Précédemment sur B.O.T.E :
« Alors qu'on se mettait en route pour chez Fulla, j'entends une voix familière me héler. C'était Gibran et Adam. Je salue mon ami en ignorant le fouteur de troubles.
« - Dihya ! Est-ce que je pourrais te parler ? M'interpelle l'autre, hésitant. S'il te plaît ?
- Et s'il ne me plaît pas ? Je réponds froidement. Tu vas me forcer ?
- Seuls les imbéciles font une erreur à plusieurs reprises.
- C'est bien que tu te sois reconnu. Je réponds en lui tournant le dos.
- Si tu ne veux pas parler, je comprendrai. Mais je t'en prie... Juste m'écouter... Donne-moi cinq minutes... Commence-t-il à me supplier.
- T'écouter pour que tu termines en m'embrassant ? Ou bien en me blessant ? Oh ! En me rabaissant peut-être. Je lui réponds amèrement. Gibran, je ne sais pas si tu te rends compte de ce que tu m'as fait vivre hier. »
Il reste silencieux, ne sachant pas quoi dire. En le regardant avec attention, je remarquais qu'il semblait vraiment mal, ses yeux remplis de culpabilité et sa tête basse, rendant ses boucles de brocoli lâche.
« - Tu m'as beaucoup blessée et déçue Gibran. J'insiste sur ce point vu que tu as l'air d'avoir repris tes esprits. Je commence. Tu as de la chance que je sois gentille, idéaliste, mais surtout que je suive mon instinct. Mais je refuse de rester seule avec toi. Et je voudrais que tu gardes une distance respectable. Si tu connais encore le respect. Je chuchote ma dernière phrase.
- Oui, ce que tu veux. S'empresse-t-il de répondre.
- Si tu veux vraiment l'écouter, on peut aller ensemble à votre destination. Propose Adam. Comme cela, vous ne serez pas retardés, et elle ne sera pas seule.
- Ҫa me va comme ça. Fulla, tu nous guides. »
On saluait Allilou et Izmim, vu qu'ils habitaient à côté du lycée, avant de partir, quand ce dernier se retourne vers Gibran.
« - Je ne serais pas là vendredi, et tu ne seras pas là demain. Et j'ai un truc que je risque d'oublier de te dire. Commence mon ami, me faisant sourire. Approche
- Euh, oui ? Demande Gibran, d'un air soucieux.
- Tu aimes les cadeaux ?
- Euh, oui je suppose. Réponds Gibran, confus.
- Pour ça. Réponds Izmim en le baffant. Cadeau de la maison. Il ajoute avant de partir. »
Après le départ d'Izmim, de son cadeau et d'Allilou, nous nous sommes enfin mis en route. Sous les rires des garçons. Gibran n'ose même pas commenter, conscient qu'il méritait cette baffe.
Fulla et Fakhita prennent la tête du groupe. Je marche derrière elles, Gibran à ma gauche en gardant une distance respectable, et Raja et Idir juste derrière nous.« - J'ai été un véritable connard. Commence Gibran. Sur tous les plans. La manière dont je t'ai traitée et parlée a été plus qu'irrespectueuse et impardonnable... Mais, je tiens à te demander pardon. Pardon d'avoir agi comme un connard inculte. Pardon de t'avoir offensée. Sache que je regrette très sincèrement mes actes.
- Seulement tes actes ?
- Pas que mes actes, non. Je t'ai offensée et manquée de respect. Surtout dans le tramway. J'ai été bête, en me laissant influencer par les garçons. J'ai été provocant et con, à t'embrasser devant tout le monde, pour ensuite m'en vanter et rabaisser ta peine et ta colère.

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Beginning of the end
Fiksi Remaja" Qu'est-ce que la mort ? Que ce passe-t-il après la mort ? Comment savoir si j'irai au Paradis ou en Enfer ? Et si le Jugement me séparait de mes proches et amis ? Est-ce que je mérite le Paradis ? Et si j'avais fait une erreur ayant déçu mon cher...