23 | Peur

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- Arrête, dis-moi que tu n'es pas sérieux. Je n'ai rien avoir avec cette histoire.

- Maintenant qu'ils t'ont vu et que ma mère a dit que tu étais de la famille....c'est mort.

-...alors c'est fini, je vais mourir de cette façon ?

- Non. Je te protégerais.

- Comment exactement ?

- C'est pour ça qu'il faut que tu restes ici. Peut-être que ton prochain propriétaire ne sera pas paré à ce genre de violence.

- Aaron...tu me fais peur...sérieusement.

- Tu veux être ma femme ? dit-il en me regardant dans les yeux.

- C'est pas le moment de faire des blagues.

- Mais je suis sérieux...

- J'aurais jamais dû revenir quand Flavia m'avait donné l'occasion de partir...j'aurais dû essayer de retrouver mon père.

Aaron se passe la main dans les cheveux.

- Je pense que le mieux, c'est que je parte très loin d'ici.

- Ils te retrouveront.

- Comment peux-tu en être si sûr ? Et pourquoi il s'attaquerait à moi ? Je suis d'après Flavia, un lointain lien de sang avec les Greco.

- Tu ne connais pas les Conti quand ils veulent exterminer. Il le font pour toute la famille.

- Quel idée de vouloir s'allier avec une famille pareil, franchement, Aaron.

- Ils ont beaucoup de contacts et de facilité que je n'ai pas. C'est en partie grâce à leur cruauté.

- Aaron, alors qu'est-ce que tu fais ? Parce que je sais pas plus où on en est. Enchère ou pas ?

Je passe ma main sur mes yeux.

- Ok, pour l'instant, on va dire que tu t'es pas encore décidé, dit Aaron.

- Je vais me poser un peu, dis-je en m'asseyant sur le lit. Je suis fatiguée de réfléchir. Fatiguée de cette vie.

Je me laisse tomber sur la couette.

Aaron me rejoint, il me caresse la joue.

- Je vais- dis-je en me levant. Prendre mes affaires.

Aaron me retient par le poignet.

- Reste.

- Tu m'as dit-

- Tout à l'heure, j'étais en colère. Je veux que tu restes, maintenant.

- Aaron, dès fois j'arrive pas à te comprendre.

Il m'embrasse et passe ses mains sur mes hanches. Un jour, je vais fondre de ses baisers. Il ajoute sa langue dans ma bouche.
Il me fait basculer sur le dos, il est sur moi.

Oh. Non.

J'entends sa respiration s'accélérer.

- Finissons-en princesse, dit-il en me regardant dans les yeux.

- Aaron. Les enchères.

Il rit.

Je suis effrayée.

- Ok, dit-il en se levant.

- Pourquoi ris-tu ?

- Tu penses que j'ai pas vu ton jeux ? Dès que ça devient chaud, tu me parles des enchères...ça en devient ridicule. Comme si les enchères étaient un bouclier que tu brandit dès que je deviens entreprenant.

Trois semaines (Sombres Semaines, Livre 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant