NC Chapitre 58 : TSPE, Cognition contrainte, Pt 8

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A/N : Une bande-annonce du film Army of Darkness, ressemblant à celle qu'Harry a vue, est THV1KkPXIxQ sur YouTube.

La citation clé est la suivante, prononcée par un homme des temps modernes à des auditeurs du Moyen Âge :

"Très bien, espèce d'idiots primitifs ! Écoutez ! Vous voyez ça ? C'est... mon perche !  "

Dans l'obscurité absolue, un garçon se tenait debout, tenant sa baguette contre le solide mur métallique d'Azkaban, essayant une magie que seules trois autres personnes dans le monde auraient cru possible, et que personne d'autre que lui seul ne pouvait exercer.

Bien sûr, un puissant sorcier aurait pu percer le mur en quelques secondes, d'un geste et d'un mot.

Pour un adulte moyen, cela aurait pu être une question de quelques minutes de travail, et ensuite il aurait été essoufflé.

Mais pour atteindre le même objectif qu'un étudiant de première année à Poudlard, il fallait être efficace.

Heureusement - enfin, pas heureusement , la chance n'avait rien à voir avec ça - consciencieusement , Harry avait pratiqué la Métamorphose pendant une heure supplémentaire chaque jour, au point qu'il était même en avance sur Hermione dans ce cours ; il avait pratiqué la Métamorphose partielle au point où ses pensées avaient commencé à prendre le véritable univers pour acquis, de sorte qu'il ne lui fallait qu'un peu plus d'efforts pour garder à l'esprit sa nature quantique intemporelle, même s'il gardait une séparation mentale ferme entre le concept de Forme et notion de fond.

Et le problème avec cet art devenu si routinier...

...c'était qu'Harry pouvait penser à autre chose pendant qu'il le faisait.

D'une manière ou d'une autre, ses pensées avaient réussi à ne pas aller là-bas, à ne pas se confronter à l'évidence, jusqu'à ce qu'il soit confronté à la perspective de le faire réellement en quelques minutes seulement .

Ce qu'Harry était sur le point de faire...

... c'était dangereux.

Vraiment dangereux.

Quelqu'un-pourrait-véritablement-être-tué, c'était dangereux.

Affronter douze Détraqueurs sans charme Patronus avait été effrayant, mais simplement effrayant. Harry aurait pu lancer le Sortilège Patronus, il l' aurait lancé dès qu'il pensait qu'il risquait de ne pas pouvoir le faire, dès qu'il sentait sa résistance commencer à faiblir. Et même si cela n'avait pas fonctionné... même ainsi, à moins que les Détraqueurs n'aient reçu l'ordre d'embrasser tous ceux qu'ils trouvaient, l'échec n'aurait pas dû être fatal.

C'était différent.

L'appareil Moldu Transfiguré pourrait exploser et les tuer.

L'interface entre la technologie et la magie pourrait échouer de plusieurs manières et les tuer.

Les Aurors pourraient avoir une chance.

C'était juste, eh bien...

Sérieusement dangereux.

Harry avait surpris son esprit en train d'essayer de se convaincre qu'il était sans danger.

Et bien sûr, tout cela pourrait fonctionner, mais...

Mais même en laissant de côté le fait que les rationalistes n'étaient jamais autorisés à argumenter, Harry savait qu'il n'aurait pas pu se justifier en estimant une probabilité de mourir inférieure à 20 %.

Harry Potter et les Méthodes de la RationalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant