8 | Chantage

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— Quoi !? Non.

— On aurait dit que tu le sous-entendais.

— Bien sûr que non.

Aaron passe ses doigts sur l'entre-ouverture de ma chemise. Il me regarde dans les yeux.
Je suis électrifiée. J'ai envie qu'il me touche.
Il rentre sa main dans ma chemise et effleure ma poitrine.

Je le gifle. Réaction automatique.

Aaron met sa main sur sa joue gifler et me regarde avec des yeux pénétrant. Il se mords la lèvre.

Qu'est-ce qu'il est sexy. Je déglutis.

D'une de ses mains, il prend mon sein qui était emprisonné dans mon soutien gorge et le malaxe.

Ma respiration s'accélère.

— Tu aimes ? me demande-t-il.

Je garde mes lèvres pincées.

Une vague chaleur se promène dans mon corps. Je me sens mouillée.

— Aaron. Enlève ta main.

Il lève un sourcil et la retire.

— Je pense qu'on devrait y aller, dis-je en commençant à me retourner vers la portière de la voiture.

Il m'arrête en agrippant mon poignet fermement.

— Qu'est-ce qui te prend encore ? Aaron.

— La dernière fois tu y a échappé mais cette fois-ci tu devras subir les conséquences de tes actes.

— Mais de quoi tu parles ?

Aaron baisse la tête et regarde son entrejambe boursoufler.

— Non. Non. Non, dis-je en faisant non de la tête.

— Je ne peux pas y aller comme ça et puis Leonardo…

— Quoi Leonardo ?

— Es-ce que je devrais lui dire ce qui m'a rendu dans cet état-là ?

— Non tu ne le ferais pas et en quoi je suis fautive. Il verra le détraqué que tu es. C'est tout.

— Tu en es sûr ? Devrais-je lui dire que tu m'as laissé te masser la poitrine ?

— Mais tu es fou-

— Et ce qui a provoqué cette bosse dans mon pantalon.

— Tu ne le feras pas. Leonardo dois m'acheter. Tu dois me vendre.

— Suzie, ma princesse. Mais est-il le seul à pouvoir t'acheter ? Qu'est-ce-qui me dit qu'il aura l'argent à temps ? Avant les enchères.
Alors tu vois, j'en ai strictement rien à foutre de lui balancer.

— A-Aaron.

— Je t'ai massé le sein. Masse mon chibre.

— Aaron…

Il dirige ma main sur sa bosse. Aaron déboucle sa ceinture. Déboutonne et dézippe la fermeture de son pantalon.

Je tremble légèrement, je n'ai jamais touché de pénis. Il me regarde en souriant.
Aaron baisse son pantalon en plus de son caleçon.

Je détourne les yeux.

— Suzie, regarde par ici. Tu n'es pas curieuse ?

— Non.

— Si je ne jouis pas. Cette bosse ne disparaîtra pas. Je suppose que tu as jamais branler un mec de ta vie, donc regarder la bite que tu branle ne serait pas du luxe.

Trois semaines (Sombres Semaines, Livre 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant