Chapitre XV

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10h46

Je me suis réveillée ce matin, dans ma chambre et dans les bras du dreadeux

La nuit passé avec lui m'a fait comprendre que j'avais un attachement pour ce garçon, plus qu'il ne le devrait, et au vue de ma situation, c'est l'une des pires choses qui pouvait arrivée.

Je ne peux que le contempler pendant qu'il dort juste à côté de moi, ses bras enroulés sous son oreiller. 

Son visage est reposé, sa peau est si éclatante, on dirait un ange.

Mais je ne dirais pas ça de lui au lit.

Je décale une dread de son magnifique visage avant de tourner ma tête vers ma table de chevet. Mon réveil noir matte indiquant l'heure de préparer le petit-déjeuner.

Je regarde une dernière fois celui-ci et repousse doucement la couette couvrant encore mes jambes.

Je me lève délicatement du lit pour ne pas le réveiller, quand des bras m'encercle le bas du ventre et me pousse en arrière.

J'émets un cri de surprise quand mon corps se cogne contre celui de Tom.

— Reste là. Grogne t-il avec sa voix rauque du matin.

Je peux sentir qu'il est mécontent, même si il cache sa tête dans le creux de mon cou, ses sourcils sont froncés, et le voir comme ça dès le matin me fait jubiler.

— Mais, j'ai faim, et je suis encore nue, laisse moi m'habiller. Dis-je en rigolant et en essayant de partir de ses grands bras plus musclés que mon petit corps en lui-même.

Je sens ses lèvres s'étirer et ses dents rentrer en contact avec ma peau

— Raison de plus pour rester avec moi.. souffle t-il en embrassant mes clavicules

Des frissons parcours mon corps entier sous les effets des baisers brûlants qui laisse derrière lui, je ferme les yeux pour profiter de ce moment apaisant et doux.

Une image de pancakes couvert de sirop d'érable fait surface dans ma tête, me rappelant ma faim monstrueuse.

— Toom, arrête.

Je réussi à me frayer un chemin et sors aussi vite du lit pour ramasser un t-shirt assez long, pouvant me couvrir jusqu'à mes genoux

En enfilant mon vêtement, je vois Tom scruter mon corps attentivement en mordillant son piercing.

— Ce n'est pas ce que tu me disais hier quand je te faisais jouir mon prénom pendant que tu griffais mon dos de t'es ongles

À mes pieds se trouver un coussin qui est sans doute tombé du lit pendant notre sommeil, que je lance au dreadeux pour le faire taire.

En pleine face, il ne s'y attendait pas, un point pour moi Kaulitz.

— Habille toi, et retrouve moi dans la cuisine.

— Mmh, c'est une invitation ? Un rictus se forme sur son visage.

— Une invitation à aller déjeuner oui, dépêche toi !

— Tu sais ce qui m'excite ? De savoir que sous ce long t-shirt aussi oversize que les miens, tu n'as pas de culot-

A peine a t-il fini sa phrase que je claque la porte de la chambre face à ses bêtises de bon matin.

❝𝐒𝐢 𝐭𝐮 𝐬𝐚𝐯𝐚𝐢𝐬❞ Tom Kaulitz Où les histoires vivent. Découvrez maintenant