Quand l'amour n'est plus possible, quand les relations s'effondrent, la tristesse envahit les cœurs. Même sans colère, la tristesse est présente. Quand on se rend compte que les attentes ne sont pas les mêmes et surtout qu'elles ne peuvent pas être remplies, tout se termine. Cela aurait pu se terminer autrement. Dans le cas où lui et moi étions prêts à faire des concessions. Mais nos attentes ne correspondaient plus et touchait à la définition fondamentale de notre relation. Maintenant, je sais que notre relation n'aurait pas pu continuer sans nous faire souffrir l'un l'autre. Si nous avions décidé de continuer, cela ne se serait pas aussi bien terminé. Nous avons rompu d'un commun accord. Mais cela n'enlèves rien à ma tristesse. Je suis déçue que mon amour ne puisse pas se réaliser. Je l'aime tellement. Mais il me demande des choses que je suis incapable de faire. Et il m'avait dit que cela ne le dérangeait pas. Mais finalement si. Puisque c'est à cause de ça que tout s'est terminé. Je souffrais déjà en sentant notre relation se déliter, en le sentant partir. Mais j'ai décidé de le laisser partir. Je ne lui courrais pas après s'il ne veut plus de moi, s'il ne m'aime plus assez.
Je trouve ça triste. Toutes nos promesses se sont envolées. Seule la déception et la tristesse reste. Et les larmes dans le cœur qui menacent de déborder des yeux. Mais c'est presque un soulagement. Vers la fin, je ne faisais que souffrir. Je pleurais le soir, seule ou pas, le soir, je n'arrivais pas à retenir mes larmes. J'avais mal au cœur, maintenant j'ai encore mal. Mais je sens que ça commence à cicatriser. Après tout, je sais qu'il ne me refera plus souffrir car c'est fini. C'est sûr que j'aurais préféré que notre relation ne devienne pas douloureuse au point que cela soit un soulagement qu'elle se soit terminée.
J'avais imaginé que je crierais, que je pleurerais. Je n'ai rien fait de tout cela. Je suis restée digne. Même si mon cœur est en miettes à cause de promesses qui n'ont pas été tenues. Je l'avais pourtant prévenu, il savait qu'il ne pouvait pas me demander cela. Au début de notre relation, je lui avais raconté mon traumatisme. Je lui avais offert mon cœur. Mais il a serré la main.
Je ne dis pas que je n'ai aucun tord. Mais la raison de la rupture ne m'incluait pas en tant que personne. Elle n'incluait qu'une seule chose que je suis incapable de faire pour le moment. Je crois que le pire, c'est que tout est fini pour quelque chose que je ne contrôles pas, que je ne peux pas améliorer pour le moment. C'est horrible de se dire que c'est parce qu'on n'a pas fait ce que l'autre attendait de nous que la relation est terminée. Son amour pour moi était-il si faible pour qu'il ne résiste pas à une petite contrariété?
Je ne crois pas que je le laisserais revenir s'il revenait piteusement me voir pour qu'on se remette ensemble. J'ai fait beaucoup de concessions pour lui. Mais la dernière qu'il m'a demandée était celle de trop. Je ne suis pas une soumise. Je suis une femme libre.
J'avais écrit un poème pour montrer ma rébellion envers son attitude envers moi, je ne lui ai jamais montré. Peut-être aurais je dû...
Un amour profond et pur existait. Il existe toujours, Mais sa flamme vacille. Un vent de déception, s'est rué dans la brèche, que tu as créée, Lorsque j'ai pris conscience, De ton égocentrisme, De ton insensibilité, De ta façon de toujours vouloir avoir raison, De ta façon d'essayer de me forcer à penser la même chose que toi. Je suis une femme libre, Jamais tu ne pourras m'obliger. Je ne pense pas comme toi, Nous sommes deux personnes différentes, Même si je t'aime, Je n'accepterais pas que tu ne prennes pas en compte mon avis. Je pense que c'est parce que je t'aime, Que je dois être moins laxiste avec toi, Je ne laisserais plus tout passer, Pour que notre relation ne deviennent pas une relation toxique, désabusée et douloureuse. Je resterais libre, Peu importe si je dois te quitter, Pour le rester.
Maintenant, c'est lui qui m'a fait comprendre qu'on ne pouvait plus continuer. Ca fait mal. Mais je crois toujours en l'amour. Peut-être que je suis vraiment une fleur bleue imbécile. Mais je veux y croire. Moi, j'aime. Et réellement.
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Un jour, peut-être, je serais heureuse...
KurzgeschichtenIl y a une dimension autobiographique mais pas d'événements très précis qui pourraient me faire reconnaitre. Ce sont toutefois mes mots, très sincères, et je demande qu'il n'y ait pas de plagiat. Merci d'avance et bonne lecture !!