Harry Potter et les Méthodes de la Rationalité

NC Chapitre 85 : Compromis tabous, Conséquences 3, Distance

Ce chapitre a fait l'objet d'une révision majeure et significative le 16 décembre 2012. La révision principale commence à peu près à mi-chemin - recherchez le mot « trivial » pour le trouver.

Lent et dur, le long escalier qui menait au sommet de Serdaigle. De l'intérieur, l'escalier ressemblait à une pente droite ascendante, même si de l'extérieur, on pouvait voir qu'il devait logiquement être une spirale. On ne pouvait atteindre le sommet de la tour de Serdaigle qu'en effectuant cette longue ascension sans raccourcis, pierre après pierre ; passant sous les chaussures d'Harry, poussé vers le bas par ses jambes fatiguées.

Harry avait vu Hermione se coucher en toute sécurité.

Il s'était attardé dans la salle commune de Serdaigle assez longtemps pour récolter quelques signatures qui pourraient être utiles à Hermione plus tard. Peu d'étudiants avaient signé ; les sorciers n'avaient pas été formés pour penser en se taisant ou se taire, sortir le cou et faire une prédiction ou arrêter de faire semblant de croire en votre règles théoriques de la science moldue. La plupart d'entre eux n'avaient rien vu d' incongru au fait d'être trop nerveux pour signer un accord disant qu'Hermione devait garder le contrôle sur eux pour le reste de leur vie s'ils avaient tort, tout en agissant extérieurement avec confiance qu'elle était coupable. Mais le simple fait d'exiger les signatures suffirait à faire valoir le point après que la vérité soit révélée, si quelqu'un soupçonnait à nouveau Hermione de quelque chose de sombre. Au moins , elle n'aurait pas à revivre ça deux fois .

Après cela, Harry quitta rapidement la salle commune, parce que tous les sentiments de pardon bienveillant qu'il avait réfléchis devenaient de plus en plus difficiles à retenir. Parfois, Harry pensait que la fracture la plus profonde dans sa personnalité n'avait rien à voir avec son côté obscur ; il s'agissait plutôt de la division entre Harry au raisonnement abstrait, altruiste et indulgent, et Harry In The Moment, frustré et en colère.

La plate-forme circulaire au sommet de la tour de Serdaigle n'était pas l'endroit le plus haut de Poudlard, mais la tour de Serdaigle dépassait du corps principal du château, de sorte que vous ne pouviez pas voir la plate-forme supérieure depuis la tour d'astronomie. Un endroit tranquille pour réfléchir, si vous aviez énormément de choses à penser. Un endroit où peu d'autres étudiants venaient – ​​il y avait des niches d'intimité plus faciles, si l'intimité était tout ce que vous vouliez.

Les torches nocturnes de Poudlard étaient bien en dessous. La plate-forme elle-même présentait peu d'obstacles ; les escaliers sortaient d'un espace découvert dans le sol, plutôt que d'une porte verticale. Depuis cet endroit, les étoiles étaient donc aussi visibles que jamais sur Terre.

Le garçon s'allongea au centre de la plate-forme, sans se soucier de ses robes qui pourraient être sales, laissant tomber sa tête pour reposer sur le sol carrelé ; de sorte qu'à l'exception de quelques créneaux de pierre à peine visibles au bord de la vision et d'un éclat de croissant de lune, la réalité est devenue la lumière des étoiles.

Les points de lumière dans le velours sombre scintillaient, vacillaient et revenaient, d'une beauté différente de leur éclat constant dans la Nuit Silencieuse.

Harry regardait abstraitement, son esprit tourné vers autre chose.

Aujourd'hui, votre guerre contre Voldemort a commencé...

Dumbledore avait dit cela après l'incident du sauvetage de Bellatrix d'Azkaban. C'était une fausse alerte, mais la phrase exprimait bien le sentiment.

Il y a deux nuits, sa guerre avait commencé, et Harry ne savait pas avec qui .

Dumbledore pensait que c'était Lord Voldemort, revenu d'entre les morts, faisant son premier geste contre le garçon qui l'avait vaincu la dernière fois.