Au changement du lendemain

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"Les jours passent, mais ça ne compte pas
J'ai tant de mal à vivre
Ivre"
Slimane à fleur de toi

Où nous mènera la nuit

Pierre avait fini par s'endormir, bercé par le souffle de son ami. Nous étions maintenant le lendemain matin, et Pierre se réveilla avant Benjamin, de ce fait il décida d'aller à la boulangerie acheter un petit déjeuner. Quand il parti Benjamin était encore plongé dans un sommeil profond, alors il pris un petit bout de papier et écrivit dessus qu'il partait juste quelques minutes.

Ben se réveilla peu de temps après le départ de Pierre. Il vit rapidement le petit mot, le prit dans ses mains et son sourire apparu doucement. Tout ça était donc réel, ce n'était pas seulement un projection étrange de son cerveau malade. Il soupira, c'était du soulagement mêlé à de l'inquiétude, qu'allait il arriver maintenant ? Comment tour cela allait impacté leur vie, leur amitié, leur relation ? Il n'en savait rien et doutait que Pierre en sache plus que lui à ce sujet. Il prit son téléphone en main et vie un appel en absence de sa sœur. Un vent de panique le prit ai tripes, c'était inhabituel que sa sœur l'appel s'il n'y avait rien d'urgent. Il composa le numéro de sa sœur, le première essaie fut peu concluant. Alors il réessaya, cette fois elle décrocha et le seuls mot qu'il entenda furent "Maman est à l'hôpital, elle a eu un accident, les médecins ne savent pas encore à quel point c'est grave.". Elle avait continué à parler mais il fut incapable de comprendre la suite. Son monde venait de s'écrouler, son paradis venait de virer au rouge.

Il dû s'y reprendre plusieurs fois pour réussir à poser sa question "elle est où" trois petit mots qui lui arracha la gorge, les sanglots la mettait à vif. Il paniquait, de ses mains tremblantes il chercha dans la poche de son jean, qui jonchait le sol, son anxiolytique. Il ne devait pas partir en crise d'angoisse. Mais le fait qu'il ne pouvait pas aller voir sa mère le faisait paniquer encore plus, pourquoi diable n'était-il pas resté dans son petit village, pourquoi avait il rejoint Paris ? Il ferma les yeux aussi fort que possible, comme pour se faire croire à lui-même qu'il était dans un cauchemar, mais rien à faire c'était la réalité.

Dans un élan d'énervement contre lui même Benjamin mis un coup de poing dans le mur, sans remarqué le miroir suspendu là. Il étouffa un cri de douleur et regarda sa main, bien sûr il s'était ouvert bien comme il faut, il prit son t-shirt et le plaça sous sa main pour éviter de souiller le sol de son ami. C'était un peu près à cet instant que ses jambes le lâcha, et qu'il se mit à réellement pleurer.

Quelques instant après le bruit d'une porte s'ouvrant raisonna dans l'appartement, c'était Pierre qui revenait. Il s'avança dans l'appartement, posa le sac de la boulangerie sur la table basse du salon, et entra dans la chambre. Quand il ouvrit la porte il vit Benjamin agenouillé par terre, ses épaules se secouant au rythme de ses sanglots et son poids enveloppé dans un t-shirt. En deuxième temps il remarqua le miroire brisé au sol, l'inquiétude monta encore d'un cran, puis ne cessa de monter à mesure que l'information était traité par son cerveau.

Merde merde merde, furent les seuls mots qu'il prononça en se précipitant vers son ami. Il prit délicatement la main blessé dans les siennes afin de désigner la meilleure marche à suivre. La plaie était trop profonde pour pouvoir rester tel quel, il lui faudra probablement des ponts de suture, et donc une visite à l'hôpital.

Il transmit cette info à son ami, sécha d'un revers de main les larmes qui coulait encore sur les joues de Ben. Il l'aida à se lever, attrapa à la volée un croissant pour Ben, il fallait absolument éviter qu'il s'évanouisse. Puis une fois ceci fait, il le mena à la voiture et démarra. Il savait qu'il y avait un hôpital pas très loin, alors il se dirigea vers ce dernier. Durant le peu de trajet qu'ils avaient Pierre parlait en permanence, il fallait garder Ben réveiller.

Benjamin avait mangé le croissant lentement, regrettant chaque bouchée prise. Puis à l'aide de Pierre qui le soutenait par dessous le bras, il se dirigèrent dans l'hôpital. Il n'y avait pas beaucoup de monde, alors il fut rapidement pris en charge. Et comme Pierre le pensait il eu droit à des points de sutures. Une petite heure plus tard, ils ressortirent de l'hôpital, et purent rentrer chez Pierre.

Ce n'est qu'a cet instant précis que Pierre s'autorisa à demander à Ben ce qui s'était passé, pourquoi avait il maltraité sa main ainsi ? Alors son amis lui raconta tout, de l'appel de sa sœur, à son coup de poing, en passant par la recherche vaine de ses anxiolytiques. Bien sûr les larmes revinrent de plus belle, il avait les yeux rouge.

Pierre à côté constata les larmes du petit brun, et dans l'espoir de les calmer il posa sa main sur sa cuisse, et fit des mouvements circulaires avec son pouce. Il avait l'impression que les larmes de son ami se tarissaient, mais il n'en était pas vraiment sûr.

Ils ne tardèrent pas à arriver chez Pierre, ils montèrent les marches dans un silence presque religieux. Une fois rentré, Pierre tira sur le bras de Benjamin pour le prendre dans ses bras, pour lui montrer qu'il était là pour lui. Il sentit la seule main valide de Benjamin s'agripper de toute ses force à son t-shirt, comme si quand il le lâchera tout aller s'arrêter pour de bon.

Ils restèrent ainsi pendant un certain temps, rien n'aurait pu mieux réconforter Benjamin que l'appel de sa sœur qu'il reçu. Sa mère était tirés d'affaires, elle avait passé cinq heure en bloc opératoire, mais elle irait mieux, et n'aura quasiment pas de sequelle. Benjamin était soulagé, et Pierre l'était aussi, il ne connaissait pas la mère de Benjamin mais elle semblait être une bonne personne, au vu de l'attachement qu'avait Ben à elle. Ils s'installèrent sur le canapé de Pierre et commandèrent un repas sur Ubereat.

Un repas simple, une pizza pour deux parce que Benjamin avait avoué ne pas avoir très faim, il avait mangé une part. Ça lui suffisait.

Bonjour, bonsoir
Nouveau chapitre, je sais pas trop quoi dire mais bon.

Voilà voilà

La violence ou l'absence Où les histoires vivent. Découvrez maintenant