Chapitre 5

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Quand je me réveille Louis est affalé sur moi, la bouche légèrement entre-ouverte, laissant s'échapper de légers ronflements. Je souris tendrement à cette vue, avant de le pousser le plus délicatement possible sur le côté. Je soupire de soulagement une fois ma mission réussit et me relève, m'étirant brièvement.

Mon réveil m'affiche 10:37, et je suis presque étonnée de voir que je me suis levée aussi tôt un samedi. Je prend le livre que je dois lire pour la philosophie, le regardant attentivement. La couverture est magnifique, et je ne peux pas m'empêcher d'avoir hâte de le lire.

«Emma? chuchota la voix mi-aiguë de mon meilleur ami.

-Je suis là, déclarais-je.

-J'ai besoin d'un chocolat chaud» se plaignit le brun.

Lui comme moi n'avons jamais été fan du café, si bien qu'on boit toujours la boisson chocolatée. Néanmoins étant totalement fou de sucre, on rajoute de la chantilly et tout ceux qui peut rendre le truc totalement nocif pour la santé. 

Mais après tout, on s'en fou, n'est-ce pas?

«Et bien tu vas te lever et venir avec moi, répliquais-je.

-Mais tu es ma meilleure amie d'amour que j'aime et tu dois avoir pitié de moi, bouda-t-il.

-Je, mais, bafouillais-je en faisant des petits bruits bizarre, tu viens juste de dire que tu m'aimais là non?

-Bah oui» dit-il comme si ça tenait de l'évidence.

Je saute dans le lit pour le prendre dans mes bras, le prenant au dépourvu. Il écarquille les yeux avant de pousser un petit cri aiguë. Et puis sa voix se confond au «boom» qui résonne quand on s'écrase au sol.

«Tu es trop trop mignon, m'écriais-je resserrant mon étreinte.

-Tu m'étouffe, articula le brun.

-Moi aussi je t'aime» lui chuchotais-je comme s'il s'agissait d'un secret.

Je le relâche finalement, me roulant à côté de lui sur le parquet de la chambre. Je remarque juste à temps l'énorme sourire qui se dessine sur son visage encore endormis.

Je me relève, prenant sa main pour qu'il m'imite. Et on réussit finalement à le boire, ce chocolat chaud.

***

Le week-end est passé beaucoup trop vite, mais comme le lundi, on commence par français, je ne me plains pas. J'ai toujours aimé cette matière, bien que je la trouve au moins vingt fois trop dure. Dommage que je ne sache pas bien la parler à cause de ce détail.

J'arrive dans la classe deux minutes avant la sonnerie, mais la salle est déjà quasiment remplie. Je m'installe près de quelqu'un qui a la tête plongée dans ses bras, la capuche recouvrant l'intégrité de sa tête.

Quelle genre de personne arrive en avance pour dormir?

Je trouve ça tellement étrange, tellement contradictoire. Je détourne la tête du mystérieux inconnu qui, je trouve, sens terriblement bon, pour regarder le professeur entrer dans la classe, balançant nonchalamment son cartable contre son bureau. 

M.Dupuy fait parti de mes enseignants préféré, et je sais déjà pas mal de choses sur lui. Par exemple, il est français, stagiaire dans notre lycée pour la moitié de l'année (ce qui explique qu'un autre professeur soit assis au premier rang et prend des notes de tout ce qu'il fait), et s'habille à la mode de son pays natale, soit une chemise avec un pantalon qu'il replie pour dévoiler ces chevilles, un peu comme ce que Louis fait. Et puis je trouve son accent si mignon!

«Bon, vu que ça fait une semaine qu'on se connaît on peu passer aux choses sérieuses n'est-ce pas?» déclara-t-il me ramenant à la réalité.

Une vague de «oui» se fait entendre et contraste avec mon voisin qui grogne, me faisant pouffer au passage.

L'enseignant prend un feutre bleu, et écrit une phrase, où plutôt une question sur la tableau blanc. Je traduis rapidement la phrase sur mon cahier, le prof l'ayant écrite en français.

«Quels sont vos préjugés sur la France?»

Une forêt de mains se dresse devant moi et, je suppose, derrière moi comme je suis au milieu de la classe. Il nous demande de noter seulement les réponses qui nous semblent juste, mais elles fusent tellement vite que je prend juste celles que j'ai le temps d'entendre. 

Finalement je me retrouve avec les mots riche, égalitaire, pain et petit, que je trouve quasiment toutes fausses.

Le garçon à côté de moi sort soudain sa tête de ses bras qui lui servaient jusque là de coussin, pour, j'imagine, répondre à la question. Je dois me faire violence pour ne pas le regarder, et voir du même coup qui est mon voisin.

«Fermez vos gueules bande d'enfoirés, vous voyez pas que j'essaye de dormir?» répondit-il d'une voix rauque et lasse.

Finalement je n'ai pas besoin de le regarder, pour savoir de qui il s'agit.

Harry Styles.

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J'espère que ce chapitre vous aura plu! Désolé s'il y a plus de fautes que d'habitude et s'il est plus court que les autres, mais j'ai eu moins de temps pour l'écrire que d'habitude parce que j'ai été au concert des boys samedi *danse la macarena en pleurant*.

Non sérieusement c'était génial et je vous souhaite a tous de pouvoir les voir, ou de voir vos idoles quels qu'ils soient. Le truc c'est qu'après vous tomber en mini-dépression mdr.

Bref, j'attend vos avis! N'hésitez pas à voter et à partager ma fiction si vous l'aimez bien, et à me dire pourquoi vous ne l'aimez pas en commentaire pour que je puisse m'améliorer! Merci à ceux qui me dise que j'ai un talent pour ça et que vous aimez ma fiction ça me touche énormément!

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