Chapitre quarante

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Musique recommandée : Valentine - Måneskin

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"Dernière Chance"


*Flashback Nathanael*

« Bien, je vois que te présenter les choses gentiment ne mène à rien. Tu n'avais qu'une chose à faire : nous l'amener.

Tu as échoué.

Ce n'est pas grave. »

Je résiste pour que ma respiration ne s'accélère pas face à l'homme de mes cauchemars.

« Je te laisse une toute dernière chance. »

Il me fixe en attendant que je dise quelque chose.

Un grand sourire déforme son visage. Il se met à rire bruyamment.

« Bon écoute, on va faire à ma façon, d'accord ? Je veux que tu l'attrapes à Poudlard même, c'est là qu'elle s'y attendra le moins.

- Mais je peux pas transplaner à Poudlard. L'école est dotée d'une protection, c'est impo-

- Cela ne devrait pas être difficile pour un gentil petit garçon qui aime autant ses parents que toi, n'est-ce pas ? »

Il me tapote la joue et je hoche la tête en me sentant affreusement coupable. Il reprend : « Mais si tu rates-

- Je ne raterai pas cette fois, je te le jure. »

Il me frotte la tête comme si j'étais son chien.

« Très bien, maintenant tu vas m'écouter attentivement. À partir d'aujourd'hui je veux qu'elle te déteste. Fais tout ton possible pour qu'elle perde la confiance qu'elle avait placée en toi. C'est compris ? »

Je baisse la tête, ayant honte en pensant que je l'ai déjà fait sans le vouloir.

Rookwood a l'air d'interpréter ma réaction comme de la désapprobation.

« Non tu as raison, ce n'est pas assez.

Oui ! Je sais !

Je vais m'amuser un peu.

Tu vas faire en sorte qu'elle perde toute la confiance qu'elle a en elle, en toi et en son petit-ami. Qu'est ce que tu en penses ? »

Il s'approche de moi et entaille ma peau à l'aide d'un couteau, ma respiration se coupe face à la douleur. Il chuchote quelque chose à mon oreille, j'en reste bouche-bée.

Il ajoute à voix haute en enfonçant encore plus profondément son arme : « Tu sais ce qui t'attend si tu ne le fais pas. »

Face à ma non-réaction, il articule sèchement :
« Dé-truis-la. »

Il retire brusquement le couteau et je tombe, à genoux, au sol. Il sourit, satisfait, et tourne les talons en me laissant seul.

Je frappe le sol de mes poings en hurlant. Mon torse incliné vers le sol, mon regard fixé devant moi. Un flot de larmes incontrôlable inonde mes joues.

Mon cœur me fait atrocement mal.

À la fin, nous deviendrons tous des histoires - Sebastian SallowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant