Tout a commencé lorsque je rencontrais le professeur William James Moriarty, celui que tous les journaux londoniens allaient bientôt surnommer le Napoléon du crime. Il avait l'ambitieux projet de renverser le système de classes sociales. Il était prêt à tout pour y arriver, même à sacrifier sa propre vie.
Il comptait liguer le peuple contre la noblesse et la bourgeoisie sans pour autant créer une révolution comme celle qu'il y avait eu en France. Il voulait éveiller les consciences tout en évitant les morts inutiles. Il ne commandita que le meurtre d'hommes influents mais véreux.
De mon côté, j'étais son bras armé. J'exécuterai les basses œuvres sans broncher. Mon passé de militaire me permettait de garder mon calme en toute circonstance. J'avais un immense respect pour le courage dont il faisait preuve.
J'étais prêt à mourir s'il me le demandait mais cela ne suffisait pas. Il nous fallait également d'autres complices avec des talents plus variés.
Je rencontrai, lors d'une mission sous ses ordres, un orphelin qui, au fil des années, à vaquer dans les rues de Londres était devenu maître dans l'art du déguisement pour pouvoir voler sa pitance aux marchands. Ce jeune garçon nommé Fred Porlock me toucha et je sentais que son talent pourrait nous être utile.
Je l'ai présenté à William qui l'a accepté à condition que je m'occupe de son entraînement et de son éducation. Je lui fit ses classes et lui apprit à manier tous types d'armes pour pouvoir se défendre correctement. Il nous fût d'une grande aide pour bon nombre d'affaires.
Fred jouait les éclaireurs en s'infiltrant sur le lieu de nos actions pour récolter un maximum d'informations afin que nous puissions planifier au mieux notre prochaine tâche.
Plus tard, après l'affaire du scandale en Bohême, l'ancienne prima donna Irène Adler recherchée dans tout le pays rejoignit notre équipe sous le nom de James Bonde. Moriarty put alors lancer la phase finale de son funeste dessein.
Or, afin de mener à bien sa machination, il lui fallait encore un élément : un espoir auquel le peuple pouvait se rattacher, un héros à sa hauteur, un rival digne de lui. Ce rôle incomba à un certain Sherlock Holmes, autoproclamé détective-consultant, qui n'hésitait pas à s'immiscer dans les affaires de Scotland Yard.. Il devint son alter-ego en résolvant les énigmes que William disséminaient sur son chemin. Celles-ci devaient le mener jusqu'au grand final.
Moriarty lui donna rendez-vous en Suisse, aux chutes du Reichenbach, loin du tumulte de Londres.
À force de se tourner autour, ils savaient pertinemment tous les deux que si l'un mourait, l'autre n'y survivrait pas. Il fallait qu'ils terminent comme ils avaient commencé, ensemble.
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Alter-ego
FanfictionTout a commencé lorsque je rencontrais pour la première fois le professeur William James Moriarty, celui qui tous les journaux londoniens allaient bientôt surnommer le Napoléon du crime. Il avait l'ambitieux projet de renverser le système de classes...