Que vous dire, par où commencer ? Le désespoir, le regret, la hantise, la peur, la haine, la déception ? Chacun de ses mots ramenaient à une personne, Mona. On était actuellement en février, et mes appels étaient tous manqués, mes messages envoyés mais jamais lus, ou alors lus mais sans réponses. J'avais un seul et unique message de sa part, où elle me haïssait au plus haut point parce que Garance avait posté une story où Inès était légèrement collée serrée à moi. Les story de Garance foutent toujours la merde putain. Mais étant donné qu'elle avait voulu une rupture, ça signifiait aussi qu'elle ne devait plus s'occuper de tout ça. Alors bien sûr que ça m'emmerde de ne plus lui parler, de ne plus la voir, et de me taper la présence constante de Tim et Lucas, mais je me retenais de me déplacer à chaque story qu'elle postait avec des mecs.
Mona n'était rentrée pour aucunes des vacances, elle comptait seulement rentrer pour celles de son anniversaire. Vous allez probablement me demander ce qu'on a fait pendant tout ce temps, on a travaillé figurez vous. Énormément même, Mona n'était pas là, et ça se ressentait. Tout le monde travaillait toute la journée sans pause, sans personne qui ronchonne parce qu'il travaille trop. Son père nous tenait au courant sur Walker, et nous on pistait chacun de ses mouvements. Tout comme ceux de Scott, ce connard de merde était de retour, son fils.
Elle rentrait dans moins de quatre jours, et la pression montait pour tout le monde. Le travail était moins intensif que ces derniers temps, on avait un peu de vacances si je peux dire ça comme ça. Cindy supervisait tout en son absence, quand Mona n'est pas là, c'est elle qui gère le complexe de A à Z.
— J'aurais besoin que quelqu'un surveille les vols de Dallas à Paris, il ne faut pas qu'une chose imprévue arrive en même temps. Déployez les hélicoptères au-dessus de la capitale, et mettez des hommes et des voitures un peu partout, ordonna-t-elle.
On ne risque rien actuellement, mais on prenait nos précautions. On ne sait jamais avec les tarés qui nous entourent, surtout avec le Russe. Louise et Garance allaient la récupérer à l'aéroport, et elles allaient dormir à leur ancien appartement. Les garçons ne sont pas là pour les vacances, donc rien à craindre à ce niveau là non plus.
Contrairement à ce que j'avais pu penser, je ne stressais pas du tout de la revoir. Tout simplement parce que madame s'était trouvé un nouveau mec là-bas, même trois d'après ce que racontait les filles. Quelle honte. Elle venait de perdre le peu de dignité qu'il lui restait, tout ça pour quoi, pour un mec qu'elle n'a jamais pu avoir parce que j'étais là.
Le couloir de son bureau n'a plus jamais revu la lumière depuis qu'elle était partie, et honnêtement la facture d'électricité n'a jamais été aussi basse. Elle passait sa vie dans ce bureau, et avec Tim accessoirement. Mais ça n'en parlons pas, je pourrais dire des choses qui peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes.
De Garance Moreau :
> Tu peux passer à l'appartement ?> Pourquoi faire ?
> Parler idiot.
> Je ne marche ni à l'argent, ni au sexe.
> Merde.
> Viens pas du coup.> Dans 5 minutes je suis là, boucles d'or.
J'enfouissais mon téléphone dans ma poche, et démarrais le moteur de ma voiture. J'avais à peine pris la route que le parking de leur résidence se laissait entrevoir au loin. Je me suis garé dessus, et suis descendu. Arrivé devant la porte de l'appartement, je m'arrêtais, puis me rappelais que j'entrais plus dans cet appartement que le mien ces derniers jours. Je poussais la porte et la refermais derrière moi.
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𝗧𝗛𝗘 𝗕𝗢𝗬 𝗪𝗛𝗢 𝗛𝗜𝗗 𝗕𝗘𝗛𝗜𝗡𝗗 𝗧𝗛𝗘 𝗗𝗘𝗩𝗜𝗟
Romansa𝘞𝘈𝘒𝘌 𝘜𝘗 ! 𝘞𝘈𝘒𝘌 𝘜𝘗 ! 𝘞𝘈𝘒𝘌 𝘜𝘗 ! Je ne voulais plus me réveiller, je voulais m'endormir indéfiniment. Le sommeil m'aidait à oublier, oublier ma vie, 𝘮𝘰𝘯 𝘦𝘹𝘪𝘴𝘵𝘦𝘯𝘤𝘦...