- Dis-moi Aaron, dis-je un peu gênée Pourquoi tu m'y emmène ?
- J'ai envie que le monde entier saches que tu es à moi et que tu es ma femme. Je suis fou de toi, dit-il en me tirant vers lui.
Nous sortons de notre chambre. En descendant les escaliers, Mme Flavia nous regarde d'un mauvais œil et soupire.
- Bonne journée, Maman.
- Je le sens...elle sera très mauvaise. Surtout avec ce que j'ai vu de bon matin.
Nous passons la porte du château, Rodrigo, nous attends devant une mercedes noir.
Je m'arrête de marcher.
- On n'y est presque, princesse. Si tu es fatiguée-
- Oui je le suis.
- Alors je vais te porter jusqu'à la voiture.
- Non. Non. Aaron. J'ai juste l'impression qu'en étant ensemble à l'extérieur. Nous prenons des risques inconsidérés. J'ai peur...
Il me caresse les cheveux.
- Je ne vais pas arrêter de vivre pour les Conti, ils se doutent bien qu'un jour je rencontrerai une autre personne...
- Mais ils me connaissent. Arianna me connais déjà. On leur a dit que j'étais de la famille.
- On ? C'est ma mère qui lui a dit ça ! Pas moi. J'ai été clair avec elle.
Ta sœur aussi à dit ça Aaron...elles ont toutes les deux menti pour nous protéger nous tous.
Il me prend la main, et marche. Mes jambes le suivent.
- Bonjour Mr. , bonjour Mademoiselle Suzie, nous salue Rodrigo.
Aaron m'ouvre la portière. Je le regarde puis je rentre m'asseoir. Aaron se joint à moi.
Rodrigo s'installe au siège conducteur, puis démarre.
Aaron joue avec mes doigts pendant le trajet, moi je tremble légèrement. Je ne pensais pas qu'un jour, je serais sous tension de me balader hors de ce château.
Aaron n'a pas l'air de voir la gravité de la situation. Je ne veux pas vivre dans cette peur constante toute ma vie. Je veux pas.
Rodrigo arrête la voiture. Nous nous trouvons devant une serre. C'est un bar ? C'est magnifique.
- Tu n'es jamais aller dans un endroit pareil n'est-ce pas ?
- Oui, j'ai l'impression que ça ne vient pas de ce monde tellement que c'est beau.
- Je t'emmènerais dans des endroits encore plus beaux que celui-ci.
Sortie de la voiture, tous les deux. Nous entrons dans ce bar si atypique, des plantes sont accrochées au plafond, la lumière du soleil réfléchit sur les vitres ce qui donne un éclat miraculeux à cet endroit.
Le temps est nuageux, et frais. Ce qui normalement devait donner une ambiance morose, mais malgré tout, tout est éclatant de beauté.
Aaron lève la main à un groupe de personnes, ils se lèvent tous.
La main dans la sienne et un peu gêné, il m'emporte vers eux.
- Ah, Mr Aaron ça fait longtemps que je vous ai pas vue.
- Oui pareil pour moi, Martin.
- Si j'avais su qu'il y aurait ce vent frais aujourd'hui, j'aurais réservé ailleurs.
Martin me regarde en levant un sourcil.
Aaron me plaque contre lui.
- Bonjour, je m'appelle Martin Rossi. Vous êtes ?
VOUS LISEZ
Trois semaines (Sombres Semaines, Livre 1)
Любовные романы«Dans ce monde, il n'y a pas d'amour de conte de fée. L'amour peut-être cruelle, il peut révéler et réveiller des choses enfouies dont tu n'avais pas connaissance.» J'attendais avec impatience la réponse des universités. Le jour de mon dix-huitième...
