Chapitre 8 (premier jet)

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Gabriel

Juste après son départ, je me dirigea vers ma fenêtre pour la regarder partir. Elle tourna la tête presqu'instinctivement et me vut, au même moment, je reçu un message de sa part, je ris en le lisant.

— Déja en manque le psychopathe ?

— Le psychopathe ? l'interrogeai-je sur ce nouveau surnom.

— Qui regarde sa copine par la fenêtre ? Réponse, un psychopathe, m'écriva-t-elle, suivi d'un émoji qui rigole.

— Ou un gars complètement mordu, plaisantai-je en entrant dans son jeu.

— C'est une possibilité que j'avais ignoré, je préfère les psychopathes, continua-t-elle.

— Bon, et bien, je plaide coupable, je suis un psychopathe, le tien, finis-je par dire.

— Ok, je veux bien en avoir un rien que pour moi, j'aime bien l'exclusivité. Mon bus arrive, je te reprends après.

— Ok, à tout à l'heure :)
***
Azalée

En arrivant chez moi, j'ouvris la porte qui donne sur le jardin pour que Tokyo aille se défouler un peu et monta à l'étage. En repensant au résultat de mes examens, je réalisa qu'en effet, depuis quelques semaines, je me sentais moins essoufflée.

Réalisant cela, je m'assis sur mon lit et enleva ma canule avec espoir, je n'en avait peut-être plus besoin.

Respirer de nouveau l'air de chez moi me fît un bien fou. J'avais l'impression de revivre. Pensant que cela me donnerait un peu de répit, mais quelques petites minutes sont passées et tout a commencé à tourner autour de moi. La pièce s'est mise à osciller comme un bateau en pleine tempête, et mon souffle est devenu court, comme si l'air lui-même me manquait. J'ai tenté de m'accrocher au rebord de mon bureau pour me stabiliser, mais cela n'a fait qu'empirer les choses. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine, comme s'il voulait s'échapper.

La panique a commencé à s'emparer de moi, j'ai attrapé mon téléphone en tremblant pour appeler Gabriel. Ma voix était à peine reconnaissable, tremblante et presque inaudible. Tandis que je lui décrivais ma situation, lui expliquant à quel point je me sentais mal et désorientée, lui, me rassurait du mieux qu'il pouvait, me promettant qu'il venait immédiatement.

En attendant son arrivée, je remis ma canule pour essayer de calmer les choses et tenta de descendre les marches sans trop d'effort, ma bouteille sur mon dos.

Le son de la sonnette m'a fait sursauter, et quand j'ai ouvert la porte, Gabriel s'est précipité à l'intérieur. Ses bras m'ont entourée, me procurant un sentiment de sécurité que j'aurais cru impossible dans cet état.

— Ça va aller Azalée. Je vais prendre soin de toi, m'a-t-il murmuré doucement, sa main caressant ma joue avec tendresse.

Je savais que chaque minute comptait, alors Gabriel a pris son téléphone et a appelé son père. Sa voix était empreinte d'inquiétude alors qu'il expliquait la situation, demandant à son père de venir nous chercher pour nous conduire à l'hôpital. Il a promis d'arriver au plus vite, et je sentis un mélange de soulagement et d'angoisse.

Ensemble, ils m'ont aidée à me lever, me soutenant des deux côtés alors que chaque mouvement était une torture. J'ai senti leur présence réconfortante alors qu'ils me guidaient jusqu'à la voiture. Chaque pas était un défi, mais je n'étais pas seule dans cette épreuve.

La voiture a démarré avec urgence, nous conduisant vers l'hôpital. Mon cœur battait de plus en plus fort, ma vision devenait floue et mon esprit était un tourbillon de sensations chaotiques. La main de Gabriel dans la mienne était mon ancre, me rappelant que je n'étais pas seule dans cette épreuve, que j'avais des gens qui se battaient à mes côtés pour me ramener à la stabilité. J'ai serré sa main encore plus fort, trouvant du réconfort.

Après un trajet angoissant, la voiture s'est finalement arrêtée aux urgences de l'hôpital. Les médecins ont pris en charge rapidement, m'entourant de leurs voix rassurantes et de leur expertise. Des examens approfondis ont été effectués, et peu à peu, les traitements ont commencé à faire effet.

Les heures ont passé, chaque instant semblant étiré dans une étrange distorsion temporelle. Gabriel n'a pas quitté mon côté, restant fort et constant malgré la fatigue qui se lisait sur son visage. Sa présence m'a apporté un sentiment de sécurité et de réconfort, me rappelant que je n'étais pas seule dans cette bataille.
Enfin, les médecins m'ont annoncé que la crise était passée, que mon état s'était stabilisé. La sensation de soulagement qui m'a envahie était indescriptible. J'ai respiré profondément, sentant l'air remplir mes poumons sans entraves, sous cette pression étouffante.

Gabriel m'a souri, et c'est comme si la lumière revenait dans ma vie. Il a pris ma main dans la sienne, et même s'il n'a pas dit un mot, je savais qu'il avait été mon roc pendant cette épreuve qui s'ajoutait à la longue liste des épreuves de ma vie. Son père est venu nous rejoindre à l'hôpital, son visage affichant un mélange de préoccupation et de soulagement en me voyant mieux.

Les jours qui ont suivi ont été consacrés à ma récupération. Les médecins ont surveillé mon état de près, ajustant les traitements au besoin. Gabriel est resté à mes côtés, m'apportant de la nourriture, des sourires et des mots réconfortants. Chaque progrès que je faisais était une victoire, chaque moment de normalité était une bénédiction.

Finalement, le jour est venu où j'ai pu quitter l'hôpital. Marcher hors de ces murs a été à la fois libérateur et intimidant. Le soleil était éblouissant, les sons de la ville étaient presque écrasants après avoir passé tant de temps dans un environnement contrôlé. Mais j'étais libre, et j'étais entourée d'amour et de soutien. Essentiellement de la part de Gabriel mais mes parents y contribués également pour une fois.

La route vers la guérison totale serait encore longue, mais je savais que j'étais prête à affronter chaque étape. Avec Gabriel à mes côtés, avec ma famille à mes côtés, je savais que je pourrais surmonter n'importe quel obstacle. Chaque jour était un pas de plus vers la santé, vers une vie pleine de promesses et d'espoir.
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Holà !
N'hésitez pas à me dire ce que vous avez pensé de ce chapitre ! On se retrouve mercredi au alentour de 13h/13h30 pour un nouveau chap !
Des bisous 🫶🏼

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