Chapitre trois

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"Amis ?"

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"Amis ?"


Plusieurs semaines sont passées assez vite, les cours m'ont pris beaucoup de temps, surtout les devoirs supplémentaires que me donnent mes professeurs pour rattraper mon retard.

J'ai fait la rencontre d'Aile-Céleste, l'amie hippogriffe de Poppy et Sebastian est, petit à petit, devenu moins hostile envers moi. Nos regards se croisent souvent en cours, je crois qu'une certaine attirance envers lui commence à naître en moi et cela me déstabilise quelque peu.

Lors de mon cours de potion l'objet de mes pensées me tire de celles-ci : « Je peux m'asseoir ici ? », je le regarde surprise et déplace mes affaires qui étaient posées sur la chaise à côté de moi.

« J'ai cru comprendre que t'avais quelques difficultés en cours de potions, et je m'en sors plutôt bien, dit-il d'une voix assurée.

- Mmh, en effet, je voudrais bien garder bonne figure mais je crois que de l'aide ne serait pas de refus. »

Il me lance un sourire charmeur. Je ne peux m'empêcher de rougir, il me fait plus d'effet que je ne l'aurais imaginé.

Le cours se déroule sans encombre, on ne discute cependant pas beaucoup.

Les jours passent, je reste très souvent en compagnie de Poppy, Ominis et Sebastian. Ce dernier semble un peu plus détendu qu'en début d'année bien qu'il reste fréquemment absent en cours.

Un soir dans ma chambre, un hibou marron passe sa tête par ma fenêtre entrouverte, j'intercepte la lettre qu'il tenait dans son bec et l'oiseau s'envole.

Il existe une salle de duel clandestine dans la tour du clocher, rejoins-moi à dix-sept heures demain, j'espère bien prendre ma revanche.

Bonne nuit, Espeliana.

Signé : S.S

~

Il est seize heures quarante et je me dirige vers la tour du clocher, le stress, défiant ma volonté, commence à s'emparer de moi.

Je franchis le pas de la porte de cette fameuse salle et voit Sebastian, appuyé contre un mur, les bras croisés. Je crois voir ses yeux s'illuminer légèrement lorsqu'ils se posent sur moi et cela me procure une surprenante joie.

« Te voilà, je me demandais si t'allais venir.

- Eh bien comme tu peux le voir, je suis là.

- Partante pour une deuxième manche ?

- Surtout pour te battre une deuxième fois.

À la fin, nous deviendrons tous des histoires - Sebastian SallowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant