PROLOGUE: Et si ?

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Et si ?

Et si je n'avais pas refusée les ordres et que j'étais allé faire mon travail ?

Et si j'avais bien voulu écouter mon frère cette fois-ci?

Et si ma mère est au courant ?

Et si ?

Et si je n'avais pas couché avec lui ?

Et si je n'avais pas perdu et me suis je donné à lui sur le capot d'une voiture en plein air ?

Et si je ne lui avais pas donné mon prénom ?

Et s'il sait qui je suis ?

Deux ans plus tôt.

Moi : ARRÊTE ÇA SUFFIT !

Lui : dis-moi qui tu es ?

Moi : non !

Lui : comment tu t'appelles ?

Moi : je dois rentrer.

Lui : tu ne m'as pas dit que c'était ta première fois.

Moi : avais-tu vraiment besoin de le savoir ?

Je me dirige vers ma voiture, lorsqu'il me tire le bras pour plaquer durement contre lui.

Je pouvais voir ses yeux à travers son masque, je pouvais sentir son souffle contre mes lèvres.

Je voulais qu'il recommence.

Je voulais qu'il me refasse ce qu'il venait de faire.

J'étais comme une obsédée qui a besoin de sa dose. Et pourtant, demain, je reprenais le boulot. Demain, je me battrai contre des hommes à nouveau.

Lui : Archi.

Moi : je ne m'appelle pas comme ça.

Lui : putain tes yeux, enlève ce masque.

Moi : non ! Je dois réellement y aller.

Lui : je peux au moins savoir ce que tu fais dans la vie ?

Moi : non.

De son côté...

Je n'avais jamais vécu une expérience pareille. Cette fille est sans filtre. Je voulais l'enfermer chez moi et ne jamais la laisser partir.

Je voulais embrasser encore et encore l'intérieur de ses cuisses.

Je rêvais de sentir encore une fois la chaleur de ses jambes lorsqu'il s'enroule autour de mes épaules, lorsque je passe ma langue en elle.

Putain.

Je n'étais jamais tombée sur une vierge.

Je n'avais jamais connu ce sentiment d'être le premier, d'être celui par qui tout commence.

À travers son masque, j'essayais de m'imaginer ses traits.

Elle avait un corps qui me rendait complètement pompette et pourtant ce n'est pas pour elle que je suis venue à cette soirée.

Je l'observe à nouveau, avant d'écraser mes lèvres contre les siennes.

Sa langue s'introduit facilement dans ma bouche pour s'attaquer à mienne.

Son corps se laissait prendre tendrement contre le mien. Et on entendait que cette bataille nos lèvres qui se donnait corps et âme attiré l'un par l'autre.

Comme s'il avait été conçu pour se faire plaisir.

Comme si ce monde avait été créé que pour nous à cet instant, je voulais la refaire mienne.

Addiction: LAST DANCE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant