Rouge Sang ( Jeff the killer x reader)

Chapitre 8 : Carnage

Le temps que je réponde quoi que ce soit il a disparu. Je ma retrouve seule en compagnie du cadavre de Stace. Déconcertée je me précipite vers la porte du toit et descend l'escalier. Je viens de tuer quelqu'un... Qu'est ce qu'il va me demander la prochaine fois ?

Je me précipite vers chez moi. Je me sens en sécurité nulle part. Bon sang ce type est taré. Qu'est ce qu'il attend de moi ? Et le pire c'est que je n'arrive pas à arrêter de l'aimer.

Je m'effondre sur mon canapé. Il y a mes empreintes sur le revolver... Mais il a dit qu'il allait s'occuper des preuves. Pas vrai ?

Heureusement que la police de Bayview est vraiment incompétente.

____

- T/P ! S'écrie madame Zagulon.

La prof de français me réveille de ma torpeur. Hier je me suis couchée tôt mais je ne suis pas tranquille. Je suis stressée j'ai l'impression d'être totalement sous l'emprise de Jeff.

- La prochaine fois que je vous vois roupiller T/p T/n vous allez recopier toute la page 240. Dernier avertissement.

En temps normal j'aurai entendu la voie de Patricia et ses potes ricaner mais la classe n'a jamais été aussi silencieuse. La sonnerie se fait entendre, je vais dans la cour de recrée quand j'aperçoit Jeff, dans un coin, isolé. Quand il disait qu'il allait me surveiller il ne déconnait pas. Je l'évite en marchant de l'autre côté mais il vient vers moi.

- Tu m'évites T/p ?

- Heu non.

- Tant mieux j'ai un autre truc à te demander.

- Oh purée... Quoi ?

- Tu vois Aaron, Andrew et Logan ? Passe devant eux, pas plus compliqué que ça.

Oui facile à dire. C'était les potes à Stace. Autrement dit chez eux ma popularité ne va pas plus loin que les égouts. Connaissant leur tempérament le seul fait de passer devant eux serait considéré comme un affront. Voyant mon expression désespérée il rajoute :

- Si tu fais pas ce que je te dit : soit la seule chose que t'aime dans ce monde, c'est à dire, disparaît. Soit c'est toi que je m'occupe de faire disparaître. Et j'ai pas envie de faire ça tu sais bien~

Il a dit sa dernière phrase avec un ton qui me donne des papillons au ventre. Je sais pas si il est sincère ou si il dit sa pour me charmer mais sa marche... Je soupire et me dirige vers les 3 racailles des bacs à sables. Derrière le Lycée.

- Hé c'est toi T/p nan ? Lance Andrew.

Oh merde... On est totalement à l'abri des regards étant donné que personne ne vient jamais ici. Donc si je me fais n'agresser personne n'entendra rien. Je bredouille d'une voix à peine audible :

- Oui c'est moi.

- T'as le culot de répondre en plus ?

- Ben il pose une question, je réponds...

- Tu te rends compte que t'a brisé le cœur de Stace sale garce? C'est à cause de toi qu'il vient plus en cours.

- JE lui ai brisé le cœur ? C'est lui qui m'a tromp-

Je n'ai pas le temps finir ma phrase, la main d'Aaron est déjà en train de me serrer le cou. Je tousse.

- T'es qu'une pute en manque d'attention, tu mériterais de crever.

Derrière l'épaule de Aaron je vois Logan et Andrew s'effondrer au sol. Le torse repeint en rouge, clairement poignardés avec la bouche envahie de sang. Jeff a été rapide.

- Repose la connard.

Aaron se retourne et perd toute contenance quand il voit le corps de ses amis.

- Putain, QU'EST CE QUE-

Jeff avec une rapidité incroyable dégaine son couteau et se jette sur Aaron. La lame vient se planter sous la clavicule.

Aaron essaie de crier mais seulement du liquide rouge sort de sa bouche, il s'effondre. Un flot écarlate coule de la blessure. L'arme s'extrait. Un geyser de sang jaillit alors de la plaie et asperge le visage menaçant de Jeff.

Sont regard est dénué d'humanité.

Le type est déjà mort ; il s'en fout. Son bras effectue le même geste, frénétiquement, tel un compas robotisé animé par une fureur destructrice impérieuse.

Quand il arrête il balance sa tête vers l'arrière et inspire à pleins poumons l'odeur de la mort. Je l'entend rire légèrement puis il se redresse. Il admire sont carnage pendant un moment puis ses yeux se rapportent vers moi.

- Viens là.

J'approche d'un pas hésitant, il me tire le poignet pour me ramener vers lui plus rapidement. Il caresse mes mèches puis les dégage de mon cou pour qu'il l'examine. Je sens sa main froide toucher ma nuque.

- Qu'est ce que tu fais ? Demandai-je avec avec un frisson d'angoisse.

- Shhh...

Il regarde l'autre côté de mon cou avec une intense curiosité. Se permettant même de le caresser. Je sens son regard examinateur me transpercer jusqu'à l'âme. Je n'arrive pas à déchiffrer son expression.

- Il ne t'a pas laissé de marque. Conclu-t-il enfin. Tant mieux, les seules que tu dois avoir ce sont les miennes.

- D'accord... Mais... Et les corps ?!

- Je m'en débarrasserai, on dirait que ce n'est pas aujourd'hui que tu vas mourir. Dit-il avec un sourire qui me fait frissonner.