IV

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‎‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎  L'étranglement faisait tristement partie de mon quotidien, tout comme ‎les coups de pied, de poings, les piqûres d'aiguilles à tricoter et les gifles. 


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‎‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎  ‎Ce jour-là, pendant le week-end et sans raison apparente, H m'avait violemment saisi par le cou et étranglée, me poussant en arrière jusqu'à ce que mon dos heurte le rebord d'une des fenêtres, grande ouverte.

‎‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ Outre ma lutte pour respirer, ma plus grande crainte à ce moment précis était de basculer par-dessus et de chuter dans le vide. J'habitais au dernier étage d'un immeuble, alors un accident pouvait très vite survenir. Pourtant, je n'étais pas prête à mourir. Je n'avais même pas vécu le quart de ma vie et je refusais que ma fin soit scellée par les mains de cette femme.

‎‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎  Heureusement, je me suis débattue jusqu'à ce qu'elle me lâche. 


Témoignage d'une enfance meurtrieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant