chapitre 41

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Je m'assois sur le bord... C'est la meilleure solution, la meilleure chose à faire... Je peux le faire...! Juste une poussée de mes bras et tout sera réglé...

Je serais libre. Libre de tout!

Je m'approche de la barrière, tout tremblant... je met ma main dessus, prêt à passer de l'autre côté, mais j'hésite. Un je ne sais quoi me paralyse... Peut-être mon instinct de survie...? Mes jambes tremblent de plus en plus mais un pic d'adrénaline me dit de continuer... mes sentiments deviennent contradictoires, me disant tout et son contraire... ma conscience me crit de ne pas le faire mais mon envie et mes émotions hurlent de continuer.

C'est alors, pendant mon moment d'hésitation, que j'entends la porte s'ouvrir, m'arrêtant dans mes pensées et m'empêchant de bouger, et même de trembler.

Plum: et bien... Tu as été rapide. Y a pas à dire, tu as fait du bon boulot. Tu es même fait pour ça je dirais! Briser, tuer... Tu t'y connais.

Il ricane.

Plum: Tu es bien plus efficace que ce que je pensais honnêtement.

Il continue avec un sourire en coin. Je le vois s'avancer vers moi d'un pas lent et confiant, faisant parcourir un de ses doigts sur mes épaules alors qui fait le tour de ma personne.

Je reste paralysé. Il serait tellement facile de le pousser par dessus la rambarde, comme... ... ...

...

....

J'hurle à mort rien que d'y repenser. J'en peux plus, je m'écroule au sol, hurlant, pleurant. Je ne fais même plus attention à ce qu'il y a autour de moi. Alors, cette fois ci, j'entends de plus en plus de voix venant, des coups. Beaucoup de coups alors que l'on me crit des choses que je ne peux comprendre. Ma vision est flouté par mes larmes et parce que je commence à me déconnecter de la réalité. C'est alors que je sens une aiguille me piquer, puis enfin, je me fais transporter, et le noir.

















Je me tenais maintenant dans un endroit désolé. Le sol était jonché de sang rougeâtre. Une chose était accroupie au sol, faisant des bruits de bouche horrible. Il me rendais curieux, bien que me donnant des frissons. Je me raprochais de l'ombre sur mes gardes, jusqu'à n'être plus qu'à deux mètres d'elle. Elle se stoppa dans son repas, se tournant vers moi avec un sourire fou, les yeux écarquillés, recouvert de sang. Je vis dans ses mains un ventre humain, puis j'observa encore l'individu qui m'était étrangement familier. Mais ce n'est que quand il lâcha son repas pour se se lever et se mettre face à moi que je le reconnu.
C'était moi.
On se fixa pendant quelques secondes, ou minutes, avant qu'il me saute dessus comme une bête, essayant de me manger, brisant mes os et aspirant ma moelle osseuse, rigolant comme un fou et poussant des cries hystériques alors que j'hurlais de douleur, encore et encore à cette torture qui me sembla durer une éternité.



















C'est alors que j'ouvre les yeux doucement. Je me sens perdu alors que je me souviens peu à peu de mon rêve et des événements passés, essayant de me rappeler ce qui était un rêve et ce qui était réel.
J'essaie de bouger une main, puis mon bras, mais sent une pression sur celui ci, une sorte de lanière en cuir. J'écarquille les yeux, ne comprenant pas, je commence à me débattre et me rend compte que c'est tout mon corps qui est entravé. Je ne peux que regarder le plafond et sur ma gauche et ma droite.

La pièce est toute blanche, elle est simple, rien à dire si ce n'est que sur le plan de travail à ma gauche, il y a du café.

Paniqué, je commence à crier, à m'égosiller, à appeler pour de l'aide, mais personne n'est venue.
Puis, une fois que j'ai eu trop mal à la gorge, je me suis arrêté et maintenant j'attends. J'attends. J'attends.. J'attends... J'attends... ... ...

...
...
...

J'attends.

...
...
...

Je ne sais pas combien de temps il a pu se passer, mais j'entends une porte s'ouvrir, la radio s'allumer sur une musique typique des années 50.

La personne, voyant m'agiter, se dirige vers moi, elle se penche sur ma tête.

C'était une fille. Elle n'était pas humaine, c'était une chatte aux cheveux bruns, ses oreilles pointant vers le ciel. Ses poils ont l'air soyeux avec des taches blanches par ci par là, ses yeux couleur noisette... Elle chantonnait la musique, elle ne me parlait pas malgré mes questions.

Puis elle part encore une jusqu'à entendre la voix du directeur.

- Il cause bien trop de problème. Il est temps de le tuer. Et si vous pouviez aussi trouver cet Error et son groupe d'amis... Nous ne pouvons plus faire comme s'il ne se passait rien.

J'entends alors une voix féminine.

- Mais monsieur, Sugar Plum ne voulait pas régler cette histoire par lui même?
- Sugar Plum n'est pas le directeur. Et vu quelle merde il a créé, lui aussi il sera tué. C'est un miracle que ce groupe de squelette n'est pas déjà créé une révolte...
- Bien monsieur.

Des pas s'éloigne, puis j'entends encore une fois la voix du directeur.

- Je sais que tu es réveillé Horror. Tu m'as bien donné du fil à retordre. Avoir tué et manger un des surveillants, avoir tué Killer... et maintenant ton pauvre ami Cross. C'est bien la preuve que peu importe où un criminel se trouve, il en reste bel et bien un, peu importe la raison. Profite de tes derniers instants, les médecins vont bientôt venir mettre fin à tes jours.

Mon lycée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant