28 | Irréfléchi

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— Aaron, dis-je à moitié étouffé par ses lèvres.

— Princesse encore un peu-

Il écrase ses lèvres sur les miennes..

Surprise de sa fougue mes yeux sont grand ouverts.

Je sens ses lèvres chaude, et excitée me dévorer la bouche.

Je recule légèrement, il se rapproche encore plus…., je perd l'équilibre.

Je ferme les yeux, la chute sera peut-être douloureuse.

Je sens le bras musclés d'Aaron, me prendre par la hanches avant que je m'écrase sur le dos, par terre. La main sur le sol, son bras coincé entre mon dos et le paquet, il grimace.

— Es-ce que ça va ?

— Oui je vais bien, c'est surtout à moi de te le demander.

— Je vais bien.

— C'est l'essentiel…je…tu es… tellement belle.

— Aaron, dis-je en voulant me relever.

Il m'en empêche en retirant son bras de mon dos, pour le poser au sol.

— Aaron qu'est-ce que tu comptes faire exactement ? Dans ce lieu public.

— Plein de choses.

— Aaron domestique-toi.

— Haha, non…sûrement pas.

— Laisse-moi au moins me lèver.

— Pour quoi faire? Tu voulais… je cite : “dormir” dit-il en déformant le sens de ma phrase.

— Dormir…Aaron…on va pas passer la journée à parler du sens de ce mot n'est-ce pas ?

— Haha…pourquoi tu n'assume pas le faite, que tu me veux dans ton “lit”.

— Tu rêves, j'ai…vraiment jamais…penser à un truc pareil.

— Alors pourquoi bégayes-tu ?

— J'ai envie de me lever Aaron.

— Tant que tu n'auras pas répondu à mes questions. Tu resteras là par terre.

— Non t'es pas sérieux ?  On est dans un restaurant, certe les tables sont séparés dans une pièce…mais à tout moment un serveur peut venir, voir si nous avons fini de manger pour débarrasser la table.

— Haha…tu as bien de l’imagination….Suzie. Dommage pendant que tu t'installais je leur est expressément dit de ne pas nous déranger.

Merde.

— Tu peux pas me retenir ici….ils ont une heure de fermeture. On pourras pas rester ici.

— C'est vrai, tu as raison, mais j'espère que d’ici la tu auras répondu à mes questions, dit-il en se craquant le cou. Ma patience à des limites.

— Hum…

— Tu ne sembles pas convaincu de ce que je te dis…hum…la cave-

— Si je suis totalement, convaincu de ce que tu me dis…vraiment. Pose moi, toutes les questions que tu veux.

— D'accord, parfait. Tu dois répondre avec honnêteté, compris ?

— Oui il y a pas de soucis, d'accord.

— Quel était la sensation de mon chibre dans ta bouche, dit-il en souriant.

J'essaie de me relèver, mais il m'attrape cette fois-ci par les poignets.

Trois semaines (Sombres Semaines, Livre 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant