34 | Balade à cheval

168 9 0
                                    

— Aaron, lâche moi, dis-je en me débattant.

— Jamais, je te lâcherai princesse.

— Veux-tu une claque au visage ?

— Je veux tout de toi.

Oui…Aaron est bien de retour…il est DÉFINITIVEMENT plus en colère contre moi…mais maintenant j'ai un autre problème de taille.

— Es-tu masochiste ?

— Hum, dit-il en souriant.

— Ah, Aaron.

Il me plaque contre la porte de notre chambre.

— Non…je t'en supplie.

Toute cette atmosphère crie…

On va le faire…

Je peux le voir dans ses yeux, qu'il en a très envie. En fait, ça fait un bout de temps que je vois cette petite flamme dans ces pupilles.

Il se mord fortement la lèvre. Il grince des dents et grogne :

— Ah, j'ai extrêmement envie de faire une bêtise, princesse…la maintenant…

— Aa-

Il m'embrasse passionnément, je sens une électricité me traverser de la tête au pied.

Il m'embrasse le cou. Nous tremblons tous les deux.

Je sens mon sexe brûlant.

Aaron met sa main sur ma poitrine.

— Enlève tout de suite ta main, dis-je avec difficulté.

Il me zieute.

— On continue…ça risque de dégénérer.

Aaron se redresse, je regarde son entrejambe.

— Tu cherches quelque chose Suzie ? Si tu l'a veux, tu n'as qu'à demander.

— Vraiment ?

Il écarquille les yeux.

— Ne me cherche pas, princesse, je ne pourrais pas me retenir…ni même me contrôler. C'est mon premier avertissement et mon dernier.

— Hum…je pense que je n'ai jamais vu cette Aaron là.

— Tu le verras plus tard, princesse…quand tu auras fait ta première fois avec moi…ne sois pas surprise si je suis un peu brusque.

J'éclate de rire.

— Aaron, non mais tu t'entends parler….

— Tu rigole mais je t'aurais prévenu.

— Hahaha, bon sang. Tu es fou.

— Je suis doux parce que tu es vierge…tu es fragile…mais quand je t'aurais initié…je pense pas pouvoir me contrôler….

— Aaron, là tu me fais peur…

— Il y a pas de quoi…c'est naturel…d'être un peu sauvage au lit…surtout avec toi…tu me rends fou alors…ça va se retranscrire au lit.

— Quoi ? Attends. Mais tu-

— Si je suis sérieux.

— Non Aaron, tu es beaucoup trop taré pour moi.

— Non, ne te défile pas princesse, je suis sûr que tu y prendras aussi plaisir. Comme sous la douche quand je te donnais des fessés. Comment tu t'étais senti d'ailleurs quand je te donnais cette petite correction.

— C'était…enfin…je sais pas…

— Ne joue pas la timide…Suzie coquine.

— Arrête de m'appeler comme ça.

Trois semaines (Sombres Semaines, Livre 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant