26 | Inquiétude

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Un silence s'empare de l'ambiance qui était chaleureuse, il y a quelques secondes.

— Ma fille, Arianna…ne se sent pas bien depuis que les fiançailles ont été annulées. Elle ne mange plus, ne dors plus. Ma fille est perturbée par cette rupture, même si elle dit que tout va bien. Mais je sais que ce n'est pas le cas.

Le visage d'Aaron reste impassible.

— Mr Conti, dit Aaron. Je pense qu'on ferait de merveilleux partenaires pour les affaires…mais pour ce qui est de votre fille…je ne peux malheureusement plus revenir en arrière.

— Qu'est-ce qui à pu te faire changer d'avis dit moi ? On avait de grands projets tous les deux, en réunissant nos familles. Nous serions devenus extrêmement puissants. Plus personne ne pourrait nous arrêter. Pourquoi ce revirement ?

— J'ai…

— Es-ce que c'est le caractère d'Arianna qui t'as fait reconsidérer le mariage ?  C'est vrai dès fois, elle peut montrer beaucoup de caractère mais au-delà de ça. C'est une bonne personne.

— Oui, vous avez raison, Mr Conti, dis-je.

Je suis morte de rire de l'intérieur.

— Voilà, même Suzie est d'accord avec moi.

Aaron me regarde intensément. Je cligne plusieurs des yeux.

— Oui…je suis totalement d'accord mais…vous savez les ruptures sont toujours difficiles…je sais malheureusement de quoi je parle…mais elle se relèvera comme moi j'ai pu le faire, dis-je avec un ton dramatique.

— Comment avez-vous fait pour passer à autre chose ?

— Après réflexion, je me suis rendu compte qu'il n'était pas l'amour de ma vie et qu'il y avait bien d'autres hommes. Plus séduisant que lui.

Aaron grogne et se racle la gorge, Mr Conti l'observe.

— Ça ne marchera pas pour Arianna, elle aime Aaron depuis l'enfance.

Je lève mes 2 sourcils étonnés.

— Vraiment ? Je l'aurais pas cru.

— Qu'est-ce que tu veux dire par là, Suzie ?

— Ce que je veux dire Aaron c'est …

Il faut que je fasse gaffe à ce que je dis…ça devient dangereux. Je peux sentir d'ici la froideur de la cave.

— Qu'elle pourrait avoir des rendez-vous pour arriver à se vider la tête. Vous devez avoir un carnet plein pour Arianna.

— Oui certainement.

— Alors qu'elle rencontre ses jeunes messieurs.

— Je ne pense pas qu'elle le fera, si je lui dis. C'est bien dommage qu'Arianna n'ait pas une amie comme vous. Je suis sûr qu'avec vous elle serait de nouveau heureuse.

— Ah non, vous savez. J'ai juste les idées.

— Aaron…Il n'y a-t-il pas quelque chose que je pourrais faire pour toi ?

Est-il en train de négocier pour qu'Aaron revienne ?

— Non, je n'ai rien qui me vient en tête la maintenant.

Mr Conti soupire en baissant la tête.

Je pose ma main sur son épaule.

Aaron me fusille du regard, de peur, je retire ma main de Mr Conti.

— Ne vous inquiétez pas, tout se passera bien. Arianna passera à autre chose. Aimer une personne aussi longtemps peut amener à un essoufflement dans les sentiments.

Trois semaines (Sombres Semaines, Livre 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant