et ce que j'ai en dessus. Tire sur sa tignasse et la rapproche de moi. Je lui fais prendre ma queue en bouche, comme ça elle arrête de parler.

Je lui fais faire des vas et viens, parce qu'elle ne le fait pas d'elle même. C'est chiant.

- Plus vite.

J'accélère le mouvement, elle n'arrive plus à respirer, elle veut faire une pause, elle tape sa main par terre. J'accélère encore plus pour lui faire comprendre que c'est moi qui décide. Puis, je finis en elle. Qu'est ce que ça fait du bien. Et, faut avouer qu'elle est bonne, avec sa mini jupe et son petit chemisier à points.

- Avale.

Elle me fait signe de la tête pour me dire non.

-Magne.

Elle avale.

-Bien. Sors maintenant. Tu en parles à quelqu'un c'est ton cul que je vais prendre. Et vas réchauffer mes pâtes.

- Oui monsieur.

Elle sort de la chambre, puis revient quelques minutes plus tard.

- Voilà votre plat.

- Merci. Hé au fait ! T'as une putain de bonne bouche.

Elle sort de la chambre sans prêter attention à ma remarque déplacée.

Je me mets sur mon lit avec mon assiette bien chaude, et mange en attendant les deux mecs qui me servent de potes. Je ne sais pas ce qu'ils font, c'est chiant d'être seul.

Les pâtes sont délicieuses, un des meilleurs plats que j'ai mangé de ma vie.

Enlèvement Où les histoires vivent. Découvrez maintenant