XXVI

17 2 0
                                    


‎‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ Si je suis tout à fait honnête, je n'ai pas été surprise du contenu de la lettre écrite au juge, elle m'a fait ni chaud ni froid.


𖤐⭒๋࣭ ⭑


‎‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎Lorsqu'il fut temps de procéder à un deuxième jugement pour que je puisse légalement vivre chez mon père et qu'il ait ma garde, H ne s'est présentée à aucune convocations du tribunal. L'avocat et le juge ont dû reporter la séance à trois ou quatre reprises avant de recevoir enfin une lettre de sa part.

‎‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎Celle-ci m'avait toujours intrigué parce que suite à ça, la garde a été automatiquement confiée à mon père. J'étais trop jeune pour la lire à cette époque et je pense que je n'aurais de toute manière pas été prête à le faire. J'en fais un chapitre parce que ce n'est que récemment, il y a quelques semaines, que j'ai trouvé le courage de demander à la consulter et que j'ai pu y accéder.

‎‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎Malheureusement, je ne peux pas vous énoncé le contenu exact de cette lettre puisque c'est un dossier qui reste confidentiel mais dans les grandes lignes, H a écrit que toute cette histoire n'était qu'une mascarade. 

‎‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎Elle a affirmé qu'elle aurait pu se défendre si elle l'avait voulu, mais qu'elle ne le ferait pas en raison de mon mépris, de mon insolence et de mon ingratitude. Elle a insisté sur le fait de ne rien vouloir payer, ni pension alimentaire ni aide pour ma scolarité, et elle a demandé qu'aucun droit de visite ne me soit imposé car elle ne voulait plus me voir.

‎‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎C'était des choses auxquelles je m'attendais.

Témoignage d'une enfance meurtrieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant