Il m'a relevée et ma portée jusqu'au hall de notre immeuble et ma lâchée par terre. J'avais mal, mais la pire douleur elle était à l'intérieur.Hamza : T'en penses quoi ?
Moi : Hamza je te promets je vois pas de quoi tu parles dis-moi s'il te plaît.
Hamza : Tu les as vus ensemble ? SAMIRA T'AS VU CE BOUFFON AVEC NOTRE SŒUR OUI OU NON ?!
Tout ça pour ça, je me suis faite défoncer pour ça ? Il est complètement malade.
Moi : OUI PUTAIN ! T'AURAIS PAS PUS ME DIRE DEPUIS LE DÉBUT ? MAIS PUTAIN TU SAIS COMMENT TU M'AS FAIT MAL HAMZA ? C'EST LA DEUXIÈME FOIS, T'AS QUOI CES TEMPS T'ES TROP BIZZARD TU CASSES LES...
Hamza : OH SAMIRA, FERME TA GUEULE, TU PARLES TROP, T'AS RÉPONDU À MA QUESTION DONC MAINTENANT CASSE TOI, TU COMPRENDS ? TU TE CASSES SAMIRA.
J'ai rien dit, je me suis levée et je suis sortie du bâtiment pour aller chez Assia.
Osman : Euhhh, ça...
Moi : Ouais c'est bon, je vais bien, je vais bien.
Même moi j'y croyais pas, personne y croyait en fait, mais au fond, je m'en foutait.
Je suis arrivée chez Assia et je suis rentrée dans sa chambre, elle m'attendait en faisant ses devoirs.
Assia : AHHHHHH, SAMIRA IL Y A EU QUOI ? MAIS NANNNN T'AS QUOI À TON BRAS ?
J'ai regardé mon bras, il était en sang, j'avais même pas fait gaffe, j'avais même pas mal.
Moi : Je...je sais...pas...
Assia : Attends, on va prendre le bus on va a l'hôpital.
Moi : Non, non je veux pas...
Assia : Mais Samira, tu saignes de fou là ça coule.
Il y avait du sang partout par terre, j'ai commencé à paniquer.
Moi : ASSIA AIDE-MOI PUTAIN C'EST QUOI CETTE MERDE ?
Assia : Attends c'est bon calme-toi Sam...
Moi : MAIS COMMENT ÇA ME CALMER ? J'AVAIS UNE VIE NORMAL, J'AVAIS PAS DE PROBLÈME, PUIS J'AI RENCONTRÉ CE PUTAIN DE GARS, MAINTENANT JE ME RETROUVE AVEC LE COEUR BRISÉ, JE ME RETROUVE SANS FRÈRE ET AVEC MON BRAS EN SANG, ASSIA JE PISSE LE SANG LA !
Assia : Putain Samira, viens on va prendre le bus il arrive bientôt.
On est sorties du bâtiment, je pleurais, je criais de douleur et Assia était en train de mettre du papier journal qu'on avait trouvé par terre au tour de mon bras, c'est ghetto ici.
On a pris le bus et heureusement on a croisé personne dehors. Enfin, il y avait deux trois gars mais ils ont même pas cala.
En arrivant à l'arrêt, le bus était déjà là, du coup on s'est installées au fond pour que personne nous voit. Il y avait une fille trop chou qui est venue vers nous me demander si j'allais bien. Elle était médecin, du coup elle nous a suivi jusqu'à l'hôpital pour nous aider a gérer ça. Adorable cette fille.