Buried love

Chapitre 9

(Trigger warning)
Présence de scène explicite

Hailey

Quelques mois plus tôt, Penthouse de Léo Heigh.

    — T'es libre ce soir, murmure Léo en me massant les épaules alors qu'on était allongé nue sur son lit de fortune.

    — Je ne sais pas, pourquoi ?

    — Il faut que je te montre un truc.

    Je me retourne pour lui faire face et l'observer perplexe.

    — C'est mieux que le coup des fleurs ? Je demande en continuant de l'observer.

    — C'est encore mieux... poursuit Léo en m'embrassant. Tu me fais confiance ?

    — Évidemment que je te fais confiance, mais je te l'ai déjà dit, p'tit cœur, arrête de me faire des cadeaux, je ne les mérite pas et...

    Il ne me laisse pas terminer ma phrase, qu'il repose ses lèvres sur les miennes pour me faire taire. J'essaye par tous les moyens de rester concentré, mais ses mains taquinent mes jambes et je sens sa verge grossir.

    — Léo, je gémis en m'accrochant à ses épaules. Il faut que je parte... putain...

    Je le sens sourire et je sens sa main descendre de plus en plus vers mon intimité. J'essaye de garder pieds, mais son souffle chaud et ses baisers dans le cou me mettent à rude épreuve.

Fais chier...

    — T'as moins de cinq minutes pour me faire jouir, je lui murmure alors qu'il commence à déchirer un sachet préservatif.

    — Je t'en donne trois... sourit-il avant de me faire un bisou sur le nez tendrement. Puis, on en reparlera de tes cadeaux... 

    Il enfile le latex et après un dernier regard, il s'enfonce en moi, dans un mouvement doux...

Putain, je suis foutue... 

Présent

    Je le contemple à travers le miroir de courtoisie de la voiture, la tête posée sur l'épaule de Nathan. Un souvenir parmi des milliers venait de remonter et je serre les dents pour m'empêcher de replonger dedans. On semblait heureux et sans m'en rendre compte, je l'avais laissé aller au-delà des limites qu'on s'était fixées.

" Ne te fait pas d'idées, c'est juste du sexe..."

    Et un an plus tard, on se déteste et il refait sa vie. J'essaye de me dire que c'est un mal pour un bien et c'est tant mieux, mais...

Mais ? Rien...

    Nathan me repositionne correctement et au moment de reposer ma tête sur son épaule, il se masse et je souffle avant de poser ma tête de l'autre côté sur Enzo, qui avait cédé sa place à Nolan. Je remercie Nathan et dix minutes plus tard, on se gare. Sans attendre, Nolan et Léo sortent, suivis de Nathan, alors que pour ma part, j'attends.

    — Tu ne viens pas ? Demande Enzo en descendant.

    — Je ne me sens pas en sécurité, là-bas, je lâche en fixant le frein à main. J'ai l'impression d'être un petit poisson qui s'apprête à plonger dans le bassin des requins.

    — Eh, chuchote-t-il en me forçant à le regarder. Tu ne seras pas seule, je suis là.

    — Et le jour où tu ne seras pas là, comment vais-je faire Enzo ? Tu as vu avec Lucas ? J'ai été faible.