Au nord, se retrouver

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Olivia

Les entraînements battent à plein régime. Les lacunes de chacune sont corrigées par leur partenaire et inversement.

— Val, tu devrais revoir ta position en réception, dis-je en me mettant en position.

Elle m'observe avec un regard près à tout enregistrer. Ses bras sont juste mal positionnés, le reste est acquis.

Ne reste plus qu'à revoir notre coordination. Le but final étant de pouvoir se comprendre en faisant le moins de signe possible. Cette difficulté qui, bien trop souvent, nous porte préjudice.

— Il y aura des matchs d'entraînement ? me demande Valentine en observant le slogan de notre lycée.

— Oui, un contre le lycée privé de la ville.

— Public contre privé, qui sera le meilleur ? s'exclame-t-elle avec un sourire compétitif.

*

— La tempête givrée, ça fait bien longtemps, s'écrie la plus grande du duo adverse.

Ce surnom est comme notre identité propre. Le match se déroule en trois sets gagnants, le premier à avoir remporté deux sets se retrouve avec la victoire.

Le premier service est lancé par l'équipe opposée. J'assure la réception, et me dirige vers le filet, tout en bougeant mes jambes d'un mouvement qui me permet de prendre appui sur le sable.

Je me propulse pour voir le haut de cette barrière, cette vue reste la plus belle. Ma main rencontre la balle pour aller vers le côté gauche du terrain.

— OUT ! crie l'arbitre.

Une sortie ? Quelle poisse !

Pendant un court instant, j'ai cru réussir à cent pour cent unes attaques. Cela m'a procuré une sensation agréable. Je n'ai certes pas réussi à marquer ce point, mais j'ai réussi à voir la vue d'en haut.

Le reste du match fut relativement calme, aucune technique spéciale en vue. On peut voir un match entre amis, ce qui est extrêmement lassant. Valentine me jette un regard, pour réaliser une fente. Je m'élance de plus belle, lorsque je vois le bloc adverse se diriger vers ma position.

Ils sont si prévisibles.

D'un mouvement de la main, Valentine amène la balle au côté adverse, laissant la balle toucher le sol. Le deuxième set vient de nous revenir.

Le public a remporté contre le privé.

*

Les différents pré-examens s'enchaînent, le sport passe en second plan. Au fond de moi, je veux jouer, le touché de la balle est devenu nostalgique.

Pendant deux semaines, les études ont pris la totalité de mon temps libre.

Le quotidien rythme avec école, permanence, devoirs, révisions. Sans arrêt, une sorte de boucle infernale.

— On se retrouve à la pause, me demande Victor devant son casier.

— Bien sûr !

Je me dirige calmement vers ma salle de français, lorsqu'une fille me bouscule violemment l'épaule droite.

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447 mots

Chapitre plutôt court, mais des plus longs arrivent ;)

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Le vif du sujet débarque dans le prochain chapitre !