Harry Potter et les Méthodes de la Rationalité

NC Chapitre 122 : Quelque chose à protéger : Hermione Granger

Et c'était le soir et c'était le matin, le dernier jour. 15 juin 1992.

Les premières lueurs du matin, avant l'aube avant le lever du soleil, éclairaient à peine le ciel. À l'est de Poudlard, là où le soleil se lèverait, cette moindre teinte de gris rendait à peine visible l'horizon vallonné au-delà des tribunes de Quidditch.

La plate-forme-terrasse en pierre sur laquelle Harry était maintenant assis serait suffisamment haute pour voir l'aube au-delà des collines en contrebas ; c'est ce qu'il avait demandé lorsqu'il décrivait son nouveau bureau.

Harry était actuellement assis les jambes croisées sur un coussin, les brises fraîches de la matinée remuant sur ses mains et son visage exposés. Il avait ordonné aux elfes de maison de remonter le trône scintillant de son ancien poste de Général du Chaos... puis il avait dit aux elfes de le remettre en place, une fois qu'Harry avait eu l'idée de commencer à s'inquiéter de l'endroit où il était. son goût pour les décorations venait de et si Voldemort avait possédé un trône similaire. Ce qui, en soi, n'était pas un argument destructeur - ce n'était pas comme si s'asseoir sur un trône scintillant pour inspecter les terres situées en dessous de Poudlard était contraire à l'éthique, contrairement à la philosophie morale d'Harry, mais Harry avait décidé qu'il devait prendre du temps et réfléchissez-y. En attendant, de simples coussins feraient largement l'affaire.

Dans la pièce du dessous, reliée au toit par une simple échelle en bois, se trouvait le nouveau bureau d'Harry à Poudlard. Une grande pièce, entourée de fenêtres pleine grandeur sur quatre côtés pour laisser passer la lumière du soleil ; actuellement dépourvu de meubles mais de quatre chaises et d'un bureau. Harry avait dit à la directrice McGonagall ce qu'il cherchait, et la directrice McGonagall avait enfilé le Choixpeau puis avait raconté à Harry la série de rebondissements qui l'emmèneraient là où il voulait être. Assez haut à Poudlard pour que le château n'aurait pas dû être si haut, assez haut à Poudlard pour que personne regardant de l'extérieur ne puisse voir un morceau du château correspondant à l'endroit où Harry était maintenant assis. Cela semblait être une précaution élémentaire contre les tireurs d'élite qu'il n'y avait aucune raison de ne pas prendre.

Cependant, d'un autre côté, Harry n'avait aucune idée de l'endroit où il se trouvait actuellement . Si son bureau ne pouvait pas être vu depuis les terres en contrebas, alors comment Harry voyait-il les terres, comment les photons parvenaient-ils du paysage jusqu'à lui ? Du côté ouest de l'horizon, les étoiles brillaient encore, clairement visibles dans l'air d'avant l'aube. Ces photons étaient-ils les véritables photons qui avaient été émis par d'énormes fours à plasma à une distance inimaginable ? Ou Harry était-il maintenant assis dans une vision onirique du château de Poudlard ? Ou était-ce, sans autre explication, « juste de la magie » ? Il avait besoin que l'électricité fonctionne mieux autour de la magie afin de pouvoir expérimenter des lasers brillants vers le bas et vers le haut.

Et oui, Harry avait désormais son propre bureau à Poudlard. Il n'avait pas encore de titre officiel, mais le Garçon-Qui-A-Survécu était désormais un véritable incontournable de l'École de Sorcellerie et de Sorcellerie de Poudlard, le futur foyer de la Pierre Philosophale et la seule institution sorcière au monde. un véritable enseignement supérieur. Il n'était pas entièrement sécurisé, mais le professeur Vector avait installé quelques sortilèges et runes préliminaires pour protéger le bureau et son toit contre les écoutes clandestines.

Harry s'assit sur son coussin, près du bord du toit de son bureau, et contempla les arbres, les lacs et l'herbe en fleurs. Loin en bas, des voitures étaient immobiles, pas encore attelées à des chevaux squelettiques. De petits bateaux jonchaient le rivage, prêts à transporter les plus jeunes étudiants sur le lac le moment venu. Le Poudlard Express était arrivé du jour au lendemain, et maintenant les wagons et l'énorme locomotive à l'ancienne attendaient de l'autre côté du lac sud. Tout était prêt pour ramener les étudiants à la maison après la fête de départ du matin.