Chapitre 15

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Jeudi 17 mars 2050 – Midi

Nous nous séparons en plusieurs groupes, selon nos envies actuelles, après avoir décidé que les premiers servis chercherons une table pour toute la troupe.

« - On commence notre partie d'action / vérité ? Propose Hayyan.

- Attends au moins qu'on ait terminé de manger toi. Je proteste

- Je suis chaud pour commencer. Comme ça les défis seront plus amusants. Me contredit Adam. À moins que tu aies peur de te ridiculiser Di.

- Moi ? Peur ? Tu me sous-estimes Adam. Je réponds.

- Qui commence du coup ? Demande Hayyan.

- Honneur à la plus petite de taille. Propose Allal.

- HAHA ! Neyla, à toi l'honneur. Je déclare machiavéliquement.

- Je choisis vérité.

- Si on te donnait cent dirhams pour claquer Dihya, tu le ferais ? Demande Hayyan.

- Oh, mais je le ferai gratuitement. Répond Neyla, comme si c'était une évidence, faisant rire le reste de la table. Raja, ton tour.

- Vérité aussi.

- Quel est ton talent caché ? Demande mon amie.

- Je peux manger littéralement tout avec des baguettes chinoises. Réponds Raja.

- Je confirme, je l'ai vu manger des frites avec ! Ajoute Fakhita. »

Raja refait tourner la bouteille. Elle tombe, cette fois-ci, entre Allal et Fakhita.

« - J'ai envie de bouger, donc action. Réponds Fakhi.

- D'accord... Tu vois la dame en djellaba devant nous ? Demande-t-il avec malice. Va lui demander d'où elle l'a prise, parce que tu as aimé le style.

- Finalement, je préfère une vérité ! Reprends la victime. Aie pitié Allal... Pas dès le début.

- Allez la fainéante, je t'accompagne. Je lance en la poussant. »

Je la pousse en direction de la dame, en restant derrière pour l'empêcher de s'échapper.

« - On peut juste leur dire que je l'ai fait et éviter... Essaie Fakhita de s'échapper, une énième fois.

- Et mentir ? Non, non, non. Je riposte. Allez, la honte n'a jamais tué.

- Mais son fils, grand comme une armoire à glace, va le faire. Recommence-t-elle à se victimiser.

- Dans ce cas, je retourne leur dire que tu es une poule mouillée. Je rétorque en me dirigeant vers le groupe.

- Oh tu es chiante Dihya. Abandonne-t-elle, alors qu'on arrivait près de la victime. Bonjour madame... Pardon de vous déranger, mais euh... J'ai vu votre djellaba de loin, et je l'ai adorée.

- Oh, merci benti. Mais je ne pense pas que le modèle irait à une belle jeune fille comme toi. Réponds la dame.

- Ce n'est pas pour elle. J'ajoute pour enfoncer mon amie. Elle en veut une pour sa mère.

- Exactement... Confirme Fakhita, m'assassinant du regard. D'où l'avez-vous achetée ? »

À peine mon amie avait terminé sa question, que la dame s'était plongée dans un récit fantasmagorique, pendant une bonne dizaine de minutes, sur la découverte de cette djellaba merveilleuse. Je vois mon amie sur le point de mourir... Tandis que j'étais à deux doigts d'éclater de rire. Après quelques minutes de torture de plus, mon amie décide de couper court à son roman.

Beginning of the endOù les histoires vivent. Découvrez maintenant