Not a good game

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16:47

Tom était là assit à côté de moi sans rien dire depuis maintenant plus de cinq minutes.

J'avais la mauvaise impression que si il ouvrait la bouche tout ce qui allait en sortir ruinerait mon avenir. Si j'en ai un.

Et j'aime ce silence, je le trouve reposant. J'aimerai qu'il s'allonge et qu'il s'endorme à mes côtés comme quelques jours plus tôt, mais il ne le fera pas.

-Ella, je... seul ces mots sont sortis de sa bouche avant qu'il se mit à pleurer. Je ne peux pas continuer.

J'aurai voulu en savoir plus, je voulu sortir les mots que je ne pouvais pas prononcer de ma bouche.

Je pensais qu'après cette révélation, il allait partir, mais il resta à mes côtés. Je pleurais aussi désormais. Je savais qu'il ne pouvais pas continuer comme ça, car moi non plus.

Je voulais partir, enfin me libérer de ce monde.

C'est assez étrange, depuis cette soirée où je les ai tous rencontrer je me sens comme... légère.

Je n'ai plus toute ces douleurs que j'avais avant, comme le mal de tête constant, la douleur dans mes avants bras et mes cuisses dû à mes cicatrices, mais je ressentais toujours ce vide au niveau de mon cœur.

Celui ci s'intensifie après tout les passages de Tom d'ailleurs.

Je me bougeai doucement pour être face à celui qui ruinait ma vie pour le voir. Il regardait le mur face à lui, le visage et les yeux en larmes.

Même comme ça, il était beau. Je voulais le prendre dans mes bras et lui dire qu'au final on s'en sortirait mais je n'y arrivais pas.

-Mais je ne peux pas te laisser non plus. Finit il par ajouter au bout de quelques minutes.

Que veut il dire par la?

-Encore moins en ce moment, tu es trop fragile et tu as besoin de moi. Même si tu ne veux plus me voir non plus, je dois être là.

Il se tourna vers moi, les yeux rouges et son visage toujours rempli de larme, probablement autant que le miens.

-Ella... je t'aime.

Mes larmes ne s'arrêtaient plus. La boule qui s'était formée dans ma gorge quelques minutes plus tôt me faisait de plus en plus mal.

J'avais besoin de le sentir contre moi. J'avais besoin qu'il me prenne dans ses bras et me serre fort. J'avais besoin de mourir dans ses bras. Je voulais rester avec lui pour l'éternité, mais c'était impossible.

A se moment même, Bill entra dans la pièce. Il nous vit nous dévisager en pleurant.

Quand Tom l'entendît, il partit, la tête baisser en regardant ses pieds.

-Je suis parti 10 minutes et vous en avez profité pour vous ruinez le mental une énième fois, super. Dit il pour lui même, avant de se tourner vers moi et de reprendre: Il a dit quoi encore? Laisse moi deviner: on ne peut pas continuer, tu me rends fou Ella, c'est trop risquer, Ella je peux pas te laisser, il faut que tu parte.

Bon sur se point là il a raison. Mais si il savait à quel point ça fait mal. Je ne pense pas qu'il ressent un vide constant, et critiquer notre situation n'est pas une solution, mais je pense qu'il doit en avoir marre aussi.

-Bon, tu veux rester seule? Je fis non de la tête. Tu veux que je reste?

J'hésitai. Je savais que si il restait il allait me parler de tout et de rien, mais j'avais besoin d'une présence silencieuse. Le pauvre veut m'aider mais tout ce que je fais c'est le foutre à la porte.

Je fis donc non de la tête.

-Ah, bon... tu veux... Georg? Gustav n'est pas en état non plus, il reste plus que Georg et Tracy.

Tracy aussi était là. C'était elle que je voulais voir. Je sais qu'elle est une bonne présence dans ses moments. Fin non j'en sais rien, mais c'est comme un pressentiment.

-Tu veux voir Tracy? Dit Bill étonner.

Je lui ai déjà parler, mais pas beaucoup plus. Et c'était en présence des garçons.

Il y a une première fois à tout.

-Bon, je vais aller la chercher, j'arrive.

Il me donna l'assiette et la fourchette avant de partir.

Ok, super, merci Bill c'est super gentil mais je fais comment pour manger moi?

Entre sanglot et tremblement, je ne vois pas beaucoup de solution. Je n'ai même plus faim.

Il faut que je prenne le Doliprane quand même, parce que mon mal de tête ne fait que s'intensifier.

Quelques minutes plus tard, Tracy arriva. Elle avait l'air en colère, mais essayant de se contenir. C'est pas une qualité chez elle de cachait ses sentiments.

-Coucou, tu voulais me voir? Soupira-t-elle.

J'ai l'impression de la déranger. Si ça se trouve elle ne m'aime pas, et ça l'a fait chier de devoir passer du temps avec moi.

-Excuse moi, les garçons sont tendus alors ils me font stresser pour rien alors je m'énerve. Je te remercie d'ailleurs de m'avoir sorti de là dedans. Je t'avoue que je suis claquée, je peux m'allonger?

Bonheur. C'est par ce mot que je peux vous décrire les minutes qui suivirent.

Elles s'est tout simplement installée à côté de moi, m'a aidé à séchez mes larmes avec un regard de tendresse, et s'est endormie paisiblement.

J'étais donc là avec la présence que je voulais endormie à mes côtés. Le calme et le seul bruit de sa respiration régulière.

J'aurai aimé avoir une grande sœur tél qu'elle. Elle a l'air si gentille, même si elle se met en colère très vite, elle est là pour les autres et fait de son mieux.

Elle n'a pas l'air d'enfoncer les gens quand ils sont déjà au plus mal, comme la mienne.

Sur ces pensées, je m'endormis à côté d'elle.