𝓈𝒾 𝓉𝑜𝓃 𝒸𝑜𝑒𝓊𝓇 𝓂'𝒶𝓅𝓅𝑒𝓁𝓁𝑒, 𝒶𝓁𝑜𝓇𝓈 𝒿𝑒 𝓇𝑒́𝓅𝑜𝓃𝒹𝓇𝒶𝒾𝓈 ...——
Jamila va s'en sortir comme à chaque fois in sha لله. C'est une battante.
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Comment vous dire sans avoir l'air d'exagérer que ça fait environ 7h qu'on est là, dans la salle d'attente et qu on attend une quelconque réaction de la part du personnel médical en ce qui concerne le cas de Jamila. Tout ce qu'on sait c'est que l'impact est d'un ampleur colossal. L'on l'a prise en charge dès son arrivée et depuis plus rien. Personne n'arrive à fermer les yeux. Tout le monde cogite. Les parents nous ont demandé de nous reposer mais personne ne daigne bouger. Sarah est passé donner des affaires à Brahim et nous a apporté de quoi reprendre des forces. On a tous fait l'effort d'en prendre un bout mais ça se voit que le cœur n'y était pas.
Noor fait les cents pas depuis. Sa maman aussi est arrivée après avoir appris la nouvelle. Ses frères et sœurs sont également passés lui donner de la force. Ils ont apporté plein de kits de voyage qui serviraient pour l'hygiène et le confort à l'hôpital, ainsi que des boissons comme du thé chaud, de l'eau et des jus de fruits. Ça m'a fait chaud au cœur quand même. On les a remerciés et ils sont restés quelques heures avec nous avant de s'en aller. Son frère Mounir est resté pour lui tenir compagnie.
DANS LA PEAU DE NOOR
Dans ma tête c'est la zizanie, je ne sais pas vraiment où donner de la tête. Depuis que ma mère et les autres sont passés j'ai l'impression que mon monde s'effondre ou que c'est fini. Je fais l'effort de garder tête haute mais j'ai le cœur serré. Je marche dans les couloirs de l'hôpital comme une âme errante a la recherche d'un corps à posséder.
Mounir : arrête de marcher dans tous les sens comme ça, elle va s'en sortir Khoya. Aies la foi. Ne désespère pas, après tant d'épreuves vos âmes auront un réconfort commun in sha لله.
Moi : merci frérot.
Mounir : elle s'en remettra, et j'aurais l'occasion de lui dérober son cœur en te donnant une raclée au fifa *sourire*.
Moi : t'es un dindon *rire faible*
Mounir : même pas.
Moi : je croyais que c'était sa soeur que tu voulais.
Mounir : qui ça ?
Moi : Kenza.
Mounir : ant marid (t'es malade toi), moi pas traîner avec les meurtriers.
Moi : j'ai failli oublier même.
Mounir : t'inquiète, bref elle va s'en sortir in sha لله.
Moi : in sha لله.
Il essaye de me réconforter et je fais de mon mieux pour ne rien laisser paraître mais je suis pas bien. J'ai l'impression qu'il va lui arriver quelque chose. Je ne devrais pas penser comme ça en vrai, mais c'est la peur de la perdre qui me fait « accepter » qu'elle est peut être plus là. On était à deux doigts de fonder une famille plus. On l'a pas dit mais on soupçonnait quelques signes chez Jamila. Ça fait longtemps qu'on s'entend bien déjà et le jour où elle me racontait comment ça avait été avec Nayla, je l'ai assez mise en confiance pour qu'on se rapproche comme vous savez.
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𝗡𝗮𝘆𝗹𝗮 - 𝗗𝗲 𝗿𝗶𝗲𝗻 𝗮̀ 𝘁𝗼𝘂𝘁 ? [EN REVU]
DiversosIls ont fait saigné mon cœur, par لله j'essayerai de pas démolir les leurs à leurs tours.