Chapitre 11

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Je me retourne pour regarder le connard. Son regard est fixé sur la route, à aucun moment il ne le dévisage. Il semble être profondément dans ses pensées, comme hypnotisé. Son nez est droit et retroussé, et ses mains sont emplies de tatouages. Il fait nuit noire. Seul le bruit du moteur et des criquets se font entendre. Qu'est-il allé faire à l'autre endroit ? A-t-il vraiment pris le temps de baiser des filles alors que je l'attendais ? Ou peut-être bien qu'il n'est qu'aller discuter avec quelqu'un. Mais pourquoi m'emmener avec lui dans ce cas ? Bon, c'est vrai, il m'a dit de rester dans la voiture. Mais je n'y savais rien, ma curiosité a pris le dessus. Je pense à cette fille qui m'a demandé de la rejoindre avec un concombre dans les mains. Est-elle là bas par simple plein gré ou forcée par la mafia ? En tout cas, elle avait l'air de bien s'amuser. Je ne comprendrais jamais cette manie de faire ce genre de choses devant du monde et à plusieurs. 
Je n'ai jamais pu assouvir correctement mes désirs. Je n'ai jamais fait l'amour de mon plein gré. Les seules personnes qui m'ont touché ont toujours été mon frère et son ami qu'il ramenait quelques fois avec lui. Je n'ai jamais voulu que mes premières fois se passent comme ça.
Je fronce les sourcils en pensant que j'aurais aussi dû tuer son ami tant que j'y étais. Dommage qu'il n'était pas avec mon frère. 
J'ai toujours voulu préserver ma virginité à mon futur mari, comme maman me l'a toujours suggéré. Ma mère me disait tout le temps que ce sexe était mal et péché avant le mariage. Et je le croyais, il n'y avait qu'à voir mes copines du lycée qui baisent à droite à gauche, se faisant des petits copains brisant leurs cœurs au bout de quelques jours de couple.
Ma mère a toujours été très religieuse, contrairement à mon père qui ne croyait en rien du tout. Ils ont toujours été très différents, à l'extrême opposé. Je ne comprends pas comment ont-ils pu se marier. Peut-être était-ce un mariage forcé, ils ne m'ont jamais dit grand-chose à propos de leur passé.
Je sens un regard lourd peser sur moi, ou plutôt sur mon corps, alors je regarde à travers la fenêtre la seule personne de qui il pourrait s'agir. 
Il regarde droit devant lui. Je regarde ses grandes mains tatoues sur le volant. Ils sont tendus. Comme tout le reste de son corps. Il est totalement tendu, j'ai l'impression qu'il est presque… nerveux ? Il contracte fortement sa mâchoire et plisse les yeux. Comme si, il se retenait de faire quelque chose. Mais quoi ? Il arrête le moteur après dix minutes devant une sorte de grande maison faite en bois. 
 
- Cette fois-ci, tu restes dans cette putain de voiture. Compris ? Dit-il d'une voix autoritaire qui ne laisse pas de place à la discussion.
 
Il n'attend pas que je réponde et referme la porte de la voiture sans un seul regard sur moi. Il ouvre la porte et disparaît. S'il croit que je vais rester bien sagement à l'attendre dans la voiture comme avant, il peut se mettre le doigt dans le cul. J'ai désobéi une fois, alors que je désobéirai autant de fois que je le voudrais. Et je suis aussi curieuse, que pourrait bien-t-il faire dans cette maison en bois ? 
Je sors donc de la voiture et referme la porte. Je réajuste en tirant un peu sur ma robe qui me colle à la peau comme une putain de sangsue. Je masse un peu ma cheville douloureuse, et pose la main sur la poignée. Je tends l'oreille contre la porte pour voir si j'arrive à entendre quoi que ce soit. Rien. J'ouvre la porte et tombe sur un grand molosse à costume devant moi. Je jette un coup d'œil derrière lui et vois la présence d'un petit hall d'accueil beige avec un bureau et un siège derrière.
 
- Qui êtes-vous ? Cet endroit n'est pas fait pour vous. Sauf si vous êtes une nouvelle livraison de Nabell Ly. Dit le grand molosse sur un ton empli de mépris. 
 
Je recule d'un pas et fait une grimace en sentant son haleine morbide. 
Livraison ? Mais qu'est-ce qu'il me raconte lui. Il me prend sérieusement pour une livraison ? Qu'est-ce qui se passe derrière cet accueil ?
Je sais que les femmes dans l'environnement de la mafia et tout le reste ne sont pas considérées à leur juste valeur, mais de là à m'appeler une livraison, je pense que c'est peine perdue pour leurs minuscules cerveaux dans leur énorme crâne.
 
- Pas du tout, je suis venue rejoindre.
Il me coupe la parole.
 
- Attendez deux secondes. Dit-il en appuyant sur son oreillette. Il chuchote quelques mots que je ne peux entendre tout en me regardant. Il n'y a pas de livraison prévue pour aujourd'hui, dégager.
 
Il me pousse et me referme la porte au nez. Comment ce connard ose-t-il me mettre à la porte ? 
Je frappe à plusieurs reprises la porte en sortant toutes sortes d'insultes de ma bouche. Mais rien, ce fils de pute n'a toujours pas décidé à me laisser entrer.
Bien, puisqu'il se la joue comme ça.
Je longe les murs de la maison rectangulaire en remarquant que toutes les fenêtres sont recouvertes par un rideau gris épais, comme s'ils ne veulent pas que l'on voie ce qu'ils se passent à l'intérieur.
Après une minute de recherche, je trouve une brèche sur une fenêtre et un rideau. Le rideau ne recouvre pas complètement la fenêtre, laissant une toute petite partie de libre. Avec un seul œil, ça doit le faire.
Je me baisse et ouvre grand l'œil sur le trou. Mes yeux s'ouvrent en grand quand je vois l'intérieur.
Des femmes, plus précisément six femmes nues, sont suspendues avec des chaînes au plafond. De là où je suis, je ne peux que voir leurs culs à l'air. On dirait qu'elles attendent patiemment que quelqu'un vienne leur fourrer leurs queues dans leurs trous. Je recule en me demandant ce que Kayron pourrait bien faire dedans, même si c'est assez facile à deviner.
Je me remets dans l'embrasure et attends que quelque chose se passe.
Quelqu'un arrive et referme la porte.
Le trou du rideau étant assez petit, je ne peux pas voir le visage de la personne, mais je le reconnais quand même immédiatement. Je reconnais le costard et les tatouages du connard. Il longe lentement les six femmes en leur claquant chacune les fesses.
Instinctivement, mes cuisses se referment sans que je comprenne pourquoi.
Il continue de les longer tout doucement, comme s'il hésitait avec qui choisira-t-il de trouer. On dirait qu'il a enfin choisi sa proie. Il s'arrête devant une métisse de la même couleur et aux cheveux noirs aussi longs que moi. 
Je grimace en ne comprenant pas pourquoi il l'a choisie elle, une fille qui me ressemble de plus qui est.
Je fronce les sourcils quand je pense que ce connard va la baiser.
Il l'a claqué encore plus fort qu'avant jusqu'à ce que ses fesses soient totalement rouges. Je peux entendre ses claquements via le trou de la fenêtre.
Je sens ma respiration devenir quelque peu irrégulière. J'entends le connard défaire les boutons de son pantalon. Son pantalon descend avec son boxer noir. J'ose porter un regard en direction de ses fesses et sens mes joues rougir encore plus qu'elles ne le sont déjà. 
Ses cuisses et molets mate sont empli de divers tatouages et de veines. 
Ses fesses sont musclées et fermes. Ils sont aussi tatoués comme le reste de son corps.
Je me demande si sa bite et ses couilles sont eux aussi tatoués. Je grimace en pensant ça. Je recule quand je me rends compte que c'est du voyeurisme. Je suis une putain de voyeuriste ! J'étais vraiment sur le point de regarder ce putain de connard baiser un putain de pute ! ? Je suis sûr que ce connard m'a jeté un sort, m'a perverti ! 
Je recule et commence à m'éloigner de quelques pas quand j'entends une voix grave et grognante crier mon nom.
 
- Seyna ! 
 
Merde, il m'a découvert ? Non, impossible, il ne peut pas me voir d'où je suis. Je reviens vers la fenêtre et regarde Kayron pilonner férocement cette pauvre fille. Mon souffle est saccadé et mes cuisses se referment fermement en le regardant baiser sa proie. Et ce n'est pas une douce baise, bien loin de là. Il y va tellement vite et fort que les chaînes grincent et craignent de s'effondrer.
Ma main droite se range entre mes cuisses, près de mon intimité sans que je n'y arrive à contrôler quoique ce soit.
Le connard claque fort sa fesse et mes cuisses se frottent entre elles pendant que ma main se dirige sur mon intimité.
Ça aurait dû être moi à la place de cette pute ! Putain, qu'est-ce que je pense moi ? Ce connard m'a vraiment retourné le cerveau. 
Kayron se met à la baiser comme un animal assoiffé en lui tirant violemment ses cheveux. Je souffle fort et je sens ma main s'introduire dans ma culotte, caressant ma zone sensible en m'apercevant que je suis totalement trempé dans cette étroite zone.
 
- Petite pute, tu mérites que je te punisse dans ma caisse pour m'avoir désobéi à deux reprises. Grogne-t-il en lui fessant plusieurs fois ses fesses.
 
Parle-t-il de moi ? Je ne vois pas de qui d'autre peut-il parler puisque nous étions seules dans sa caisse, ou plutôt j'espère.
Je sens ma colère monter au fur et à mesure en le voyant lui claquer ses fesses et la pilonner. 
J'introduis une main dans ma chatte en gémissant en découvrant cet intense plaisir. Ça doit bien être la première fois que je me doute, ma mère m'avait toujours averti de ce genre de choses. Je voudrais tant l'écouter, mais c'est plus fort que moi. Je me mets à mon doigt.
 
- Arrête ! Crie désespérément la pute qu'il baise.
 
Il lui fait sûrement trop mal avec ses manières animales de baiser quelqu'un aussi violemment. Mais je n'y peux rien, malgré les supplications de la pauvre fille, je continue à me faire du bien toute seule. 
 
- T'a geule ! Tu as tué ma mère, donc prends toi ma bite en pleine gueule ! C'est tout ce que tu mérites, petite salope ! Crie le connard en lui donnant une claque à sa joue et à ses fesses déjà meurtries. 
 
Il l'a pris vraiment pour moi. J'en pourrais presque rire.
Mon autre main se met à caresser mes tétons qui pointent à travers ma robe.
Je sens l'orgasme arriver quand je rajoute deux doigts à mon trou serré. On dirait que Kayron aussi n'est pas loin de l'orgasme, il se met à la pilonner plus fort et plus vite. Les chaînes du plafond se balancent et tremblent à mesure qu'il la pilonne. 
J'aimerais juste voir les chaînes se briser pour la voir tomber par terre et brailler de douleurs.
Je veux être à sa place. Crie mon cerveau.
 
- Seyna ! Laisse moi te briser ! Crie-t-il presque en gémissant et en pinçant les fesses de la fille.
 
Je m'écroule sur mes genoux et me retiens de crier quand mon orgasme arrive violemment, inondant les herbes et la végétation en dessous de matière blanche gluante. 
Je sens les herbes caresser mon bourgeon par le vent. 
Ça doit faire une bonne minute que je reste comme ça, immobile, la tête vers le ciel noir et ses étoiles.
J'ai l'impression de ressentir un énorme dégoût. Je me souviens de ma mère qui m'avait mis en garde sur ce sujet, de ne pas céder à la tentation. Mais ce n'est pas ça qui me gêne le plus, même si ça le devrait. Ce qui me gêne le plus est que j'ai clairement fantasmé sur un des hommes que je déteste le plus au monde. J'ai fantasmé sur l'homme qui a tué ma mère par vengence. Pire encore, je me suis doigté en pensant à lui.
J'ai très honte de ça. Surtout que j'ai été jalouse de la fille qu'il pilonnait.
Je me lève et remets ma robe en place pour qu'on ne puisse pas déceler la moindre trace de ce qu'il vient de se passer et me remets en route le plus vite possible vers la voiture. Je boucle la ceinture et attends sagement qu'il revienne. Il ne faut pas qu'il sache que j'étais sortie de la voiture. Pire encore, il ne faut pas qu'il sache que je me suis fait du bien en pensant à lui. 
Au moins maintenant, je sais que je ne le laisse pas indifférent bien qu'il continuera à le nier, ce qu'il sait passé avant le prouve. J'ai bel et bien entendu mon prénom pendant qu'il l'a baissée. Mais ça, il ne faut pas qu'il le sache.
 
 
 
 

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J'espère que ce chapitre vous as plû, n'hésitez pas à voté si c'est le cas pour m'encourager 🫶
Cette semaine sera plein d'examens donc je ne sais pas si je posterai un chapitre la semaine prochaine. J'essayerais de vous poster le prochain chapitre au plus vite :)
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