Rosa Bianca è Rossa ( En correction / réécriture )

Chapitre 31 ; J'ai appris des choses !

Le lendemain, je me rends tôt dans la librairie Werelose, vide comme à l'accoutumée.
J'ai envoyé un message à Atlas disant que j'avais un empêchement, aillant récupéré son numéro lors de ma première journée, et j'ai supplié Théodora de me laisser me rendre à mon stage à pied. Si elle me connaissait un tant sois peu, elle saurait que je haïs marcher, transpirer, et avoir des courbatures.
Je passe la porte de la boutique, m'approche du comptoir et tape trois coups distincts comme Jack me l'a indiqué.

—  J'arrive !

Je regarde autour de moi. La poussière a disparu, le parquet en bois a était poli et vernis, et les étagères ont toutes étaient réparées. Il reste encore quelques toiles d'araignées à retirer ça et là, mais le tout reste relativement propre et je me demande comment le libraire a pu accomplir une telle prouesse en seulement une semaine.

— Ah, te voilà !

Jack apparaît dans l'entrebâillement de l'arrière boutique.

— Viens !

Je le suis dans une réserve pleine de livres.

— Tu veux qu'on cherche des grimoires ? plaisantais-je.

— Cela ne sont que de vieux bouquins sans utilités, dit il en désignant les étagères d'une main.

Je lis quelques reliures ; Victor Hugo, Voltaire, Beaudelaire...

— Des bouquins sans importance ?!

Il tâte un mur de brique en me tournant le dos.

— Ils sont parmi les meilleurs écrivains que la terre ait porté !

— Permet moi d'en doutait.

Il appuie sur un bouton dissimulé qui s'enfonce peu à peu dans le mur et finit par disparaître. Un cliquetis résonne et le mur pivote sur lui-même, dévoilant des étagères classées par rang, contenant des livres dorés, argentés et certis de pierres précieuses.

— Waw...

— À coupé le souffle n'est ce pas ?

Nous nous avançons dans les allées lumineuse. Un vitraux colorés semblable à ceux des églises éclaire les rayons d'une lueur mystique et projette des carreaux pigmentés sur le sol grisâtre.

— Ça fait longtemps qu'ils n'ont pas servis mais je m'attele à les garder propres et intacts.

— C'est toi qui les a écrit ?

— J'aurais bien voulu, mais ils datent du Moyen Âge.

Il s'arrête devant une rangée et me désigne deux étagères.

— Ceux ci, sont les rapports des chevaliers qui ont participés à la transformation des prisonniers d'Ilars. Des érudits, pour la plupart.
Le roi leur avait donné comme mission de décrire leur transformation et leurs attitudes une fois sous leur forme finale.

— Et tout est là ?!

— C'est l'ordre des Magiciens qui me les a confiés. Leur bibliothèque secrète a brûlé il y a quatre ans et ils n'ont eu d'autres choix que d'aménager une salle dans ma librairie pour cacher ces ouvrages. Tu peux les lire autant que tu veux.

— C'est incroyable... mais je crois que j'ai appris des choses sans avoir eu besoin de ces livres.

— Comment ça ?

Je lui raconte la soirée d'hier, la ruelle, la boîte de nuit, les informations sur le fonctionnement des fées et des chamans, ainsi que l'organisation actuelle des surnaturels et le meurtre de Dayros, dans les moindres détails.

— En effet, tu en as beaucoup appris...

Il passe devant moi à grand pas et saisit un livre qu'il pose sur une table en bois au bout de l'allée.

— Je te conseille ce livre. Apparition des surnaturels, tome un, deux et trois.

L'ouvrage est énorme et doit contenir plus de mille pages.

— Quand tu auras trouvé ce qui t'intéresse, dis le moi. Je dois finir de ranger certaine chose.

Il s'éclipse et le mur en brique se referme progressivement. Je tire une chaise et m'installe.

Une longue lecture m'attend.