Pour tout ceux déjà parti et ceux qui les suivront

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"Seul au milieu du passage piéton
La faucheuse me fait des appels de phares
Le calme intérieur, la belle face
Changent tout c'que j'ai sous la chair en pierre"
Lomepal Bécane

D'une Pierre deux coups

Une semaine s'était écoulée et Pierre était sous pression. Il avait plus qu'une idée en tête, faire disparaître son géniteur. Il voulait être libre. Alors il prit une décision, sûrement pas la meilleure. Mais c'était sa décision.

Actuellement il connaissait par coeur les moindres faits et gestes de son géniteur, et c'était là toute la base de son plan. Un plan préparer minutieusement, dans le secret le plus total. Personne n'était au courant de ce qu'il avait prévu de faire. C'était pourtant simple dans deux jour il allait prendre sa voiture, se diriger pieds au plancher vers la sorti du travail de son père, et à onze heure trente tappante, il allait encastrer la porte d'entrée. La ponctualité indefaillible de son partenel rendait la tâche plus facile. Il savait qu'il n'aurait pas une minute de retard.

Ça lui semblait completement fou de connaître à ce point les agissements d'un homme qu'on détestait du plus profond de son âme. Mais ainsi était sa vie à présent.

Tout était déjà prêt, il avait même prit soin de laisser une lettre explicative à Ben au cas où ça ne se passerais pas comme prévu. Au cas où il n'en reviendrait pas. Sa lettre n'était pas longue mais d'après lui, elle disait tout:
"Ça va te paraître complêtement stupide, et ça l'est très certainement. Mais j'avais besoin d'être enfin libre. Alors j'ai pris cette décision qui peut passer pour un suicide complet d'un point de vue externe. Mais tu es le plus à même de comprendre mon choix.

Aujourd'hui je partirais pour enfin mettre fin à tout ce qui me fait peur depuis des années. Mais je ne sais plus de quoi je devais avoir peur quand la solution est facile à trouver.

Alors je te dis peut-être adieu, mais surtout merci pour tout ce que tu as fait pour moi, pour nous.

C'est sûrement la première fois que je te le dis mais tu as rendu ma vie mieux, une seule phrase pourrait décrire tout ce que j'ai à te dire, je t'aime."

Et cette lettre était en permanence sur lui pour être sûr que Ben ne tombe pas dessus avant l'heure prévue. Il restait la douce torture du décompte final. À présent c'était soit tout s'arrête, lui compris, soit il toucherait la liberté du bout des doigts.

Et il espérait que ce soit la deuxième option, il espérait du plus profond de son âme pouvoir encore profiter de Benjamin et de tout ces amis qu'il s'était fait récemment. Et il ne voulait pas que sa vie s'arrête ainsi. Alors il voulait de battre jusqu'au bout pour ses valeurs.

Il ne restait plus qu'un jour. Un jour avant que l'ultime plan de fasse, il continuait de l'étudier minutieusement. Il revoyait chaque détail, de l'heure à laquelle il devait partir, au moment de l'impact en passant évidemment par le chemin à prendre pour n'être soupçonné de rien. Il était sûr d'avoir le plan parfait sur presque tout les points. Le seul défaut qu'il y voyait était le risque pour lui-même. C'était presque un suicide. Il n'était pas sûr d'en ressortir vivant.

La journée s'était passé sans encombre pour Pierre, dans sa tête il jouait parfaitement son rôle, personne ne pouvait savoir que quelques choses de préparer, même pas Ben. Mais ça s'était seulement dans sa tête. Pour Benjamin s'était un vrai calvaire, il voyait Pierre se renfermer de plus en plus, il le voyait s'éloigner sans savoir que faire. Pour lui il avait juste tout gâcher, pour lui absolument tout était de sa faute. Il avait gâcher la seule bonne chose qui lui était jamais arrivé. Alors lui aussi s'était tu, et avait fait comme si tout allait bien. Avec un sourire figé, il était devenu plus que facile pour lui de feindre la joie, sa vie était une pièce de théâtre constante.

Il ne restait que trente minutes avant que Pierre ne parte, et même au moment fatidique sa détermination n'avait pas flanché d'un seul pouce. Il était préparer à ça depuis une éternité sans que personne ne le sache. Il revoyait une dernière fois son plan, profitant du fait que Ben soit sorti un moment. Son plan semblait sans faille, préparé à la seconde près, et le tout sur base d'observation qui avait duré des mois. Il n'avait laissé aucune place au hasard. Tout avait été fait sur mesure.

Il était l'heure de partir, la lettre avait été déposée sur le plan de travail, l'appartement avait été fermée à clé et l'organisation écrire du plan avait été brûlés pour ne laisser aucune traces de préméditation. Il avait sorti ses clef de voiture mit sa ceinture de sécurité et parti.

Il se rapprochait dans plus en plus du lieu de l'impact, et sa détermination était toujours intacte. C'était une sensation folle, sa liberté qu'il touchait enfin du bout des doigts. Pierre était aujourd'hui près à tout pour la saisir à pleine main, cette liberté qui lui semblait si illusoire depuis des décennies.

Sur le siège passager était posé son téléphone, et la fréquence avec laquelle l'écran s'allumait lui fit comprendre que Benjamin avait Bel et bien lu son mot. Ça le soulageait d'un côté, il savait que si les choses tournaient mal, Benjamin ne pourrai pas de culpabiliser de cette chose qui l'effrayait.

Plus que quelques mètres, il le voyait en face de lui, il voyait son géniteur sortir de son bureau comme chaque jour à heure fixe. Le pied de Pierre appuyait de plus en plus sur l'accélérateur, à mesure que la vitesse augmentait Pierre sentait l'excitation monter. C'était là, c'était la fin de cette domination et de cette emprise que son père avait.

Trois, deux, un. Plus rien il avait entendu le bruit au moment de l'impact, mais après plus rien. En l'état des choses il ne pourrait même pas dire s'il avait eu sa cible.

Benjamin était arrivé probablement peu de temps après l'accident, l'ambulance n'était pas encore arrivée. Mais devant lui il y avait un spectacle qui ne lui plaisait vraiment pas. La voiture devenu peu reconnaissable de Pierre était complètement encastré dans le mur, le corps probablement sans vie de son père était encore coincé entre le mur et la voiture. Il y avait une quantité affolante de sang par terre, mais ce qui lui faisait vraiment peur était de ne pas appercevoir Pierre sur le côté.

Bonjour bonsoir
J'vais être honnête je sais pas encore comment va se clore cette événement.
Voilà voilà

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 29 ⏰

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