Ne vous êtes jamais vous poser cette question : Est ce que je pourrais tuer pour quelqu'un à qui je tiens ?
Je pense que tout le monde se l'est déjà posé. Si non, posez la vous.
On pense souvent en être incapable, certains pensent en être capable.
Il ne faut pas en vouloir à une personne d'avoir tuer quelqu'un pour vous. Cela paraît difficile mais il ne le faut pas. Dites vous qu'elle l'a fait pour vous.
Une heure du matin :
J'ai réfléchis. Même beaucoup réfléchis. Peut être qu'un jour, je regretterais ce que j'ai fais, mais cela ne sera pas aujourd'hui.
Tout est prévu dans ma tête, j'ai mon plan. Cette personne sera morte à 18H14. Pas une minute, pas une seconde de plus. Elle doit être morte à cette heure-ci.
Je ne le fais pas pour moi, je ne le fais pas pour elle, je le fais pour nous.
Ils ne comprendront surement pas ce qu'il s'est passé mais je raconterais tout en détails.
Depuis ce qu'il s'est passé j'y songe beaucoup, et maintenant je suis sûr de moi. Je vais le faire. Je n'ai aucune pitié, cette personne en a eu aucune. Elle s'en fichait complétement.
Elle a faillit faire tout disparaître, elle nous a fait des tas de coups, je ne l'aurais pas tué si elle n'aurait pas fais ça mais là, non.
Je viens d'apprendre quelque chose, et je ne peux pas rester ainsi.
Elle ne va pas me pourrir l'existence encore et encore. Ce soir, ce sera terminer pour elle.
Quinze heures :
Je me promène dans les rues de Bon Temps. Les gens me disent gentiment "Bonjour", je leur répond de la même manière. Je suis plutôt de bonne humeur, je ne pense pas à grand chose.
J'ai assez réfléchis cette nuit et c'est clair ; Je le fais.
Je m'arrêtais devant une petite boutique. Elle vendait des bijoux, ils étaient d'ailleurs très beaux. Je décidais alors de m'en acheter plusieurs.
Dix huit heures :
Je m'étais habillé d'un pull noir, d'un pantalon noir, des bottes noirs, tout en noir.
Le noir n'est pas une couleur joyeuse. J'aime cette couleur mais je la porte rarement, car je suis une personne joyeuse. J'aime les couleurs.
J'avais un sac, avec dedans l'arme, bien sûr c'était des balles en métal. Les balles de métal peuvent tuer n'importe quels vampires ! Pas besoin de se battre. Je n'ai pas envie de me battre. Je n'en ai plus envie. Je veux que tout cela cesse. C'est la première fois que j'ai une personne qui tient autant à moi, je ne veux pas qu'elle m'abandonne.
En quelques secondes, j'étais devant sa maison. J'y entrais calmement, quand elle me vit, elle sursauta. Je sentais la colère venir en moi en la voyant ; mes yeux devenaient rouges évidemment.
Bientôt, il y aura un corps sans vie au milieu de la pièce et cela ne sera pas le mien.
- Que fais tu ici ?
- Je veux que tu meurs.
- Tu sais que tu ne peux pas me tuer...
- Si, je le peux. J'en ai assez de toi, tu as assez fait de dégâts !
- Quels dégâts ?
- Tu le sais très bien. J'aurais pu te laisser la vie sauve, mais tu as recommencé. Encore une fois et tu as fais pire !
- Il le voulait bien.
- Je suis sûr qu'il ne l'a pas voulu.
- Oh, non il ne l'a pas voulu. Je l'ai forcé.
- Je te haïs.
- Allez, tue moi. Qu'est ce que tu attends ?
Je regardais l'heure, il était 18H12. Encore deux minutes.
- Tu as deux minutes pour me dire pourquoi je ne devrais pas te tuer.
- Parce qu'ils t'en voudront, ils t'abandonneront tous en apprenant que tu m'as tué.
- Donne moi des meilleurs arguments.
- Parce qu'il te tuera.
- N'importe quoi.
- Et David ? Tu fais quoi de lui ?
- Il est partit, il ne reviendra plus. Tu vas mourir.
- J'ai tellement aimé quand il m'a embrassé, quand il m'a touché, quand il m'a supplié de continuer, si tu savais comme j'ai aimé.
- La ferme.
- Selena et Perrie m'ont beaucoup aidé. Tu les remercieras de ma part.
- Ce sont deux grosses conasses tout comme toi.
- Allez, tue moi. Je veux voir si tu en es vraiment capable.
- Il n'a jamais voulu de toi.
- Je le sais. Il ne me voudra jamais.
- Dis moi, il t'a vraiment touché, embrassé et il t'a vraiment supplié de continuer ?
- Non. Il me suppliait d'arrêter plutôt.
- Comment as tu fais pour qu'il ne te repousse pas ? Qu'il ne se défende pas ?
- Tu demanderas à Perrie.
- Tu es morte, Eleanor.
