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Même les cheveux tombant sur son épaule droit sont tout trempés. Elle imagine l'horreur et se souvient des deux fois où Oummah l'a fait tombé, elle ne savait pas que c'était aussi grave. Le sang ne cesse de couler, elle se lève alors et se dirige vers la chambre de Haidar. Les vertiges ne font que s'accroître, elle toque une fois deux fois rien.

Batool : s'il te plaît, ouvres moi.

Après deux minutes la porte s'ouvre et Batool tombe, inconsciente avec la tête en sang. Haidar s'accroupit près d'elle et prend sa tête dans ses mains, il sursaute lorsque ses mains se trempent dans le liquide visqueux qui sort de la tête de Batool.

Il regarde sa montre et il n'est que 22h, il ne s'attarde pas et part prendre son téléphone sur son lit et appelle le docteur familial et heureusement il est de garde donc il arrive. Pour le moment, il la prend et la dépose sur son lit. Son haut est tout taché de sang mais il s'en fout.

Il n'arrête pas de faire les cents pas dans sa chambre ce qui fait tourner sa tête. Quelque chose a du vraiment se passer lorsqu'elle a suivi sa soeur.

Haidar : ya Allah, Asmaou Qu'est-ce que tu as fait mon Dieu ou qu'avez-vous fait ? Vous allez tuer cette enfant !

Elle commence à bouger, il se précipite vers elle. Elle essaie de parler mais n'y arrive pas, il essaie de lire sur ses lèvres et elle demande de l'eau. Il part prendre une bouteille dans le petit frigidaire et un verre. Il met de l'eau dans le verre et le lui tend au même moment son portable sonne.

Il regarde et c'est le docteur qui l'appelle.

Haidar : Salam alaikum tonton ?

Doc : alaikum salam, je suis en bas.

Haidar : j'arrive tout de suite.

Il dépose la bouteille d'eau et sort de la chambre, il n'aime pas qu'on monte dans sa part. Après Batool, c'est sa femme donc il ne peut rien. Mais le docteur, même si c'est un ami à son défunt père il n'a pas envie que celui-ci monte dans son espace. Une partie de son cœur lui dit que c'est pour sa femme.

Il souffle bruyamment sentant sa tête chauffer.

Haidar : sacrifice Haidar, sacrifice.

Se dit-il en secret. Ils arrivent dans le salon, le docteur depose son trousseau et regarde Haidar se diriger vers l'une des chambre. Il le regarde avec admiration et pitié en même temps, si pas lui cette famille allait être détruite depuis. Il hoche négativement la tête et ouvre le trousseau cherchant des gants..

Haidar trouve Batool toujours inconsciente, il eu l'envie de crier mais se retient et la couvre avec une couverture avant de la prendre dans ses bras et de rejoindre le docteur dans le salon. Il la dépose délicatement sur le long salon et se décale d'elle. Le sang toujours entrain de sortir par petit jet.

Le docteur consulte d'abord son poul cardiaque puis soulève sa tête.

Docteur : elle a perdu beaucoup de sang, on doit l'amener à l'hôpital.

Il regarde une énième fois sa montre, 23h passées. Il ne peut pas aller réveiller Mamie, elle doit dormir profondément maintenant. Il hoche seulement la tête et part dans la chambre de Batool lui chercher un hijab. Il revient quelques minutes plutard et la couvre avec son hijab, la porte une nouvelle fois dans ses bras et demande à son oncle de fermer la porte principale en prenant la clé.

Les deux hommes rentrent chacun dans sa voiture, Haidar demande d'abord à un des gardes d'allonger le siège non conducteur de devant avant d'y déposer Batool et de fermer la porte.

..........

À l'hôpital Batool fut immédiatement prise en charge dès leur arrivée, Haidar est assis devant la salle d'opération ne sachant vers où mener ses pensées. C'est la foire à Bagdad dans sa tête, pourquoi ? Pour quelle raison diable une mère peut-elle haïr, ne pas vouloir de son propre enfant. Enfant comme Batool ? Douce, gentille, trop gentille d'ailleurs...

Visage cachéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant