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Olivia

Un mois plus tard.

Je suis recroquevillé dans mon lit, lorsque Valentine reprend son discours lassant :

Tu... Tu le vis comment pour l'instant ?..

Un léger rire m'échappe. Elle essaye de le cacher, mais son regard vis-à-vis de moi est bien différent.

Elle évite tous sujets de la vie réelle par peur de me blesser. Être malade ne signifie pas éviter la vie heureuse de ses proches.

Sa vision est si mauvaise. La maladie me touche chaque jour, mais je me bat.

Mon combat est perdu d'avance mais je résiste, pour profiter un peu plus de la vie. Car je maigris, je maigris énormément.

Val, je subis ma maladie, tout simplement.

Une fois ma phrase balancée au visage, Valentine est partie. Prétextant un rendez-vous urgent.

Comme à chaque fois que le malaise s'intensifie.

Les journées se ressemblent, toujours la même routine. Je me fatigue vite, mais mon corps m'interdit de tomber dans le sommeil.

Toc Toc.

D'un coup, un bruit sourd traverse la porte.

- Hey Hey Hey la volleyeuse !

Un cri de surprise m'échappe en voyant les individus entrer dans la pièce.

Paul, le blond, le passeur et Cassie sont présents dans la chambre. Cassie me prend dans ses bras, m'arrachant un sourire.

Tu aurais pu nous prévenir ! J'aurais pu me vanter d'avoir aider la numéro quatre de France, s'exclame Paul d'une mine boudeuse.

Le petit groupe s'installe autour du lit central. Des friandises remplacent désormais le drap bleu.

Chacun parle de sa vie, des projets qu'ils ont, tout en amenant une ambiance chaleureuse.

Je me sens vivre.

Tu as tort Samuel ! Mon jeu n'a pas régresser ! Crie à vive voix Paul.

Samuel est le blond qui m'a par le passé aidé pour les inter-lycées avec Jules, son ami passeur.

Le groupe est plein de vie, et pendant un laps de temps : J'ai cru n'être jamais tombé malade.

Les fils disparaissent, un jardin remplace les murs, le lit devient une table et ses chaises, et l'air frais envahit mes narines.

Tu sais Olivia, nous ne sommes pas venu te rendre visite par culpabilité, ou parce que tu es devenue une malade incurable. On est juste venu voir notre amie de volley, s'exclame tout à coup Samuel.

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370 mots

Une seule salle mais deux ambiances. 

Vos impressions ?

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