Chapitre 1

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J'entends des voix d'hommes discuter qui résonnent dans tous les couloirs que je longe jusqu'à cette pièce précise. Pièce où je suis actuellement enfermé, à double tour. Un léger trou de la même taille que mon pied qui fait d'office de fenêtre éclaire à peine la pièce. Enfin, éclair est un grand mot. En revanche, je suis dans la partie où elle n'éclaire rien du tout, recroquevillée sur moi-même, dans laquelle je vais bondir et tuer le premier homme qui ouvrira cette maudite pièce. Enfin, ça, c'est un des nombreux scénarios que j'imagine me titiller pour pouvoir sortir de ce trou à rat, et tuer le fautif qui fait partie de mes problèmes majeurs. Jour après jour, je me jette sur les assiettes pleines, qu'on me donne chaque matin, midi, soir. Je compte bien me nourrir bien, m'entraîner pour pouvoir tuer un de mes nombreux problèmes qui fait partie de mes tourments. Et ce que je redoute le plus se produit. Mes oreilles entendent la serrure se crocheter. Je fixe la poignée s'abaisser pour faire apparaître l'homme qui fait office d'un frère. Il doit avoir quelques années de plus que moi. Sa présence me fait savoir que c'est une mauvaise et bonne nouvelle. Parce sa présence va confirmer qu'il va me faire certaines choses, comme presque tous les soirs. Mais la bonne nouvelle, c'est qu'aujourd'hui, je vais pouvoir mettre fin à mon calvaire. Ça fait des semaines que je prépare ce plan à deux balles qui a moins d'un pour cent de réussite. Mais ce n'est pas grave, je vais faire avec. Je me suis préparé mentalement, entraîné grâce aux longues années où mon oncle m'a appris à me battre, et ce, à n'importe quelle circonstance. Aujourd'hui, je ne peux pas compter sur son aide pour l'instant, mais ce n'est pas grave. Une silhouette se tient devant moi, de taille moyenne, en train de me fixer avec ses yeux verts, visiblement bourrés. C'est exactement ce que j'avais prédit Aujourd'hui, j'ai décidé de me laisser faire, comme toujours. Je ne pouvais jamais agir, sinon tout mon plan échouerait. Je fixe l'arme qui est en train d'être retirée de sa hanche, ainsi que la plupart de ses vêtements qui suivent. Il se retrouve en boxer, et moi, en sous-vêtements, cela ne change pas de tous les jours, on me laisse mourir de froid en sous-vêtements, sans la moindre couverture ou quoi que ce soit pour me réchauffer. Seule la légère lumière du soleil me réchauffait et me tenait compagnie pendant ces deux longs mois. J'ai l'impression que je suis resté dans cette pièce pendant plus d'un an. Je fais un mini rictus invisible aux yeux de mon violeur, devant moi, quand je pense à ce que je ferais. Je sais que mon « père » est derrière la porte et entends, tout comme à chaque fois qu'il accompagne mon frère jusqu'à cette cellule, qu'il ne le laisse jamais longer les couloirs de la cellule tout seul pour une raison que j'ignore totalement, et que je ne cherche pas à comprendre parce que finalement, cela se retourne à mon humble avantage. Deux pour le prix d'un, cette occasion n'est pas présente tous les jours. Je me reconnecte à la réalité quand mon frère s'avance vers moi, je me mets debout et lève la tête vers lui, lui montrant que je n'ai pas peur et que cela ne me fait rien qu'il me touche ou quoique ce soit. Mon oncle m'a appris à ne pas avoir peur d'un homme, et je compte bien utiliser ce qu'il m'a appris. Léandre, mon frère, effectue un petit sourire, en voyant ma tête faire de même. Il doit se dire que je suis ridicule face à lui, et je ne contredis pas ses pensées qu'il ne me fait pas parce qu'il a totalement raison, mais je m'en fous. Il lève sa main vers moi, me gifle et s'empare de mes lèvres. Ce genre de fantasme, où l'homme viole son amant pendant l'acte sexuel, ne me dérange pas plus que ça, au contraire, j'ai toujours eu des fantasmes quelque peu tordus. Mais le fait que ce soit lui, mon frère lui-même, me dérange au plus haut point. Ma famille n'a pas de règles, n'a aucune limite, que ce soit les meurtres, le trafic de stupéfiants, la drogue, le viol, le trafic de femmes, d'enfants, ils s'en foutent tous tant que cela leur rapporte de l'argent et du plaisir. L'inceste est aussi présent, la preuve en elle-même : Mon frère. Et mon père qui écoute discrètement et ferme les yeux sur ça, qui s'en fou totalement de ce que mon frère me fait. Et au contraire, il me dit : « Sois contente qu'un homme te désire, toi et ton corps dégelasse. » Or, je sais que mon corps n'est aucunement dégagé, au contraire, beaucoup me complimentent, en partie des hommes bien sûr, qui ne se privent pas de complimenter mon corps et de le regarder de façon obscène. Mais bon, là, actuellement, on ne peut pas dire que mon corps est magnifique, avec l'humidité et la saleté qui me couvrent. Mais malheureusement, cela n'empêche pas mon propre frère d'abuser de moi. J'aimerais encore que ce soit un autre homme que ma propre famille, ou finalement pas d'hommes du tout. Revenons à nos moutons. Mon frère me pousse contre le mur et s'appuie de plus en plus profond dans mes lèvres, introduisant sa langue dégoûtante. Il descend sa bouche vers mon cou, me lèche et me soucoupe, me provoquant d'énormes frissons de dégoût.
 
- Putain même sale Ta peau est délicieusement douce, ça me donne envie de te faire encore plus de sale que tu ne l'es déjà. 
 
Dit-il en rigolant tandis que je garde un semblant d'expression le plus neutre possible, pour lui montrer que cela ne me fait rien du tout. Que cela ne m'excite pas le moins du monde. Mais mon frère ne fait pas attention et sa bouche s'empare d'un de mes seins, les léchant et les sucotant et les mordillant tandis que son autre main descend vers ma fine culotte de crasse. Il introduit deux de ses sales doigts en moi, en même temps que sa bouche m'aspire les tétons, pensant que cela me ferait peut-être plaisir d'introduire deux putains de doigts en moi. Je ne suis même pas sûr que mon frère s'est ne serait-ce que lavé ses mains et son corps, je suis sûr que je vais attraper plein d'infections avec ses mains sales. Cela ne fait qu'augmenter mon dégoût et laisse apparaître une légère grimace. Je me revêtu directement d'un visage semblant d'indifférence avant qu'il ne me remarque. Si je montre ne serait-ce qu'une toute petite faiblesse, cela sera mort pour moi. Et cela ne fera qu'exciter le connard qu'il est. Ses doigts continuent à faire des vas et viens pendant de longues secondes. Mais je vois qu'il en peut déjà plus et sort sa micro-bite de sa baguette. Parce que oui, il a une toute petite bite qui se sent à peine à l'intérieur du vagin. C'est peut-être pour ça que les filles qu'il fréquente d'habitude reviennent toujours avec une mine défroissée après qu'ils ont terminé leurs petites parties. Mais elles n'avoueront jamais à voix haute qu'elles ne sont pas satisfaites de leurs parties de baise. Se contentent de vaguement le montrer sur leurs visages. Léandro, con comme il est, ne voit rien, et c'est mieux comme ça. Mais je vais le faire pour lui, il va mourir donc autant lui dire tout ce que je pense de lui.
 
- Tu vois maintenant ? Tu vois pourquoi aucune de tes filles ne prend du plaisir avec toi ? Demande-je, en connaissant déjà la réponse.
 
- Ta gueule et concentre-toi sur le plaisir que je te vais te procurer comme toujours. Je pourrais presque éclater de rire.
 
- Plaisir ? Tu viens de dire plaisir ? Tu sais pourquoi tes filles partent et ne reviennent plus jamais après avoir baisé avec toi ? Parce que ta bite est beaucoup trop petite pour ressentir quoique ce soit ! M'emporterais-je.
 
- Ta geule, sale pute !
 
Il me gifle et pénètre sa bite en moi le plus profond possible. Sauf qu'il ne l'atteint pas et cela l'énerve. Il sait visiblement que j'ai raison et je ne veux pas l'assumer. Il pourrait faire de la chirurgie pour allonger sa bite, mais il ne pourra plus se vanter de je cite ce qu'il dit toujours : « Ma beauté est cent pour cent au naturel ». Il fait des gestes brutaux, en essayant de me pénétrer jusqu'au fond. Je grimace parce que mon dos meurtri tacle le mur derrière moi à chaque va et vient qu'il pousse en moi. Je pourrais essayer de me concentrer sur le plaisir qu'il essaye de procurer, ou plutôt qu'il ne procure que de lui voir ses gémissements dégoûtants qui résonnent dans la pièce vide. Mais il ne me procure aucun plaisir, même pas une quelconque douleur physique. Il finit par jouir à l'extérieur de mon vagin, il aurait pu déverser sa jouissance par terre, mais non, car comme il est, il fait exprès de la verser sur moi, plus précisément sur mon visage. Je grimace et tremble tellement de colère que je lui crache dessus en pleine face. Sa vaut au moins ça, son sperme sur ma face et mon cracha sur sa geule. Même si j'aurais préféré avoir du cracha sur ma geule plutôt que du sperme qui vient tout droit de mon frère.
- Ah putain, sale pute, tu ne te rends pas compte de la chance que tu as d'être sous notre protection, et encore plus d'être baisée par le futur capo. 
- Putain, tu me fais marrer Léandre, tu me parles de protection, mais de quelle protection me parles-tu, je t'en prie ? Toi et ton géniteur me laissez pourrir ici, dans le froid et me donner de la bouffe malsaine, vous n'êtes même pas foutue de me donner de la bouffe de votre cuisinière, et pour finir tu me violes presque tous les soirs, en pensant que tu me donnes du plaisir sauf que tu ne me donnes rien de tout ça, il n'y a que toi ici qui ressent du plaisir. Si tu crois que je ne sais pas que papa nous entend ici, tu crois rêver, je profite de vos derniers instants pour dire ce que je pense parce que vous allez toutes les deux mourir ici ! Criais-je en allant attraper son arme qu'il avait déposée au fond de la pièce.
Il a complètement perdu sa garde. Il s'est dit qu'il allait tranquillement me baiser et poser son arme de côté en croyant qu'il n'en aurait pas besoin. Terrible erreur, parce que je n'aurais aucune humanité et hésitation à le tuer lui et son père. J'ai enfin l'arme entre mes mains et Léandre se jette sur moi, essayant de récupérer l'arme sans se soucier que je pourrais lui tirer dessus, parce qu'il croit qu'en étant mon frère, je n'arriverai jamais à tirer sur lui. Mais il se trompe totalement. Je le frappe tellement fort sur son nez qu'il pisse le sang de partout. Ses yeux sortent presque de leurs orbites et se mettent à crier de douleurs. Ce que je comprends parfaitement quand je vois que son nez est totalement déformé et qu'un bout de son os est sorti de sa peau et voit la lumière du jour. Il ne me laisse pas ma satisfaction et sort de son autre hanche un couteau. Il revient à la charge et me plante de toutes ses forces. Enfin, il pensait me planter jusqu'à ce qu'il ouvre les yeux et voit se dresser un grand mur noir devant lui. Il essaye d'extraire le couteau, mais le couteau est beaucoup trop enfoncé dans le mur. J'imagine même pas s'il serait parvenu à me planter. Le couteau m'aurait sûrement transpercé. En l'esquivant, je suis en dessous de lui pendant qu'il essaye encore et toujours d'extraire le couteau, sauf que c'est mission impossible. Il lui faut une longue minute pour lui le faire comprendre. Mais quand il allait finalement revenir à la charge avec ses mains nues, il baisse la tête et ses yeux sortent clairement de leurs orbites, ne laissant plus de place à la douleur de son os cassé. Je pointe son arme au niveau de sa bite, toujours à l'air libre. J'entends vaguement la porte s'ouvrir, laissant place à mon père qui réagit à la scène et qui fait exactement comme son fils.
 
- Seyna, ne fait pas ça ! Rétorque Mon père, aussi surpris.
 
Il sait qu'en dégainant son arme de sa ceinture, il signe l'arrêt de mort de Léandre. Contrairement à son fils, il sait de quoi je suis capable et ne me sous-estime pas. Parce que si je décide de le tuer, il sait que je le tuerai quoi qu'il en coûte. Donc maintenant, il va sûrement jouer aux liens de sang et de famille qui nous unissent.
 
- Si tu savais, il y a tellement longtemps que j'ai voulu faire ça, en finir avec vous deux. Même si je pense qu'aujourd'hui je ne pourrais pas en finir avec toi papa, alors j'en finirai avec Léandre, alors cela ne sert à rien d'interpréter tes petits discours de famille à la con, et accepte le sort de ton fils.
 
- Je ne te conseille pas d'appuyer sur la gâchette pour votre bien à tout les deux.
 
Il claque des doigts et quatre hommes viennent à son côté, dont deux d'entre eux sont les gardes d'eau cellule. OUBlions cette histoire et repartons en de bons termes. Tu ne seras plus enfermé pour ta trahison, tu seras pardonné.
Pardonner ? Il se fout de ma geule. Tout le monde sait que la mafia ne pardonne aucune trahison, encore plus si ce sont leurs propres familles. Il croit que ramener quatre gardes en plus me fait peur. Justement, il se déshonore, être à cinq contre une de plus qui est sa famille est totalement humiliant dans notre famille. Il ne veut pas appeler plus que quatre hommes, parce qu'il sait qu'en faisant ça il sera humilié d'être faible contre une fille, on entendra parler de ça pendant un certain bout de temps, les autres le prendront pour un faible, exactement ce qu'il a tout seul. Sans ses hommes, il n'est rien. Ce qui se retourne encore une fois, à mon avantage. Je ne pourrais jamais les battre à moi seule toutes les six, c'est là que mon oncle va jouer. S'il se fait prendre, on ne pourra certainement plus se voir après ça.
 
- Tu te fous de moi ? Je sais que vous ne pardonnez personne pour la trahison, encore moins quand c'est un membre de la famille. Et puis, je me fous totalement d'être pardonné par vous.
 
- Que tu es têtue, Seyna. Au moins j'aurais tenté. Il sort son arme de sa ceinture et la brindille vers moi. Adieu.
 
Il commence à appuyer sur sa gâchette quand tout à coup, un bruit se fait entendre. Il se tourne vivement en se demandant quel est ce bruit. Ses hommes et les gardes sortent leur flingue de leurs ceintures en imitant mon père et regardent derrière eux.
 

My Dark ProtectorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant