1 | Élaborer un plan

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Marta est une femme de taille moyenne, habillée d'un uniforme. Elle a des formes sur l'ensemble de son corps qui lui donne une certaine harmonie malgré ses épaules plus larges que son bassin. Son visage n'était pas ridée, mais je pouvais voir dans ses yeux qu'il y avait une certaine sagesse qu'on pouvait associer qu'à la maturité.

— Vos cheveux sont tout emmêlés, je vais les brosser pour vous, lance-t-elle calmement.

Elle se met derrière moi, prend la brosse et commence à démêler mes cheveux avec douceur. Je la regarde faire à travers le miroir de la coiffeuse. En me brossant les cheveux, Marta avait un petit sourire en coin.

— Je me trouve dans une situation assez délicate.

Elle s'arrête, et lentement ses yeux rejoignent les miens.

— Mr m'a demandé de vous assistez.

— Oui. Mais-

— Mr ne vous feras aucun mal, soyez en certaine.

Je fais tout pour ne pas rouler des yeux.

— Il a l'intention de me vendre, s'il vous plaît, aidez-moi.

Marta reprend le brossage de mes cheveux.

— Je ne peux pas vous aider. Je suis loyale envers la famille Greco. Je travaille pour eux depuis une décennie, j'ai vu Mr Aaron grandir.

Je fais tout pour rester calme. Je me pince les lèvres.

— S'il vous plaît, aidez-moi. Avez-vous une fille ? Si votre fille se trouvait dans ma situation, ne feriez-vous pas tout pour l'aider ?

Marta pose la brosse puis elle me regarde droit dans les yeux.

— Ma fille Rose, bavarde comme elle est, me donnant du fil à retordre en permanence, ne pourra en aucun cas être un premier choix pour une vente aux enchères. Vos cheveux sont démêlés. Voulez-vous autre chose ?

Que vous me laissiez partir.

— Je pense que ça ira.

— Je vais vous apporter votre petit déjeuner.

— Euh, non. Je n'ai pas du tout faim.

— Mr m'a expressément dit que vous ne devez sauter aucun repas.

— Je ne mange généralement pas le matin.

C'est faux.

— Comme vous voudrez, mais je vais vous donner un conseil : Obéissez à Mr Aaron et il sera gentil avec vous, si votre objectif est de rendre votre séjour désagréable, alors continuez ainsi.

— Puis-je au moins sortir de ma chambre ?

Elle me scrute du regard.

— Mangez et nous pourrons faire une balade dans le jardin.

Je cède et accepte sa proposition.

— Si vous voulez vous changer, vos vêtements se trouvent dans cette armoire, la porte juste à côté, c'est la salle de bain.

Mes vêtements, non, c'est pas possible.

Je me lève pour aller vérifier, Marta avait dit vrai. Les vêtements que j'avais pris pour m'en aller avec mon père étaient là, arrangés soigneusement.

Je n'en revenais pas.

— Bon, je reviendrais dans 10 minutes, dit Marta.

Dès qu'elle part, j'en profite pour me doucher. Tout le nécessaire était dans la salle de bain. Il y avait du gel douche, de la crème pour le corps, des produits cosmétiques de grande marque, des masques pour le visage et du maquillage.

Trois semaines (Sombres Semaines, Livre 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant