Plymouth Cuda

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Tu avais prit ton sac et tu n'étais pas revenue le lendemain matin, pas un seul "à plus tard", ni un seul "aurevoir". Tu es revenue après des mois sans que je n'ai une seule nouvelle, sans que je puisse entendre ta voix une seule petit minute.

Je n'ai pas demandé pourquoi ce départ et bêtement je t'ai laissé passé ma porte comme si rien ne s'était passé.  Avant ma plus grande peur était que tu ne partes pas sans me dire adieu, mais maintenant j'ai peur que ce mot sorte de ta bouche. Car quand on a un coeur de verre ces mots le brise plus qu'il ne l'est déjà.

Tu sembles tout le temps vouloir partir...Tu me tourne le dos pendant la nuit. De la fenêtre j'aperçois ta voiture, si tu ne m'aime pas, pourquoi ne pars-tu pas ce soir ?

Dans le salon c'est comme si le bruit de nos respirations étaient déjà de trop, pas un mot entre nous, le silence glace ma peau. 

Je ne sais pas si cela serait mieux au final, que tu prennes tes affaires et que tu reparte sans un mot. Tout est mélangé dans ma tête, je ne veux plus t'aimer dans le silence, et ne pas savoir où tu étais, pourquoi nous n'échangeons aucun mots, et d'un coté je voudrais fermer les fenêtres les portes, car je ne veux plus que tu me manque encore une fois.

C'est comme si notre chambre s'était divisé en deux hôtels séparés, j'aimerais pouvoir te parler, mais le son de ma voix ne sort pas de ma bouche.

Mais la vérité c'est que je me suis perdu, mon amour était trop fort et m'étouffait, mais je n'ai fait qu'empirer les choses en te laissant derrière moi. Maintenant ton regard me fuit et tu reste loin de moi.

Je ne sais pas si je pourrais encore venir dans les draps blancs crèmes de ton lit pour caresser des boucles à nouveaux depuis deux mois sans les voir.

Je sais que, tu penses que je vais repartir, tu tremble au milieu de la nuit...

Et, la voiture dehors semble te distraire, t'attirer du regard, mais ne pleure pas, je ne partirais pas ce soir...

Dans mes rêves  partirons à l'aube dans ma Plymouth, tu prendras tes affaires et roulera à mes cotés. J'ai étais fatigué de t'aimer de loin, et ne jamais savoir comme tu allais !

Ferme les volés, ferme la porte, je ne veux pas te laisser encore une fois.

Oh chérie regarde au loin les lumières de la rue, laisse moi voir tes yeux briller, éclairés par la ville qui ne dort jamais. 

Oh reviens dans mes bras dormir juste une petite minute, la nuit est si froide quand tes boucles claires ne se colles pas à ma peau foncée. 

La voiture attendra ce soir, et toute les autres nuits de ma vie jusqu'à ce que l'on roule ensembles dans ma Playmouth, quand on aura prit nos affaires pour quitter la Californie...

Il n'y aura plus d'amour de loin, plus de "où es-tu ?" "comment vas-tu ?" "penses-tu à moi ?".

Nous fermerons les fenêtres  et les portes,  pas question de laisser cette maison sans ta tête posée sur mon épaules et ton corps très près du mien.

Car chérie, je ne veux pas te laisser encore une fois.









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