49 | Entente

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— Je n’ai jamais dit ça.

— Mais je le vois…avec vos manières n’essayer pas de me mentir, vous ne pourriez pas.

— Je ne sais pas si je me répète mais…comprenez toute ma vie, j'ai pensé que je me mariais quoi à 30 ans ? Peut-être plus…mais pas aussi jeune et certainement à une famille telle que la vôtre et vous me demandez de me conformer à des règles que je trouve très archaïque ?

— Oui c'est vrai, moi même j'ai du m'y faire quand je me suis marié avec le père d'Aaron. Toute les femmes Greco, y sont passé pourquoi pas vous ? Pensez-vous que c'est une mauvaise chose d'être attentif au besoin de votre mari et surtout connaissant mon fils il vous…gâtera, dit-elle en grinçant des dents. Comme son père la fait pour moi. Il y a-t-il un problème d'être préoccupé par le bien-être de son mari alors qu'il vous fait pareille ? Pour qu'un couple marche il faut que ça vienne des deux.

— Oui-

— Mon fils ne peut pas tout faire sans qu'il est un retour…sinon il sera malheureux, et je ne veux pas voir ça.

Moi aussi.

— D'accord, je ferais de mon mieux pour qu'Aaron se sente soutenu.

Mme Flavia me sourit, ainsi qu'Aaron.

— Bon, nous pouvons prendre notre petit déjeuner, dit Mme Flavia.

Nous mangeons puis à 10h Aaron part au travail. Il me manque déjà.

— Ça se voit que vous aimez mon fils…pourquoi avez-vous du mal à le lui montrer ?

— Devrais-je vous rappellez comment je suis rentré dans cette maison ? Je me protège.

Flavia ne me dit plus rien et part.

Hum…il faut que je parle à Lina, je dois en savoir plus en ce qui concerne les Conti et peut-être par le biais de Raphaël, je pourrais éviter le pire.

Mon père descend les escaliers.

— Ah, ma chérie. C'est gênant de dire ça dans ses circonstances mais… J'ai super bien dormi.

— Vraiment ? dit-je d'un ton mesquin.

— Oui vraiment. C'était à vrai dire incroyable.

— N'exagère pas, papa.

— Le luxe c'est vraiment quelque chose, je me demande si tu pourrais de ton plein gré retourner dans un vieux appartement tout délabré.

Il n'a pas tord, beaucoup de chose on changer ainsi que moi-même.

— J'ai vu dans le couloir la mère d'Aaron….vous avez parlé toutes les deux ?

— Oui mais c'est sans importance. J'ai déjà pris mon petit déjeuner…si tu as faim tu peux aller dans la salle à manger, Marta ou Rose te servira quelque chose.

— Oui, je le sais déjà. Tu me l'as déjà dit, qu'est-ce que tu essayes de me cacher ?

— Rien, j'ai eu une entrevue avec Aaron et sa mère. Elle m'a dit ce qu'elle attendait de moi.

— Vraiment ? Comme c’est étonnant. Ils sont vraiment spéciaux cette famille, dit mon père en fronçant les sourcils.

— Oui enfin… Je ferai en sorte de ne pas énerver mon futur mari.

Pourquoi je me rappelle quand Aaron m'a mis dans à la cave ?

Mon père grimace.

— Mais j'ai évolué, mûri avec toute cette histoire… J'ai appris beaucoup de choses… surtout sur Aaron

Trois semaines (Sombres Semaines, Livre 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant