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Il marche vers la sortie, elle ne bouge pas jusqu'à ce qu'il sorte de la maison. Elle soupire et se met à réfléchir. Elle va vraiment se marier alors ? Sans mère pour la conseiller ? Allah aide-nous. Amine. Elle se lève alors et prend le plateau avant de se diriger vers le salon.

L'envie soudaine de le revoir lui revient, mais bon elle enlève ces idées de sa tête et rallume le gaz pour continuer sa cuisine.
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Haidar sourit au moment même où il s'assoit dans sa voiture, qu'est-ce qu'il va faire ? Ou qu'est-ce qu'il doit faire ? Comment donner à Batool ce qu'elle mérite ? Comment lui faire plaisir ? Aucune idée ne vient.

Alors il ferme les yeux et fait coucher le siège sur lequel il est assit. Il sourit en trouvant enfin la bonne solution qui n'est rien d'autre que de demander conseil auprès de sa mère. Il regarde sa montre et ça va, la réunion commencé à 12h30 donc il n'est pas en retard.

*À Dubaï*

Dès leur arrivée, Asmah a même refusé de se reposer. Limite, il fallait qu'elle commence la visite dès aujourd'hui. Sa maman soupire et la regarde.

Oummah : mais où est-ce que tu veux aller alors qu'il fait nuit ?

Asmah : maman s'il te plaît, je peux au moins visiter l'hôtel. Aller s'il te plaît maman !

Oummah : d'accord mais ne tarde pas trop !

Asmah : yes, je t'aime maman. Bisous j'y vais !

La vieille la regarde sortir de la grande et vaste chambre bien décorée de l'hôtel. Lorsqu'elle y pense, ne gâte t-elle pas trop sa fille ? Aujourd'hui rares sont les choses que Asmah sait faire dans sa vie sans compter, le fait de se maquiller et de partir aux mariages ou soirées de ses amies.

En y pensant, c'est sa fille unique alors pourquoi ne pas la laisser s'épanouir ? Elle hoche la tête en guise de réponse à ses pensées sombres, sombres car elle est sortie du cadre de la vraie éducation. ( Qu'Allah nous guide, amine ).

Elle se couche sur ces dernières pensées et tire sa couverture.
Bien-sûr Asmah ne s'est pas arrêtée seulement à l'hôtel pour dire vrai. Elle regarde la belle ville qu'est Dubaï, elle tourne et retourne jusqu'à ce qu'elle se heurte à quelque chose ou bien quelqu'un.

C'est un jeune homme d'intervalle 25/27ans. Il était entrain de téléphoner mais son téléphone est tombé dû à la chute, Asmah reste stupéfaite devant le jeune arabe qui lui aussi la regarde. Après elle baisse sa tête et regarde le téléphone tombé par terre.

Son cerveau lui dit de se baisser et de prendre le portable avant de s'excuser mais son cœur lui dicte le contraire. Alors elle se penche de côté pour passer mais le jeune homme l'arrête en se plaçant devant elle.

Asmah : quoi ?!

Il arcque un sourcil et la regarde avec mépris. Elle se trouve dans un état dont elle ne saura définir, la lumière du lampadaire à clairement éclairé l'homme en question. Et wow, il est très beau avec son abaya noire. Elle s'arrête sur ses lèvres, alors pour la faire revenir de sa rêverie, il claque des doigts devant son visage.

L'homme : tu vas où comme ça ? Après avoir fait tomber mon téléphone ? Tu ne regardes pas devant toi ou quoi ?

Il ne peut pas savoir qu'elle n'est pas arabe car elle a la peau plutôt blanche.

Asmah : c'est toi qui ne regardes pas devant toi.

Dit-elle en roulant les yeux, ce n'est pas parce qu'il est beau qu'elle va se laisser aller même si c'est elle qui l'a percuté en première.
Il regarde le portable qu'elle tient dans la main et le tape, il tombe alors et imaginer l'état de l'écran.

Visage cachéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant