Trois semaines (Sombres Semaines, Livre 1)

30 | Questionnement

— Non…non…c'est pas vrai…ce que tu dis…ce n'est pas vrai !

— Quand un homme est raide dingue d'une fille, il ne peut s'empêcher de vouloir lui faire l'amour tout le temps.

— Ah. Bon dieu. Arrête de parler s'il te plaît. Arrête.

— C'est sûr que c'est pas très vendeur. Une histoire d'un mec fou amoureux d'une fille et qui a toujours des érections quand il est près d'elle.

Je ferme les yeux dégoûtés.

— Non…ce n'est pas-

— Les hommes avoueront jamais ce genre de chose. Je te fais une fleur.

— Je ne te crois pas.

— Pourtant tu le devrais ! Il n'existe pas d'amour pur entre un homme et une femme. D'ailleurs serais-tu intéressé par ce genre d'amour là ?

— Bien sûr c'est que je recherche.

— Alors je suppose que tu devras faire une croix…sur le sexe…dans ton cas, les préliminaire.

— Comme si c'était un besoin vital. Le sexe gâche la romance.

— Haha. Vraiment Suzie. Tu me surprendras toujours. Je sais que tu es attiré par moi mais pas que de façon “platonique”. Tu me veux. Tu me veux dans ton sexe dit-il en me le chuchotant dans mon oreille.

— Quoi ? Non.

— Arrête pourquoi es-tu dans le déni ? Pourquoi tu fais là sainte nitouche devant moi alors que j'ai connais déjà ton côté en chaleur.

— Non j'ai pas de côté en chaleur. Arrête c'est à ton contact que-

— Pourquoi tu n'assume pas ton désir…le désir sexuel que tu éprouve pour moi. Tu sais c'est normal. Il n'y pas de problème, ce n'est pas un problème que tu me désire que tu veuilles te reproduire avec moi…c'est même tout à fait normal.

— Haha..tu vas me tuer de rire.

— Le faite que tu veuilles être totalement soumise à mon contrôle, que tu veuilles écarté les jambes en ma présence et un peu plus normale.

— Aaron arrête maintenant. Stop.

— Mais si tu veux vraiment cette amour…sans sexe…je peux te donner un extrait.

— Quoi?

— Je te toucherai plus. On se touchera plus pour satisfaire nos envies ardentes. Sauf si…tu décides…tu me dis que j'avais raison et que l'amour que je te portais te plaisait.

— Tu peux rêver, personnellement ça me va. Plus que bien. Enfin tu me laissera tranquille. C'est ça le véritable amour.

— Je suis sûr que tu tiendras pas une semaine. Mais dit toi une chose, si tu te mets pas à genoux, je te toucherai pas. Et ne pense pas que quand tu seras à genoux ce sera juste pour supplier…non…non…il faudra donner du tien pour que je te pardonne.

Pourquoi me corps frétille rien qu'à l'idée d'être sur mes genoux pour le sucer ?

Non…Aaron m'a perverti avant j'étais pas comme ça…je ne m'attendais pas au prochain truc sexuel entre lui et moi.

J'y ai pris goût…non…c'est faux. Je peux retourner en arrière. Je peux être denouveau cette ancienne Suzie sans arrière pensée étrange…je le peux…celle qui ne s'intéressait jamais au garçon. Ni même au sexe.

Arrivée, je découvre une maison de campagne, elle est plus petite que la propreté principale des Greco mais elle reste pour le moins très grande.

En marchant, je découvre une allée avec des box de chevaux, un terrain et surtout des employés qui s’occupent d’eux.