23-Épée de damoclés

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—𝓣𝔂𝓵𝓮𝓻—


Je ne prends plus pars du jeu, n'ayant que les yeux rivés sur Inès, et la tête occupée à ressasser notre ébat.

Bordel, je n'arrive pas à croire que je suis allé retrouver Inès dehors pour l'avouer qu'elle me plait et continuer notre "baiser" que j'ai dû écourter avant de me laisser emporter par mes envies de le rendre encore plus sensuel.  Bien que j'aie senti qu'Inès pensé la même chose à ce sujet.

Inès ne me prête presque aucune attention si bien qu'elle vire au rouge dès qu'elle m'aperçoit. C'est mignon. La sensation de ses lèvres chaudes contre les miennes ne cesse de me hanter et se souvenir ne fait qu'augmenter cette sensation horrible de mon jean qui se serre quand j'ai le malheur de laisser libre cours à mon imagination qui les imagine autour de mon sexe.

Je me donne une claque mentalement à ses pensées et me lève afin que mon petit "problème" technique apparaissent invisibles aux yeux des autres et file dans ma chambre reprendre mes esprits loin d'elle. Les quelques verres que j'ai pris m'empêchent d'avoir les idées claires et c'est même peut-êtres ça qui m'a poussé a allé la retrouver dehors et précipiter les choses.

Quel imbécile !

Et si elle n'était pas prête à un tel acte de ma part ? Que va-t-elle penser de moi maintenant ? Que je suis un gars en manque et qui a dû lui supplier de l'écouter et de l'embrasser ?

Je rentre dans ma chambre et ferme la porte à laquelle je m'adosse.

Je respire un bon coup et souffle plusieurs fois.

L'embrasser aussi vite n'était pas dans mes plans, on devait avoir une conversation avant, je lui aurais ainsi avoué mes sentiments correctement, au lieu de ça je les fais à moitié sobres. Comme quoi l'alcool vous donne le courage et vous fait faire n'importe quoi. La citation du "Red bull donne des ailes" n'est pas totalement fausse.

On devra en reparler demain quand je serai vraiment à cent pour cent sobre et capable de réfléchir correctement sans que des images d'elle faisant des choses avec mon sexe ne me hantent.

Je sens la poignée de ma porte dans mon dos s'affaisser, je m'écarte et celle-ci s'ouvre sur Bryan, qui malgré l'obscurité de la pièce me laisse entre, voire ses yeux qui brillent. Il me rejoint dans ma chambre, referme la porte dans son dos avant de se laisser choir sur mon lit.

-Il est redescendu ? Me demande-t-il, ce à quoi, je fronce les sourcils avant de répondre dans l'incompréhension :

-Qui ?

-L'engin qui te serre à pisser ? Il éclate de rire à la fin de sa phrase et s'assit plus confortablement sur mon lit en regardant par la fenêtre, j'en fais autant évitant de penser au fait qu'il est remarqué que je bandais pour sa sœur.

Dit comme ça j'ai l'air d'un con.

Vu la bosse, j'en doute. Conclut-il après un long moment de silence auquel une fois de plus, il éclate de rire.

-Dis donc tu as fini de me mater pervers ? Réponds-je à mon tour en riant, la situation étant un peu trop embarrassante pour nous.

-Sérieusement, vous êtes ensemble, c'est officiel ? Son regard s'accroche aux miens et je me mets au sitôt à danser d'un pied à l'autre, mal à l'aise.

Dear summerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant