Chapitre 18

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// scène à caractère sexuel \\
Le moment que vous attendez tous entre Seyna et Kayron est enfin là ! 
Un des chapitres les plus longs de l'histoire pour vous
Bonne lecture !
 
 
 
C'est aujourd'hui. 
Le moment fatidique est aujourd'hui.
C'est ce soir.
Le soir où je serai désormais libre.
Cela doit faire un peu plus d'un mois, et je n'en peux déjà plus d'être cloîtré six pieds sous terre, ou plutôt six pieds sous l'eau, devrais-je dire.
Malgré la bonne compagnie d'Helena et de Liam, la nourriture et les soins gratuits, je m'étouffe clairement ici.
Je tuerais cet enfoiré de Kayron, cousin ou pas d'Helena et son petit frère. Il me retient ici depuis des semaines, sans ne serait-ce que me laisser mettre mon quarante de pointure dehors. 
Ce fils de chien me sort toujours l'excuse du « Dehors est trop dangereux, ton père et ses sbires rôdent aux alentours de la frontière, je ne peux pas te laisser filer entre mes doigts » me dit-il. Ou non, il ne prend même pas la peine de me le dire, il me le fait seulement comprendre d'un simple coup d'œil. 
D'ailleurs, en parlant de mon père, je n'ai toujours pas de nouvelles de lui, ce qui devrait me rassurer, mais qui en même temps me fait frissonner. Helena ne voulait pas me donner beaucoup de détails dans mes questions, ayant sûrement peur des représailles de l'autre connard. La seule information qu'elle a laissé échapper de sa bouche est que Kayron et mon père préparent une guerre entre les deux clans. Ce qui ne m'étonne pas forcément puisque nos deux familles sont en conflit depuis plusieurs années, mais on dirait que cette année-là sera particulièrement violente. Mon père sait-il que je suis en vie ? Sûrement, mon père n'est pas un idiot, contrairement à ce que pense Kayron. Dire « Mon père » hérisse mes poils de la nuque et me fait grimacer. Il n'a absolument rien d'un père. Seule ma mère se souciait réellement de moi.
Aussi, je me suis sentie étrangement observer ce soir. Ça ne peut pas être les hommes de Kayron puisqu'il leur a clairement dit de ne plus s'aventurer à l'étage, et encore moins dans ma chambre. À moins qu'ils aient désobéi, ce que je ne pense pas, je vois comment ses hommes lui obéissent à doigts et à l'œil, comme de petits toutous en manque de leur maître. Ça ne peut être encore moins Hélène et Liam, vu qu'ils sont dans l'étage d'en dessous.
Après m'être séché les cheveux, j'enroule ma serviette sur mon corps et me dirige devant le miroir de la salle de bain.
J'étudie mon visage et mon corps fatigué par les événements précédents. Mes cernes se sont légèrement accentuées, mais mes séquelles de l'accident de la dernière fois sont désormais cicatrisées et ne se voient presque plus.
J'ouvre le dernier tiroir et en sort un flingue. C'est celui que je vais utiliser pour tuer l'autre connard, sans aucun doute. J'ai demandé cette arme à Héléna en utilisant l'excuse de la dernière fois, quand on m'a étranglée. Je lui ai dit que j'aurais besoin d'une arme au cas où ça pourrait se reproduire, ce qui est maintenant presque impossible puisque depuis que Kayron ait coupé complètement le bras de l'individu en deux devant tous ses hommes, aucun ne s'aventure ici. Ils ont trop peur du connard, et pour cela, je le comprends.
Le plan est simple : à minuit passé, quand il dormira tranquillement dans sa chambre, je lui tirerai une balle entre ses deux yeux et prendrai le pass pour l'ascenseur et disparerai de ce pays. La dernière personne qu'il verra sera moi, au-dessus de son lit, affichant une mine gagnante. Kayron ne saura rien du tout, le moment sera inattendu, je tremble presque d'excitation. 
Je cache l'arme sous le meuble et enfile un simple jean bleu clair avec un débardeur blanc. En ce mois de juillet, la chaleur m'étouffe plus que je ne le suis déjà, malgré les climatiseurs. 
J'espère juste que Kayron sera là aujourd'hui, en ce moment, il est souvent absent pour des heures voire des jours. Tant mieux, devrai-je penser. Sauf qu'il faut absolument qu'il soit là aujourd'hui, ou du moins ce soir. Je ne sais pas si j'aurai assez de courage la prochaine fois et si je pourrais décaler le meurtre prémédité. Je referme la porte de la chambre et emprunte le couloir pour aller prendre mon déjeuner. Il ne devrait pas y avoir grand monde, aujourd'hui nous sommes dimanche et Helena m'avait dit que dimanche est un jour de repos pour tous les hommes de Kayron. Où plutôt pour tous les tueurs express de Kayron, devrais-je préciser.
Alors que je passe devant son bureau, collé à sa chambre, j'entends sa voix forte et grave.
 
- Huit hommes devraient suffire, après tout, ce n'est pas une aussi grosse affaire. Dis la voix détachée de Kayron.
 
Je m'approche de la porte et colle mon oreille contre celle-ci dans l'espoir d'en apprendre plus sur cette « affaire ».
 
- Sans vouloir te contredire, mon frère, commence ce que je devine être Hermand, c'est quand même Richard Durant, le maire de Monaco. Son domaine doit être sacrément bien gardé. Et puis l'opération est dans une semaine.
 
Je sursaute quand j'entends les pas de la domestique de chambre s'approcher de moi. Il ne faut surtout pas qu'elle sache que j'écoute son maître. Je fais mine de chercher quelque chose en plein milieu du couloir et attends qu'elle parte.
Une fois que c'est fait, je reviens et colle ma tête contre la porte en acier de Kayron.
 
- Mmm, bien. Qu'est-ce que tu proposes alors ? Demande le futur mort.
 
- J'ai fait quelques recherches sur Google et j'ai vu que apparemment le maire cherche une assistante à ses côtés. 
 
Un silence de mort se fait entendre. Après quelques secondes, Kayron répond enfin.
 
- Et alors ? Je ne vois pas où tu veux en venir, crache le morceau. Pose la voix calme du connard.
 
– Et bien, si une femme comme Hélène ou… Hésite Hermand, Seyna se présente à un entretien d'embauche, elle pourrait détourner les doutes et servir d'appât pour que le maire ne remarque rien. Propose Hermand.
 
Moi être un appât et se jeter dans la gueule du loup ? Jamais. Je ne sais pas ce que pense Hermand en disant cela, mais une chose est sûre, je ne ferai rien pour eux.
Un deuxième silence de mort règne dans la pièce avant que Kayron laisse entendre un petit rire. Ce qui me choque beaucoup, moi qui croyais que Kayron ne pouvait jamais rire ni sourire.
Faut croire que cet homme a des émotions.
 
- Tu délires ? Dis-moi que tu ne t'as pas drogué dès le matin, Hermand. Soupire Kayron. Jamais je n'impliquerai Seyna et encore moins un membre de la famille. Et puis nous n'avons pas besoin de femmes, nous sommes de grands garçons, mon frère.
On reste sur le plan de base. Je le torture jusqu'à ce qu'il me donne le putain de code, et je le laisse en plan.
 
Très bien. Je viens d'apprendre par un de nos hommes qu'il détient le coffre dans la même pièce où ce fils de pute détient des enfants qu'il viole dans son sous-sol, pour ne pas éveiller des soupçons, à ce qu'il paraît.
 
Je bloque sur la dernière phrase. Le maire détient des enfants qu'il viole chaque jour ? C'est immonde. Cela devrait m'étonner, mais pourtant, j'ai l'impression que j'ai l'habitude d'entendre ce genre de phrases. Après tout, mon père traitait souvent avec des meurtriers qui sont en plus, des violeurs et pédophiles. 
Je tremble de rage en pensant que ce genre de pourriture existe, pourriture que je me ferai un plaisir de torturer une fois que je serai libre.
Et dire que pour une fois, les méthodes de tortures que mon père et que le vieux m'ont enseignées vont s'avérer peut-être efficaces.
 
- Et bien, je n'avais pas prévu de le tuer bien que j'en avais envie, mais merci à toi pour cette information, tu m'as donné une raison de plus pour trancher la gorge à cette pourriture. Il fait une pose puis rit légèrement en finalisant sa phrase : j'en profiterai pour lui trancher la bite et la donner à ma Laïka. Elle commence à être en cours d'être humain, puisque le reste des chairs est prévu pour la prochaine livraison à Maurice.
 
Je suis surprise que Kayron ait aussi un cœur, ou du moins pour les enfants puisqu'il compte le tuer pour avoir violé des enfants.
Je serre les poings en repensant à comment ce connard a parlé de moi ou d'Hélène. Je ne sais pas ce que veut dire concrètement sa dernière phrase, mais pour moi, il veut clairement dire que nous, les femmes, sommes faibles. Je suis sûr qu'il changera vite d'avis s'il apprendra que c'est moi qui ai tué le vieux. Et il changera d'avis encore plus vite quand il me verra le regarder avec un sourire aux lèvres se baignant dans son propre sang.
 
- Tu as des nouvelles de Garduña Mafia espagnol et du père de Seyna ? Demande Hermand
 
Quand il prononce « Père », je me suis enfoncé l'oreille contre la porte, en espérant avoir des réponses.
 
- Non, ce chien a complètement disparu de la civilisation ; je sais qu'il prépare quelque chose et qu'il sait que Seyna est en vie, avec nous. Notre homme qu'il a tué ne peut pas mentir. Il a clairement laissé un message à travers son corps déchiqueté. Soupire Kayron.
 
- Comment l'a-t-il su ? Un traître dans nos rangs peut-être ? Dit Hermand pour lui-même. 
 
- Seul Dieu sait En tout cas, si nous avons un traître parmi nous, il ne fera pas long feu. Un massacre entre nos deux clans se fera bientôt naître, je peux te le garantir. Finalise le connard.
 
J'entends sa chaise grincer et j'en conclus qu'il se lève pour partir. Je m'éloigne au plus vite de la porte et descends dans la salle à manger. 
J'arrive dans la salle à manger et vois Liam en train de manger tout en tapotant sur son téléphone. Il me salue en m'invitant à manger avec lui et je le salue en retour avant qu'il retourne à ses occupations. Il n'a seulement que douze, et voilà qu'il est accro aux écrans dès son plus jeune âge. Enfin, je ne devrais pas juger, il fut un temps où je restais le plus souvent sur mon téléphone pour échapper à la réalité, ce qui est, maintenant, impossible.
Dommage qu'Hélène n'est pas là, j'aurais bien besoin d'un peu de compagnie féminine. Surtout pour le dernier jour. Je prends un poisson avec de la sauce italienne et m'assois à côté de Liam.
Alors que le connard et son acolyte descendent les marches en discutant, quatre hommes sortent du sous-sol, se précipitent vers Kayron et un vieux prend la parole.
 
- Cela fait plus de deux heures que nous torturons le prisonnier, mais toujours rien, Boss. 
 
Dît le cinquantenaire, la tête baissée, visiblement honteux qu'il n'a pas réussi à soutirer des informations au prisonnier.
Kayron grimace et lance un regard à Liam qui nous fixe, les yeux pleins d'espoir et admiratifs. Mais dommage pour lui, le connard fait un geste avec sa tête en lui indiquant de filer dans sa chambre. Liam, visiblement déçu, souffle et abandonne la salle à manger pour aller dans sa chambre.
 
- Vous n'êtes même pas foutue de lui soutirer l'adresse exacte du maire, c'est que vos méthodes de tortures ne sont pas efficaces. Soupire Kayron, visiblement déçu de ses hommes. Dégager, je ferai le travail à votre place. 
 
Les hommes baissent leur tête et murmure un « désolé » puis prennent la direction de l'ascenseur avant de le prendre.  Putain, j'aimerais moi aussi partir d'ici.  Mais pas tout de suite, il faut que je patiente encore quelques heures.  Je tuerais Kayron et volerai un peu d'argent à celui-ci avant de quitter leurs domiciles. 
Hermand et le connard discutent un peu avant que Hermand parte et prenne lui aussi cet ascenseur.  Je me tourne vers Kayron qui ne m'adresse même pas un regard et se tourne en direction du sous-sol.  Putain, quel connard.
 
***
 
Le moment fatidique et décisif est arrivé. L'eau de la mer est désormais bleue très foncée, ce qui signifie qu'il est minuit passé.
Je regarde derrière moi le sac que j'ai préparé, celui où j'ai mis quelques pantalons et pulls, je prendrai l'argent dans la chambre de Kayron et filerai de cette modeste maison sous terre. Où plutôt sous l'eau. Ce matin, j'ai vu l'horrible requin à travers la fenêtre de ma chambre, ce qui n'a fait que renforcer mon envie de partir d'ici et de tuer ce meurtrier. Plus tard dans la soirée, j'ai revu Hélène et nous avons discuté pendant une bonne heure, avant qu'elle aille se coucher dans l'étage du dessous. Je n'ai pas eu l'occasion de lui dire adieu, à elle ni à Liam. Je crois que je me suis trop prise d'affection pour eux, ce qui est une véritable erreur.
Je serre le flingue dans ma main et ouvre doucement la porte. Je vérifie qu'il n'y a personne dans les couloirs. Qui sait, peut-être y a-t-il encore une domestique à cette heure-là. Une fois que j'ai vérifié qu'il n'y a personne, je m'approche de la porte du connard et colle mon oreille contre celle-ci. J'attends quelques minutes pour écouter le moindre son, comme une respiration par exemple.
Rien.
Toujours rien au bout de cinq minutes.
Je devrais me méfier, après tout, quand quelqu'un dors, il y a toujours sa respiration. Ou peut-être que c'est juste moi qui divague et qui stresse trop.
Je me suis assuré que l'arme était chargée au cas où je resterai ma cible.
Après m'être battu contre moi-même, j'empoigne la poignée et ouvre la porte extrêmement doucement et veillant qu'elle ne grince pas. La chambre est plongée dans le noir et je n'entends absolument rien, si ce n'est que ma respiration anormalement trop rapide. Ce n'est pas normal. Pas du tout. Je sens l'interrupteur à gauche et appuie sur celui-ci pour y voir plus clair, mon arme toujours serrée dans la main.
Mais alors que tout devient clair, je hurle presque quand je sens un bras autour de ma gorge et appuyant fortement sur celle-ci. Je sens une main dérober l'arme que je tenais et la mettre hors de ma portée. Je n'ai même pas besoin de me retourner pour savoir qui est l'individu qui me plaque fermement contre son dos et qui respire contre mon oreille. Putain, je savais que quelque chose n'allait pas. J'ai pris trop de risques en venant ici.
Je plaque mes deux mains sur le bras du connard qui m'étrangle, mais aucun d'eux ne bouge le moindre poil. Alors que je reste immobile, ma respiration se fait de plus en plus difficile malgré que le connard ait desserré un peu sa prise.
Je l'entends rire cruellement dans mon oreille.
Mais cette fois-ci, le sentir aussi proche de moi me procure un autre sentiment que je ne devrais pas avoir. 
Je serre les dents quand, après quelques secondes, il prend enfin la parole.
 
- Petite garce, tu pensais pouvoir ne serait-ce que me frôler sans que je ne le sache ? Dit-il contre mon oreille.
 
Je ne parviens pas à dire et à émettre le moindre mot. En ce moment, je ne ressens que excitation et adrénaline. Putain, je ne suis absolument pas normal, comment je pourrais être excité d'une telle situation ? Je ne ressens que rage et excitation, mais à cette seconde précise, la rage l'emporte sur l'excitation.
 
- Sale… Connard. Parviens-je à articuler difficilement.
 
Il émet un petit rire et répète ce que je viens de dire.
 
- Connard Hum. Dit-il d'une voix roque.
 
Il passe sa langue tout le long de ma mâchoire en prenant soin d'y imprimer sa bave sur celle-ci.
Je sens honteusement ma culotte s'imprégner de plus en plus de ma mouille. Encore plus quand il colle son énorme érection contre mon jean. Le sentir aussi dur que de la pierre ne fait qu'amplifier ma mouille.
 
- Tu ne sais pas combien de temps j'avais attendu de sentir ma bite collée contre toi, et encore plus en toi. Dit-il en descendant sa bouche sur mon cou.
 
Je devrais ressentir un frisson de dégoût en l'entendant dire ça et le sentant me faire un soupçon, mais non, je ressens tout le contraire. Je me dégoûte pour ça, je reçois vraiment de l'excitation envers mes kidnappeurs et encore pire, envers le meurtrier de ma mère.
Je panique enfin quand je sens ses doigts défaire la fermeture de mon jean et le baisser, ma culotte avec. Je ferme fermement mes jambes, pour ne pas qu'il constate que je suis honteusement trempé pour lui.
Mais rien ne le retient, il pousse sa jambe et la cale contre ma jambe droite de sorte que j'écarte complètement mes jambes. Oh non, il peut désormais voir ma mouille dégouliner le long de mes jambes. 
Que Dieu me pardonne pour cela.
 
- Tu vois, tu es toute mouillée, pour moi, rien que pour moi. Chuchote-t-il doucement contre ma joue et en faisant un petit bisou sur celle-ci.
 
Il se montre peut-être doux pour l'instant, mais je sais qu'il n'est rien de cela. J'écarquille les yeux quand je sens l'arme se diriger contre mes jambes.
Il ne va quand même pas faire ça, n'est-ce pas ? Il ne peut pas faire entrer l'arme dans mon vagin. Alors que je pensais qu'il allait faire ce que je pensais avec l'arme, il prend finalement juste la mouille sur la pointe de l'arme et la ramène vers son nez. Il imprègne l'odeur de mon jus avant de le lécher doucement sur la tête de l'arme.
Je ne sais pas vraiment si cela doit m'exciter ou au contraire, m'écœurer, mais tout ce que je sens c'est que je dégouline de plus en plus. Je suis pratiquement sûr que ma culotte est trempée. 
 
- Tu es vraiment délicieuse. Dit-il en se léchant les lèvres. 
 
Il repose l'arme au sol et défait le nœud de son jogging. Je stresse de plus en plus, l'adrénaline monte en moi. 
Je sens désormais sa bite nue et dure appuyée fermement contre mon dos et ses doigts qui s'aventurent sur mon endroit douloureux. Il caresse tranquillement le long de ma chatte dégoulinante et appuie avec son index sur mon clitoris. Je me mords les lèvres tellement fort que je sens un filet de sang dégouliner.
 
- Di donc, Seyna, une salope comme toi ne peut pas s'empêcher de gémir, n'est-ce pas ? Me dit-il avant d'enfoncer deux doigts d'un coup sans prévenir.
 
Cette fois-ci, je ne peux plus me retenir et lâche un léger gémissement de délivrance. Je sens sa respiration accélérer alors qu'il commence à me doigter vite et fort sans pitié.
Et là, je m'éfondre carrément sur lui. Je relâche la tête en arrière alors que je sens ses lèvres attraper les miennes et engloutir mes gémissements. Ses lèvres sont douces, pulpeuses et m'embrasse sans pitié en s'emparant de ma langue tout en me doigtant. Je n'ai jamais ressenti un tel plaisir de ma vie, même quand je me suis moi-même doigté. Le plaisir est si immense que je sens que je ne vais pas mettre longtemps à jouir. Je panique quand il écarte mes jambes, et alors que je crois qu'il va s'enfoncer en moi, il place sa bite entre mes fesses et se frotte d'en bas avec. Je rêve, ce connard se branle vraiment avec mes fesses là ? Kayron me permet de m'écarter de ses lèvres pour reprendre ma respiration, quelques secondes après, quand il juge que j'ai assez pris mon souffle, il rattrape mes lèvres et les embrasse férocement, presque passionnellement. Je gémis tellement fort dans sa bouche que je suis sûr que s'il ne serait pas en train de m'embrasser, tout l'habitacle se serait réveillé. Même le requin du connard. 
Je ne me suis jamais sentie aussi bien dans ma misérable vie, lui m'embrassant. Ses doigts vont de plus en plus vite alors que j'écarte mes lèvres des siennes et le regarde attentivement. Il transpire, écrase sa propre mâchoire, et ne me quitte jamais des yeux. 
Alors que je me sens enfin partir, Kayron prend mes lèvres et grogne contre moi pendant que je crie de délivrance. Je sens un liquide visqueux s'imprégner le long de mon dos et de mes fesses. Il enlève ses doigts de moi et détache ses lèvres de moi. 
 
- Putain, oh putain. Je vais te baiser, te baiser tellement fort, tu ne pourras plus jamais tenter quoique ce soit sur moi et tu ne pourras plus marcher demain. Ni le jour suivant et encore suivant. Dit-il en me soulevant contre le mur. 
 
Malgré ma fatigue et mon manque de souffle, je sens que je m'abandonne totalement à lui, le laissant faire ce qu'il veut de moi. Il pourrait déchirer mon hymen, ou même ma chatte, je ne me sentirais jamais aussi bien à cet instant avec lui. Je n'en ai pas encore assez malgré l'orgasme qu'il vient de me fournir, et lui non plus.
Alors qu'il pose sa bite juste devant mon entrée et qu'il allait faire apparition dans ma chatte, quelqu'un toque sur la porte.
 
- Boss, oh putain, je crois qu'on a un énorme problème. 
 
Et là, tout mon monde s'écroule.
 
 
 
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Coucou j'espère que vous avez aimé ce chapitre beaucoup plus long que d'habitude :)
Si c'est le cas, n'hésitez pas à voter 🫶🏼
Le moment que vous attendez tous est enfin posté !
J'espère que vous avez aimé cette scène, je n'ai pas l'habitude de fournir autant de détails dans un moment comme celui-ci 👀
De base je devais le poster dans une semaine encore, mais j'étais beaucoup trop inspiré pour ça, je ne pouvais pas attendre 🙈
Instagram : theunknoww92

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