21 | Perdre

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— Attends Leonardo. Euh…

— Ne t'inquiète pas, tout se passera bien avec moi.

Pourquoi je n'arrête pas de trembler ?

— Entre dans ma voiture. Je t'expliquerai comment notre relation va fonctionner, dit-il en m'accompagnant jusqu'à la portière de sa voiture.

Il l'ouvre pour moi. J'entre mais je ne suis pas rassurée. Pourquoi j'ai l'impression que Leonardo est pire qu'Aaron ?

Leonardo prend le volant, et démarre. Quand nous sommes proche du portail, la sécurité ne bouge pas d'un pouce.

— Mais qu'est-ce que ces CONNARDS me font là ?

Leonardo baisse la vitre et crie.

— Ouvrez ce PUTAIN DE PORTAIL.

La sécurité lui réponds :

— Vous n'êtes pas autorisé à sortir !

— C'est quoi ce délire ? Les gars vous me connaissez. C'est moi, Leonardo GRECO. Je viens ici souvent. Arrêtez vos conneries ! PUTAIN.

— Mais qu'est-ce qui se passe vous n'êtes toujours pas parti ? demande Flavia en nous trouvant bloqué.

— Oui parce que-

— Ah, mon fils a dû redoubler la sécurité après que j'ai aidé cette fille à s'enfuir.

— Quoi ? dit surpris Leonardo en me regardant.

Je grimace en souriant.

— Laissez les partir !

— Tant que Mr n'est pas là. On ne les laissera pas passer le portail.

— Mais c'est quoi ce délire ! Mon fils ne viendra pas avant 20h…ou peut-être même pas avant minuit qui c'est ? soyez compréhensible. On ne va pas laisser ses jeunes gens ici. Alors qu'il ont qu'une envie c'est de se retrouver.

Elle vient de sortir une blague là ?

— C'est pour cela qu'on a appelé Mr. Il a dit qu'il venait en urgence.

— Quoi ? Mais qui vous a dit de l'appeler ? On ne peut pas vivre ici sans qu'Aaron soit au courant de tout ?

— Ce sont les ordres que Mr nous a donné après ce qu'il s'est passé quand vous nous avez ordonné de laisser partir mademoiselle Suzie. Ceux qui l'ont laissé sortir, on était viré en plus d'avoir été tabassé. Alors vous voyez, je n'ai pas envie d'être viré, ni même de me retrouver en sang pour un conflit familial qui ne me regarde pas.

— Mais ce n'est pas vrai ! Crie Flavia.

— Putain ! Crie Leonardo.

Je veux sortir de la voiture mais Leonardo verrouille les portières, je le regarde.

— Pourquoi veux-tu sortir ?

— Parce que Aaron va venir et je ne veux absolument pas être là quand il sera ici...

— Il ne fera rien. La vente a été bouclée. C'est terminé. Tu m'appartiens maintenant ! Rentre ça dans ta tête !

Je ris. Leonardo me dévisage sans comprendre.

— Aaron va te tuer. Je préfère ne pas être là quand il le fera.

Il me prend par le poignet.

— Reste ici, dit-il en sortant son arme.

Je ne bouge pas.

— Ne fais pas ça ! Il va définitivement te tuer.

— Vous avez quel genre de relation tous les deux pour que tu me dises ça ?

Trois semaines (Sombres Semaines, Livre 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant