Chapitre 20

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(TW : Présence de scène explicite)
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Deux ans plus tôt.
Léo

    Quatre mois sont passés depuis que Laryah et sa bande sont arrivés dans nos vies. Nolan et Laryah respiraient enfin le bonheur après si longtemps. Quant à moi, depuis qu'elle m'avait embrassée dans le parking de la salle, j'étais du genre perturbé et je n'arrivais plus à penser correctement.

Ce n'était pas de l'amour, mais de l'attirance.

     J'étais attiré par l'une des seules femmes qui ne supportait pas de me voir, Hailey Jones.

***

     Dans ma voiture, je fixais la sortie de secours d'un air distrait et absorbé. Elle devait finir à vingt-deux heures et mon impatience était à son comble. Il fallait que je lui parle et peut-être qu'avec ses mots durs, je cesserais de penser à elle.

Enfin, je l'espérais...

    Une dizaine de minutes plus tard, la porte en acier s'ouvrit et deux jeunes femmes apparaissent. Je sors sans plus attendre et me dirige vers ces jeunes femmes en espérant trouver celle que je cherche, du moins celle qui hante mes pensées.

    — Tu cherches quelque chose ? Demande l'une d'entre elles.

    — En effet, je cherche désespérément une femme qui se trouve ici, dis-je sans hésiter.

    Elles sourient avant de m'observer. Alors qu'elles s'apprêtent à me demander le nom de cette personne, la porte s'ouvrit une nouvelle fois, nous faisant taire et nous retourner.

Celle qui me hante inconsciemment sort et nous regarde surprit.

    — Qu'est-ce que tu fiches ici ?

    — J'ai besoin de te parler.

     Les filles s'en vont après qu'Hailey en donne l'ordre puis s'en que je ne comprenne, elle fait volte face en mettant son blouson de gang puis se dirige vers ma voiture.

     Arrivée devant la portière, elle me fait signe d'avancer avec son index avant de monter. Je ne sais pas si c'est la bonne solution, mais pour l'instant, je ne m'en préoccupe pas. Je monte à mon tour et tel un imbécile, j'ai plus les mots. J'avais tant de chose à dire, mais là, c'est le silence complet.

    — Tu comptes rester silencieux encore longtemps où je peux partir ?

Bordel, je fais quoi ?

    — Bien, étant donné que tu n'as rien à faire, je vais faire en sorte que notre rencontre d'aujourd'hui soit intéressante.

    Alors que je m'attendais à ce qu'elle s'en aille encore une fois, elle prend mon visage et m'embrasse avec force. Sans hésiter et parce que je l'attendais, je réponds à son baiser avec la même force et prends moi aussi son visage entre mes mains.

    Ses lèvres sont douces et chaleureuses et l'embrasser et l'une des meilleures choses que j'ai faites. Le manque d'air nous oblige à nous séparer, mais ce n'est pas pour autant qu'on s'éloigne. Elle sourit avant de m'embrasser à nouveau, me faisant sourire aussi.

     Sans conviction, je m'arrache de notre baiser enflammé avant de caresser ses lèvres qui ont gonflé légèrement.

    — Si tu commences un truc, termine-le.

Buried loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant