Une stratège, un pilote

38: Welcome home

Le reste de la semaine est passé à toute vitesse. Entre le travail, les activités pour faire découvrir Monaco à Antonin, les sorties avec les copains et les cours de cuisines improvisés pour Antonin, la semaine avait été bien remplie. Aujourd'hui, nous sommes en direction de l'aéroport de Nice pour remonter dans le nord. Mon père est censé venir nous chercher à l'aéroport de Beauvais.

Antonin: C'est bon on peut y aller, normalement j'ai tout.

Léane: Après si tu as oublié quelque chose, ça n'est pas perdu t'inquiète, dis-je en mettant ma veste.

Antonin: Nan c'est sûr mais quand même ça serait con que j'oublie un truc, répondit-il en mettant sa veste à son tour.

Nous prîmes donc nos deux valises et nous sortons de l'appartement pour que je puisse fermer à clé avant de nous diriger vers l'ascenseur qui nous mènera au sous-sol. Nous mettons donc nos deux valises dans le coffre de la Fiat Abarth puis, je démarrais la voiture afin de me mettre en route vers l'aéroport.
Une fois arrivés à bon port, nous nous enregistrons à l'accueil et on dépose nos valises sur le tapis roulant. On attend que notre avion soit annoncé, nous allons au Starbucks de l'aéroport. Je regarde vite fait mes mails pour déjà visualiser la quantité de travail que j'aurais à faire durant mon séjour en Normandie.

Antonin: Tu t'arrêtes jamais hein ?

Léane: Si si crois moi, seulement je m'organise déjà pour pouvoir passer plus de temps avec mon père et mes amis. J'ai pas envie de me taper tout le boulot quand je vais rentrer chez moi c'est mort.

Antonin: Ouais je comprend. En tout cas, enfin personnellement, j'ai tellement pas envie de retourner bosser. J'me suis fait au Sud j'crois.

Léane: Ah bah viens hein, moi ça ne me dérange absolument pas, dis-je en riant.

Antonin: Rigole pas parce que je suis capable de débarquer du jour au lendemain, dit-il en riant à son tour.

Léane: Ah mais je sais, justement je me prépare psychologiquement là.

Une voix dans un micro nous interrompt pour annoncer notre vol. On se dirige donc avec nos billets vers notre porte d'embarquement.
Une fois le portique passé, on chercher nos places puis on s'assoit attendant patiemment le décollage.

Ellipse de 2 heures:

On est sur l'autoroute. On a atterri il y a une heure et donc nous sommes sur le chemin de la maison. Ce soir mon père a organisé un dîner avec Sébastien et Pamela pour que l'on puisse tous se retrouver. Ça va nous faire un bien fou de tous nous revoir. Ça fait un moment que je n'ai pas vu ceux que je considère comme mes oncles et tantes. Ils ont été extrêmement présents pour mon père et moi lorsque maman est partie. Ça a été dur pour Pamela. Maman était sa meilleure amie depuis leurs années collège. Malgré cela, Seb et Pam ont toujours été à nos côtés et je crois que je leur dirais jamais assez merci pour tous ce qu'ils ont fait pour nous.

Après ces deux heures de routes, nous sommes enfin à la maison. Je suis contente de retrouver cette maison qui me rappelle tant de souvenirs. Je monte vite dans ma chambre pour y mettre ma valise et y ranger quelques affaires avant de redescendre. Antonin lui, en attendant, est dehors pour fumer une cigarette.

Léane: Tu as prévu quelque chose pour ce soir ?

Papa: Euh à vrai dire non. Tu penses à quelque chose ?

Léane: Un truc simple non ? Lorenzo m'a appris la vraie recette des pâtes carbonara, on pourrait faire ça non ?

Papa: Bonne idée tiens, mais je crois que je n'ai pas tout. Tu me fais une liste avec ce qu'il manque et je vais acheter les aliments ?